Nanterre est un bastion communiste depuis 1935 , trente ans après la chute du mur de Berlin et en cette période de dégagisme , on peut s'inquiéter de l'avenir d'une municipalité dont la majorité est encore grandement constituée de membres du Parti communistes souvent masqués sous l'étiquette bien pratique " société civile" . En accueillant dans sa dernière équipe des membres d'associations généreusement arrosées par la ville de Nanterre, Patrick Jarry espère garder la place forte mais pour combien de temps lorsque l'on voit qu'il a été élu avec 17 % des suffrages des électeurs inscrits et un taux d'abstention de 66%.

Un véritable affront au non renouvellement des mandats qui malheureusement finit par créer ,comme dans toutes les communes où les maires multiplient des mandats successifs des réseaux d'influence, du copinage, des délits de favoritisme et l' arrosage systématique de certaines associations à l'approche des élections et même en cours de mandat. Le décès du jeune Nahel a hélas aussi montré que le clientélisme et l'attitude pourtant conciliante de la municipalité avec certains auteurs d'"incivilités" n'avaient pas empêché des écoles d'êtres incendiées et des équipements publics d’être détruits. Comme chacun des maires de cette ville Patrick Jarry a démissionné à mi-mandat et désigné son successeur qui comme lui n'appartient à aucun parti ( rires)...



vendredi 28 février 2020

Les fauves sont lâchés

Les  amis  de  Patrick Jarry pratiquent  beaucoup l'intimidation (quitte  à  pousser  des  cris  de  vierges  effarouchées lorsqu'on leur  demande  de  réagir  face  à  certains  comportements) .
      Dans  cet article du Parisien  du  26  février  , on  voit  que  la  vandalisation des  permanences des candidats d 'opposition est  un  sport  municipal.

On  appréciera  l'humour   des groupies  du  maire  de  Nanterre.
Cela  n'est  pas  sans  rappeler une  autre  histoire où en  2012  le  maire  avait  fait  intervenir  ses  amis  de  la  CGT pour  faire  le  nombre  lors  d'une  manifestation pour l'U arena  lorsque  des  recours  avaient  été  exercés  par  des  riverains  contre ce projet privé  que soutenait   Patrick Jarry .

C'était  en 2012:  l'histoire  est  ici .
Il faut  aussi comprendre les  motivations  des  opposants ( lire ici) .
Patrick Jarry  qui clamait que  l'U arena  était  une   une chance  pour  Nanterre   doit  bien déchanter, car  maintenant devenu  Paris La Défense  Arena, le  complexe ne  profite  guère  à  la  ville.   Chaque  événement  est  l'occasion  de  voir  comment  ce  projet a  été  mal  ficelé  avec  les  embouteillages  générés  avenue  François Arago et  Place  Nelson Mandela.  
Les  riverains  qui avaient exercé  les  recours  habitaient et  dans  des immeubles   construits  par Jacques  Kalisz  dont  nous  parlions  hier .
A bientôt si vous  le  voulez  bien 

jeudi 27 février 2020

Nanterre info décryptage ( 3)

Non Patrick Jarry n'a rien a  voir  avec le projet  de  réhabilitation de  l'ancienne  école  d'architecture par  le  pôle Léonard  de  Vinci.
Tout , dans  cet article pourtant  le  laisserait  supposer. Les  locaux  sont  sur un terrain propriété  de  l'état et  un  appel  à projets  a  été  lancé .
Le  Parisien retrace  le  parcours  de  cette  réhabilitation.
Lire aussi ici.
Pourquoi le  maire  de  Nanterre tient-il tant  à ce que  soit  respecté  le  bâtiment  de  Jacques  Kalisz ?
D'abord,  Jacques  Kalisz  a  laissé une  forte  empreinte  à Nanterre. Cet architecte qui faisait  partie  de l'Atelier d'urbanisme  et  d'architecture  qui  prônait  le " brutalisme architectural "où le  béton naturel était  roi  a  beaucoup réalisé  d'ouvrages  dans  l'ancienne  ceinture  rouge.
 Mais  c'est  aussi  l'esprit  de  parti  qui resurgit  car  Jacques  Kalisz  était  un militant  communiste,de quoi faire  resurgir  les  vieux  démons de  Patrick Jarry, grand  amateur  de  béton.

Réalisations  de  Jacques  Kalisz   à Nanterre
 le  groupe  d'immeubles  Liberté  Egalité Fraternité
Le Vallona

Central parc
Le  foyer  Maurice  Ravel
Dormez  bien et  bonjour chez  vous

lundi 24 février 2020

Patrick Jarry agent immobilier (1)

Nous  avions montré  comment  la  municipalité allait peut-être   rouler  dans la  farine  les  riverains  de  la  rue  Saudmont  à propos  de la  construction d'un groupe d'  immeubles  au 40 rue  des  Alouettes c'était ici 
 Aujourd'hui nous  nous  intéressons à ce  permis  de  construire:
Il s'agit du projet Immobilière d'Ile de France avenue Georges Clemenceau qui avait  donné lieu à cette  réunion en  2017:
Toujours  le  même  scénario:  une  mascarade  de  concertation, deux  habitants  tirés  au sort et  une décision prise  au cours  d'une  réunion après un vote à la  majorité  avec une  voix qui compte  double  , celle  de  Patrick Jarry. Mais  comme  par  hasard  tous  les  documents  comme ceux  que  nous  publions , qui étaient  disponibles  sur  le  site  de  la  Mairie  avaient  mystérieusement disparu du site après la réunion du 7 septembre.
C'est ce  projet   qui avait été  choisi:


A Nanterre  nous  avons  un  maire  en  béton .
A bientôt si vous le voulez bien

samedi 22 février 2020

Vente de l'école du Plateau à La mosquée Ibn Badis(suite)


Comment  les  élus  par  clientélisme  parfois  se  jouent  de  la  la laïcité . Nanterre  avec  Patrick Jarry  et  la  vente  de  l'ex  école  du  plateau  à  l'institut  Ibn Badis  en est  un  exemple
Un article  de  Figarovox
Mosquées : comment les élus contournent la loi de 1905 Par Jean-Christophe Moreau (publié  en  2015)
Spécialiste de l'histoire du droit, diplômé de l'École des hautes études sciences sociales et de la Faculté de droit et de sciences politiques de l'université Aix-Marseille III. Il a co-écrit avec Isabelle Kersimon, Islamophobie la contre-enquête (Edition plein Jour)

        Bien que la loi de Séparation des Églises et de l'État prévoie expressément que la République ne salarie ni ne subventionne aucun culte, ce principe connaît de nombreuses dérogations. Ainsi les municipalités peuvent-elles prêter leur concours à l'édification de nouveaux lieux de culte au moyen de trois mécanismes distincts: en garantissant les emprunts contractés par les associations religieuses, en accordant des subventions pour financier la construction des parties «culturelles» des édifices cultuels, et, last but not least, en mettant à disposition des terrains constructibles par la conclusion de baux emphytéotiques administratifs cultuels. Les municipalités peuvent-elles prêter leur concours à l'édification de nouveaux lieux de culte au moyen de trois mécanismes distincts.
           Dans un rapport rendu public le 18 mars, le sénateur Hervé Maurey (UDI) propose d'aller plus loin et demande, parmi sept mesures «destinées à faciliter les relations entre les pouvoirs publics locaux et les cultes dans notre pays», l'autorisation pour les collectivités locales de conclure des baux emphytéotiques avec option d'achat au profit des associations religieuses. Or, cette proposition pose problème car le montant symbolique du loyer d'un bail emphytéotique est précisément supposé être la contrepartie de la cession future du droit de propriété du bâtiment construit (aux frais de l'association) au bénéfice la collectivité. Présentée comme un moyen idéal de désamorcer «les bombes à retardement» que sont les baux emphytéotiques cultuels, la solution de «l'option d'achat» présage surtout d'une énième offensive contre le principe de Séparation des Églises et de l'État.

La Séparation des Églises et de l'État: un mirage juridique

          En 1905, la règle de non subventionnement des cultes était regardée comme une règle vertueuse. Supprimer le budget des cultes, c'était alors rompre le lien organique entre l'État est les Églises: l'interdiction témoignait à la fois de l'avènement d'une société sécularisée et de l'émancipation politique des autorités religieuses.
Longtemps considérée comme la pierre angulaire du principe de laïcité, cette règle est désormais perçue comme un handicap politique par de nombreux élus locaux. Face à la vitalité du culte musulman (et dans une moindre mesure du culte évangélique), nombre d'édiles voient dans la loi de 1905 une source d'inégalités entre les cultes anciens et «nouveaux» , inégalités qu'ils dénoncent avec d'autant plus de conviction qu'elle représente à leurs yeux un manque à gagner électoral.
        Tandis qu'au plan national, on lui reproche d'encourager le maintien de l'islam sous influence étrangère, et plus précisément de contraindre les fidèles à accepter des financements en provenance de pays connus pour leur interprétation rigoriste des préceptes coraniques.
Longtemps considérée comme la pierre angulaire du principe de laïcité, cette règle est désormais perçue comme un handicap politique par de nombreux élus locaux. Lancée par le célèbre rapport Machelon en 2006, cette fronde des élus locaux contre la loi de 1905 a déjà porté ses fruits devant le Conseil d'État (arrêt du 19 juillet 2011, Mme Vayssière) et le Conseil constitutionnel (QPC du 21 février 2013, décision n°2012-297) puisque ces derniers ont «assoupli» la règle de non subventionnement des cultes au motif qu'elle aurait connu trop de dérogations pour avoir valeur constitutionnelle. Les Hautes juridictions ont effectivement jugé, contre la lettre et l'esprit de la loi de 1905, que l'obligation de neutralité religieuse de l'État était un accessoire du principe constitutionnel de laïcité et qu'il incombait avant tout aux autorités publiques de garantir la liberté de religion, y compris en soutenant éventuellement la construction de nouveaux lieux de culte pour compenser les difficultés financières d'une communauté religieuse.
           On est ainsi passé en un siècle de l'idée d'une Séparation indispensable des Églises et de l'État à l'assimilation de la satisfaction des besoins religieux à une mission d'intérêt général .Ce travestissement du principe de laïcité est d'autant plus problématique que les municipalités ont en pratique un pouvoir d'appréciation quasi-discrétionnaire pour juger de l'existence d'un «intérêt public local» en matière de lieux de culte.
Au risque de voir l'intérêt général sacrifié au profit du calcul électoral, et d'autoriser les élus locaux à s'immiscer dans l'organisation du culte musulman en privilégiant certaines associations plutôt que d'autres. Les Hautes juridictions ont effectivement jugé, contre la lettre et l'esprit de la loi de 1905, que l'obligation de neutralité religieuse de l'État était un accessoire du principe constitutionnel de laïcité.

 La tentation néo-concordataire chez les élus locaux 

D'après l'enquête TNS/SOFRES réalisée pour le rapport Maurey, 59% des maires seraient hostiles à toute modification de la loi de 1905 qui viserait à autoriser le financement public des nouveaux lieux de culte, tandis que 29 % ne s'opposeraient pas à un système de co-financement État/communes et organisations religieuses. L'enquête révèle également que les sollicitations pour la construction de nouveaux édifices cultuels concernent essentiellement le culte musulman, confirmant ainsi la tendance observée au cours des dernières décennies .
Les sollicitations pour la construction de nouveaux édifices cultuels concernent essentiellement le culte musulman. Mais lorsque les élus sont directement concernés par l'implantation de nouveaux lieux de culte, en particulier lorsqu'il est question de l'islam, le souci de neutralité s'efface au profit d'un volontarisme municipal évident. Sur 190 lieux de culte musulmans en chantier (ou inaugurés depuis 2011), on constate que 114 projets ont été rendus possibles grâce à la cession d'un terrain municipal (dont 76 terrains vendus après déclassement et 38 terrains mis à disposition par bail emphytéotique administratif).         Tout porte donc à croire que les municipalités -toutes tendances politiques confondues à l'exception du Front national- sont en passe de devenir les premiers bailleurs fonciers du culte musulman.   
   Ainsi le projet de grande mosquée de Tours a-t-il débuté grâce à une vente de terrain à un prix dérisoire (7,5 €/m2) et une promesse de subvention «culturelle» à hauteur de 2,5 millions d'euros, malgré l'endettement record de la ville. De même, la municipalité d'Évreux a voté la mise à disposition d'un terrain de 5000 m2 pour un euro symbolique au profit du projet de l'Union cultuelle musulmane d'Évreux. À Nantes, la mosquée Assalam (inaugurée en 2012) a été construite sur un terrain vendu par la municipalité, tout en bénéficiant d'une subvention «culturelle» de 200 000 euros et d'une garantie d'emprunt à hauteur de 346 800 euros. Autant d'exemples qui invitent à relativiser les discours catastrophistes d'Edwy Plenel sur un pays en «guerre contre la visibilité de l'islam»
Au lieu d'ajouter de nouvelles dérogations à la loi de 1905 comme le préconise le rapport Maurey, on aimerait que cette fuite en avant cède la place à un temps de réflexion sur la finalité politique de ces accommodements en commençant, conformément au souhait de certains élus socialistes, par «commander un audit national sur l'ensemble des financements publics en faveur des cultes». À l'heure où il est question d'une réforme transparente de l'islam de France, il serait peut-être temps de méditer les réflexions du théologien Alexandre Vinet sur la Séparation des Églises et de l'État:
«Si l'on nous demande: Que voulez-vous que la religion devienne, sans l'appui de l'État? Nous répondrons simplement: Qu'elle devienne ce qu'elle doit devenir; qu'elle vive si elle a de quoi vivre; qu'elle meure si elle doit mourir S'il était vrai que la religion ne dût pas survivre à ses rapports artificiels et forcés avec l'État, s'il était vrai seulement que sa condition dût empirer par le fait de cette séparation, autant vaudrait, dès cette heure, l'abandonner, et chercher dans quelque vieille erreur ou dans quelque jeune système la consolation de cette misère intime et profonde que, jusqu'à ce jour, à l'aide d'une sage politique, elle avait si doucement, si complaisamment bercée.»

Un texte qui devrait  intéresser Patrick Jarry, s'il prenait  la  peine  de  le lire, il devrait  aussi  méditer  le  texte  de  ce  tweet : Le  "présence  en  force"  est  surprenant
 
A bientôt  si vous  le  voulez  bien

jeudi 20 février 2020

Nanterre info décryptage (2)










Comme  d'habitude Patrick Jarry détourne  une information à son  avantage et  pratique la désinformation, le  Parisien nous  livre  une  autre  version bien  plus  proche  de  la  réalité.
Le directeur  du théâtre Philippe Quesne, qui va  démissionner, lui,  n' entretient  pas  les meilleures  relations  avec Patrick Jarry.


"Ciao ! C'est pas ça la gauche !" a déclaré Philippe Quesne au quotidien Libération . Visiblement assez remonté, Philippe Quesne ne veut plus travailler avec la mairie de la ville.
Patrick Jarry, le maire DVG (ex-PCF), "m’a tout de suite dit qu’il ne comprenait pas ce qu’on programmait et n’a cessé de formuler un mépris artistique absolu envers nous"


"Une ligne artistique qui n'a pas semblé plaire à la mairie, qui, bien qu'elle ait reconnu de "belles créations", reproche une trop grande déconnexion avec le territoire, les habitants et les associations. Et ce malgré Atlas, une des créations participatives proposées par les Amandiers qui avait mobilisé 100 habitants de la ville. Des créations "trop rares" selon la mairie.
A la   mairie les vieux  réflexes  staliniens du PCF des  années  soixante  ressurgissent: il faut  offrir  l'art  aux  classes  populaires.  Pour  Patrick Jarry  qui ne prend évidemment  en  exemple que    des communes  à direction communiste :"le lien entre le Théâtre des Amandiers et Nanterre, sa population, ses acteurs culturels s’est beaucoup affaibli. A titre d’exemple, on notera que la proportion de spectateurs Nanterriens est tombée à 10%, alors que la part du public originaire de la ville est de 41% au Centre dramatique national de Montreuil, de 38% au Théâtre Gérard Philippe de Saint-Denis, de 36% au théâtre de la Commune d’Aubervilliers".
Donc  le  maire  de  Nanterre grand  amateur  de  Manu Chao et formaté  par  des  années de  militantisme  au  PCF, a  sa  propre  vision de l'art qui  semble   éloignée  de  celle de Philippe  Quesne qui quittera  le  théâtre  fin  2020  . Qu'en  sera-t-il  avec  le  prochain directeur ? devra-t-il être  aux  ordres.
A bientôt  si  vous  le  voulez  bien  

mercredi 19 février 2020

Vente de l'ancienne école communale du plateau à l'institut Ibn Badis



Voici le  détail des  délibérations  concernant  les  délibérations  du  conseil  municipal quant  à  la  vente  du terrain et  des  bâtiments  adjacents  à  l'institut Ibn Badis centre  culturel et  cultuel puis  qu'il regroupe  activités  d'enseignement  et  mosquée.

192. Approbation de la convention entre la Ville de Nanterre et l’association Irchad Institut Ibn Badis sur la cession des locaux communaux situés 229/231 avenue Clemenceau à Nanterre

Mme Dominique DEBRAS. L’association Irchad Institut Ibn Badis a fait part à la ville de Nanterre des difficultés qu’elle rencontre pour accueillir dans de bonnes conditions l’ensemble des personnes qui fréquentent la mosquée de l’Institut au 227 avenue Clemenceau.
Les locaux dédiés aux offices religieux s’avèrent trop exigus, ce qui a entraîné à plusieurs reprises des situations de tension aux abords de la mosquée.
Par courrier en date du 29 mai 2019, le Préfet des Hauts-de-Seine a demandé au Maire d’accompagner l’association au mieux dans sa recherche de solutions afin d’accueillir son public dans des conditions adéquates.
En septembre, le Maire a donc donné son accord, afin que l’association puisse acquérir les locaux communaux situés au 229/231 avenue Clemenceau, occupés, en partie, par l’AFPA, celle-ci ayant fait part de son souhait de quitter les lieux en 2020.
La Ville et l’association vont donc inscrire cet accord via une convention définissant les modalités d’élaboration de ce projet de cession.
Il est donc proposé au Conseil municipal d’approuver cette convention.

Mme Maguy EDORH.  Notre groupe ne prendra pas part au vote de cette délibération, parce que le contenu est vidé de son sens. D’abord, nous n’avons pas eu une copie des échanges de courriers dont vous faites mention dans la délibération entre le Préfet et le Maire. Il n’y a aucune indication sur l’identité personnelle du signataire représentant l’association Ibn Badis. Serait-ce l’actuel agent communal ?
Nous n’avons aucune indication précise du prix de cette cession. L’évaluation des domaines ne nous est pas communiquée.
Ensuite, concernant les locaux communaux, avez-vous fait une étude préalable pour savoir l’accroissement de la population de ce quartier ? N’y aurait-il pas une utilité d’intérêt général ?
Merci.

Mme Camille BEDIN. Bonsoir à tous. Sur ce point important et cette délibération attendue par une grande partie des Nanterriens, et je pense évidemment à la communauté musulmane, je dirai d’abord qu’une partie de mon groupe votera favorablement cette décision. J’en fais partie. Une autre partie ne prendra pas part au vote pour les raisons que Maguy Edorh vient de donner à l’instant.
Je voudrais compléter en vous disant ma satisfaction sur le fait que sur le fond, ce dossier, qui dure depuis un certain temps, trouve, pour une raison qui n’échappe à personne, enfin une avancée ce soir.
Sur la forme, en revanche, je voudrais exprimer notre insatisfaction collective face à la façon dont vous avez fait avancer ce dossier. Très vite, trop vite. Là encore pour les mêmes raisons qui sont évidentes, vous avez voulu traiter ce sujet par-dessus la jambe. Il nous manque un certain nombre de pièces, nous le regrettons. Nous aurions également souhaité trouver dans ce dossier des éléments descriptifs sur la destination des espaces composant l’ancienne école. Nous aimerions avoir des réponses sur le stationnement automobile qui est un vrai sujet dans le quartier et que nous avons déjà évoqué à plusieurs reprises.
Vous parlez, dans la délibération, de démarches que vous comptez entreprendre pour solliciter les Maires des communes avoisinantes sur ce qu’ils font pour favoriser l’accueil et le culte de la communauté musulmane dans leur ville. Je m’étonne que cela n’ait pas été fait avant et j’aimerais savoir ce que vous comptez entreprendre sur ce sujet qui est très important.
Je veux aussi attirer l’attention de l’ensemble du Conseil sur le fait que d’autres cultes présents dans la commune sont en attente de réponses. Je pense au CCJN qui est locataire d’une partie des anciens bains-douches et qui souhaite la construction d’un muret. Je sais qu’enfin, il y a un début de réponse, mais ce n’est toujours pas concrétisé. Ils souhaiteraient également s’agrandir. Le sujet a été abordé. Là aussi, je soumets cette demande en Conseil.
Je voterai favorablement, parce que nous attendions une réponse depuis longtemps et qu’elle est sur la table. Je m’inquiète comme mes collègues qui ne prendront pas part au vote de la façon dont cela est fait. J’espère que l’association Irchad ne sera pas victime de fautes ou de manquements dans la complétude du dossier.
Je vous remercie.
M. le Maire. Le courrier dont nous faisons état, adressé au Préfet, a été envoyé à M. Guillemaud et Mme Tran, parce qu’ils l’ont demandé. Je suis un peu surpris que vous osiez mettre en doute un propos écrit du Maire qui dit, dans une délibération, que le Préfet lui a écrit une lettre. Je trouve que, de la part d’élus municipaux, cela n’est pas très glorieux ni très réjouissant quant à l’opinion que vous pouvez avoir des documents municipaux.
Je comprends que vous soyez embêtée, mais lorsque les demandes sont faites par les associations et que nous répondons dans les six mois qui suivent la demande, je crois que nous sommes dans notre rôle. Evidemment,  il s’agit d’une convention entre la ville de Nanterre et l’association Irchad. Toutes les évolutions, par la suite, se font avec l’estimation des Domaines, car c’est la loi. Nous l’avons fait précédemment et nous le ferons toujours en la matière.
Je vous propose de passer au vote.
L’ensemble des Élus ayant pu voter, nous publions les résultats :
- Pour : Unanimité des votes exprimés.
- Contre : 0.
- Abstention : M. Gauché-Cazalis et M. El Ghozi.
Le groupe « Gauche Républicaine et Socialiste », Mme Garel, M. Marchal, Mme Morain, Mme Maufrais, Mme Régis, M. Ripoteau, Mme Tran et Mme Edorh ne prennent pas part au vote


 Voilà un  précédent unique, une  école  de  la  République  va  être  vendue  à une  association religieuse par  une municipalité  communiste ou  presque plus  , Marx ("la  religion , c'est  l'opium du  peuple " ) et Bakounine  ( "Si Dieu existait, il faudrait  le  supprimer ") doivent  se  retourner  dans  leur  tombe.
 Dans  d'autres  villes  il ne  s'agissait  que  de terrains.
Osons  espérer  que  la  devise  Liberté  Egalité  Fraternité  ne sera  pas effacée  ou remplacée et  que  le  bâtiment classé  au  patrimoine  ne  sera  pas  rasé,  peut-être la  Sociéte d'Histoire  de Nanterre réagira-t-elle ?
Est-ce  par  clientélisme envers  une  communauté à  l'approche  des  élections   que  le  maire  Patrick Jarry a  choisi de  vendre  des  locaux, il  aurait  pu aussi  bien  faire  en sorte  que  la  commune  les  loue et  que  penser  de  cette  réponse lamentable:

....mais lorsque les demandes sont faites par les associations et que nous répondons dans les six mois qui suivent la demande, je crois que nous sommes dans notre rôle.


Visiblement peu  importe  le  fond  de  l'affaire,  seule  la  forme  importe .
A bientôt si vous  le  voulez  bien
Quand  connaîtrons  nous  la  liste  de  Paaaaatrick, fera-t-il durer  le  suspense  jusqu'au  27  février date  tampon ?
A bientôt si vous  le  voulez  bien



lundi 17 février 2020

Nanterre Info décryptage (1)

 Rappelons  que  seul dans  le  bulletin municipal de  Nanterre, le  maire  continue  d'écrire  un  éditorial dans la période  de  6 mois qui  précèdent  un scrutin électoral. Beaucoup de  maires  renoncent  car  si  jamais on prouve que  le  contenu de  l'éditorial pouvait  être  assimilé  à de  la  propagande,  leur élection , s'ils  sont  élus  peut être  invalidée. Dans  toutes les  communes  voisines , l'éditorial du bulletin municipal  est  signé  d'un  vague "  La  rédaction "et  aborde des  sujets  d'ordre  général .
Comme  d'habitude  , Patrick Jarry  détourne une information à son avantage et  ce  n'est  pas  la  seule  fois.
 Dans  son  éditorial Patrick Jarry se  félicite de  la  sixième  place  de  Nanterre  dans  le  classement  du  Journal du Dimanche, mais  ce  classement  n'est  fait  qu'à partir  des  résultats  de  l'INSEE et  n'utilise  que  des  données  quantitives  comme  l'explique Thierry ­Saussez, président de l'association Villes et villages où il fait bon vivre. 
"Il n’y a pas d’élément déclaratif de ressenti des habitants et, à titre individuel, l’un pourra considérer mal vivre dans une ville bien classée, ou inversement", "Nous avons privilégié des données 100 % quantitatives et objectives, seule façon de comparer.


Ces critères relèvent 8 catégories : qualité de vie, sécurité, transports, commerce, services, santé, éducation, sports, et loisirs, solidarité. 151 concernent directement les communes et 31 (ceux liés à la sécurité) leur département.La  sécurité  étant  un des  soucis  majeurs  de  beaucoup de  nanterriens.

Pour chaque critère, les communes obtiennent un certain nombre de points en fonction d'une proportion (par exemple, taux de natalité) ou d'une distance (par exemple, commerce le plus proche).
Mais  si l'on veut  accéder  aux  résultats  détaillé  tout  est  ici :
 Il est  plus  simple d'aller  sur  Mr Google  pour  avoir  le  ressenti des  habitants de  Nanterre
Lorsque  Patrick Jarry écrit:
 "Une  chose  est  sûre, pour qu'il fasse  bon vivre dans  une  ville, cela  nécessite  un service  communal très  présent, actif  et  performant ", là on rit  un  peu.
Les  nanterriens  ont  apprécié la  présence  de  ces services  pendant  les  dernières  grèves.
Quand  connaîtrons  nous  la  liste  de  Paaaaatrick, fera-t-il durer  le  suspense  jusqu'au  27  février date  tampon ? En attendant, un  ex-élu socialiste Zacharia Ben Amar visiblement écarté par  le  maire soutient la  liste  de  Adam Oubuih (LREM), tout  comme le  Parti Écologiste de François de Rugy et celui du Mouvement Radical, en la personne de Maika Ngatsing, Nanterrienne depuis plus de vingt ans.
Le  navire  Patrick Jarry prendrait-il l'eau?ce dernier   a visiblement  choisi d'écarter  les  politiques en  leur  préférant ( c'est dans  l'air  du  temps) les citoyens  choisis  par  des  "assemblées  citoyennes" apparemment  plus  malléables et  plus  enclins à accepter les  décision d'un seul  homme et peu allergiques  au  culte  de  la personnalité, un vieil héritage de  jeunesse de  Patrick Jarry  .
A bientôt, si  vous  le  voulez  bien . 

vendredi 14 février 2020

Bétonneur hier, jardinier demain ?





La  municipalité  affirme  que  97% des  promesses de 2014 ont été  tenues (chiffre  fourni  par  la  CGT ?). Reste  à  savoir  combien  il en avait et   quelles étaient-elles. C'est  vrai  que la  municipalité  aime  tout  chiffrer mêmes des  promesses  électorales.

Le journal  Le  Parisien   a tenté  de  le  vérifier:
Construire 800 à 1 000 logements chaque année» : promesse tenue
4 000 logements ont bel et bien été réalisés lors du dernier mandat dont  3000 en accession à la  propriété  qui  ont  du faire  le  bonheur  des  investisseurs et pas  des  primo-accédants,car  avec  l'exigence de  40% de logements  sociaux  du maire  de  Nanterre au lieu des  25% de  la  loi SRU, il y a  comme  un   effet repoussoir et  on  ne  peut  plus  parler  de  mixité sociale, ou alors  pat
Cela  s'accompagne évidemment   d'un  bétonnage  à  outrance avec  des  immeuble  haute  qualité  environnementale !
«Créer 120 places de crèche» : promesse en partie tenue
Dans les faits, 153 places de crèches ont été créées à Nanterre depuis 2014, soit 33 de plus que l'objectif annoncé. Mais le pari de la majorité n'aurait pas été tenu sans les nouvelles offres issues des établissements privés et celles proposées par les crèches interentreprises et les microcrèches.
«Reconstruire le centre municipal de santé MauriceThorez» : promesse non tenue
La  construction du centre  sera  faite  sur  l'emplacement  du  square  Lebon , un espace  vert  de  moins en  ville. 

A bientôt si vous le voulez bien

mardi 11 février 2020

Prévarication ou concussion



Le  conseiller  municipal  EELV à la  sœur  duquel la  ville  avait  généreusement  tenté  de  vendre un bien en  2017     est  de  nouveau sur  la  liste de la  majorité  municipale  sortante.
Ce  fut  le  premier  post  de  La  Pravda  de  Nanterre.
 Julien Sage (le  frère  de  la  sœur  dont  il est question dans  l'article  du  Parisien )  sera  donc  sur  la  liste  de  Patrick Jarry  qui  avait  minimisé  l'incident et  annoncé  que  le  bien serait  mis  en  vente  aux  enchères. Une affaire  qui aurait  dû normalement  lui revenir  à la figure  comme un boomerang et lui faire  quitter  le  conseil municipal.

Quand  on  pense  à tous  ces  mots  ronflants  dont  sont truffés  les  comptes  Facebook des  membres  de  la  majorité municipale  actuelle et dont  on  nous  abreuve  dans  les tracts , il semble  certains mots aient  été  oubliés comme honnêteté ou  intégrité  .
Et même"honnêteté  politique",  cette  affaire  est  l'illustration de  l'opacité de  certaines décisions prises  par  la  majorité  municipale.
Patrick Jarry était  persuadé  que  cette  vente  passerait  en  loucedé, une  chance  que  Camille  Bedin ait  été  à  l'affût.
      Après cette  affaire  Julien  Sage ose  tout  puisqu'il n'hésite  pas à se  présenter de nouveau   devant  les  électeurs  et  que  Patrick Jarry l’accueille à  bras  ouverts sur  sa liste, comme  si  cette affaire  était  un non-événement .
Quel mépris pour  les électeurs !  

A bientôt  si  vous  le  voulez  bien

dimanche 9 février 2020

EELV ou AES



Nous  avons  appris   dans  le  compte  rendu  du  15  octobre que  le  groupe  EELV au conseil municipal s'appelait  désormais Alternative  écologique  et  sociale.


 Ce mouvement   a  été  crée par  des  socialistes   et  écologistes  autour de  Benoît  Hamon 
En fait , en  croyant  voter  EELV, les  nanterriens  voteront  AES car  les  élus  écologistes  ont  rejoint ce  groupe , on nage  dans  le  flou le  plus  total puisque  Patrick Jarry est aussi soutenu  à la  fois  par  EELV et génération.s.
Il faudrait  donc  que les  huit conseillers municipaux écologistes  :
Lise Cortès,  Perrine Coulter, Kenzy Gauthierot, Servane Courtaux,Niels Desmoulin , Bastua Soimadoune,Alexis Martin,Julien Sage affichent  leur  vert  et   précisent s'ils  sont  EELV ou AES.
Mais  cela  ne  nous  étonne  guère  car  La  municipalité cultive  un  peu  le  secret, s'arrange  avec  certaines  obligations légales (  comptes  rendu des  débats du  conseil municipal qui  ne  sont  pas  publiés  ou disparaissent du site  de la  mairie) et  s'approprie  des  réalisations sur  lesquelles  elle  n'a aucune   influence comme les  décisions  relatives  au  Grand  Paris  ou  à la  réhabilitation de  l'ancienne  école d'architecture .
Patrick  Jarry est  connu pour  le  pouvoir  sans  partage, ce  dont  ses  alliés  politiques  semblent  parfaitement  s'accommoder . Mais ces  non-dits  seraient-ils  l'évidence  d'une  logique  de  copinage ?
A bientôt  si vous  le  voulez  bien 

 

samedi 8 février 2020

Ecriture inclusive, loghorrée militante.



Beaucoup de  membres  de  la  liste  de  Patrick Jarry se sont retrouvé-es pour  une  retraite aux  flambeaux sur le parvis  de  la  mairie à l'appel de  la  CGT et  de SUD.

300 personnes  d'après  la  CGT, combien d'après  la  police  ou  le  cabinet Occurence ? 

"Le peuple de Nanterre s'est retrouvé, hier soir, pour une manifestation aux flambeaux contre la réforme des retraites ! Habitant·e·s, syndicalistes, salarié·e·s, enseignant·e·s, parents, agent·e·s de la ville, RATP, cheminot·e·s, retraité·e·s, élu·e·s : tout le monde était là pour dire que le gouvernement doit retirer ce projet d'un autre âge, et pour dire que nous resterons ensemble malgré les tentatives de division."  (maudite  écriture  inclusive qui oblige  à décrypter un texte en  le  lisant  )

Tout  comme Marine  Le Pen  et le   Rassemblement  National,  Nadège Magnon  conseillère  municipale  PCF  qui a  écrit  ce texte s'en réfère évidemment  au  peuple. Mais  qui sont  ces  gens  de  plus  en  plus  nombreux  qui prétendent parler  au  nom du peuple  ?
Voici un petit  corpus de vocabulaire  de  la  majorité  municipale  sortante avec les  termes et expressions  qui reviennent  le  plus  souvent :
Equipe  municipale  solidaire des  luttes
Soutien
Solidarité
énergies citoyennes
ateliers citoyens
militant ou  militante engagée
justice sociale
jeunesse
Proximité
échange
écologie  (bien sûr)
Consommation éthique !!!
Droit des  femmes
Diversité
Mixité
Ville  tournée  vers  l'avenir
Transition écologique
innovation démocratique
A partir  de  çà on  peut  composer tout  seul  son  tract de  Patrick Jarry en  utilisant  bien sûr  l'écriture  inclusive .
A bientôt  si vous  le  voulez  bien

jeudi 6 février 2020

Amateurisme ou bidouillage: parcelle de l'ancienne poste rue des alouettes


Voici  le  résumé  des  débats  du conseil municipal du  10  décembre  dernier concernant  la  vente sous  contrainte du  terrain situé  40 rue  des Alouettes qui  ne  sont  accessibles  aux  Nanterriens  que  depuis  moins  d'une  semaine!!!


  Mme Dominique DEBRAS. Dans le cadre de la démarche de valorisation du patrimoine communal, la ville a mis en vente un terrain nu de 1 125 m² situé au 40/44 rue des Alouettes en imposant un cahier des charges aux candidats. Deux scénarios étaient proposés : un scénario portant sur un projet sur le terrain ville uniquement et un scénario incluant le terrain privé voisin situé au 48 rue des Alouettes. Le bien a été estimé à 900 000 euros par France Domaines sur la base d’une faisabilité globale sur les deux terrains et de 40 % de logements sociaux. A cette estimation, une majoration de 10 % a été appliquée pour une mise en vente au prix de 990 000 euros.
La ville a reçu 9 offres, dont 5 sur le scénario 1 et 4 sur le scénario 2, classés à partir d’une grille multicritère prenant en compte le programme prévisionnel, la qualité architecturale, la qualité des logements, le prix de vente et les modalités de commercialisation, la qualité de l’équipe et la complétude du dossier.
A l’issue du classement de la commission municipale pour l’immobilier, seuls 4 candidats du scénario 1 ont été retenus et ils ont été départagés par un jury composé de 3 élus et de 2 habitants réuni après l’organisation d’une réunion publique de quartier.
Le projet de la société LIVINX a été retenu en vue de construire un ensemble immobilier de 990 m² de surface de plancher.Il est à noter qu’une nouvelle estimation de France Domaines en septembre 2019 a porté la valeur du terrain à 1,2 million d’euros avec une marge de plus ou moins 10 %, soit une estimation basse de 1 080 000 euros proche du prix de cession.
Il est proposé au Conseil municipal d’autoriser la cession de ce terrain nu et d’autoriser Monsieur le Maire à signer l’acte de cession au profit de la société LIVINX.

M. Alexandre GUILLEMAUD. Monsieur le Maire, vous proposez de vendre un terrain municipal où était située l’ancienne Poste du quartier du Plateau Mont-Valérien dans la rue des Alouettes dans le but de construire un projet validé en commission composé de 14 appartements et 4 maisons. Il est dommage de construire autant de logements sur un petit terrain et notamment d’y construire, au droit de la rue, un immeuble de 3 étages. Cette partie de Nanterre est une zone pavillonnaire et cet immeuble fera donc un peu tache dans cette rue. Il aurait d’ailleurs été utile de construire un immeuble plus petit, à l’instar des pavillons du quartier, afin de ne pas détruire ce tissu pavillonnaire tant aimé par les habitants.
Je vous remercie.

Mme Marie TRAN. Merci, Monsieur le Maire. Vous nous parlez, dans votre délibération, d’une commission municipale des projets immobiliers. Je n’ai pas trouvé de vote dans cette assemblée d’une telle commission municipale. Est-elle, de ce fait, légale ? Vous n’avez pas voulu m’en communiquer le compte rendu, j’en prends acte.
Il me semble pourtant que les ventes de biens municipaux doivent passer en commission d’appels d’offres. Ou alors, vous avez changé vos règles.
Vous nous parlez de plusieurs réunions pour lesquelles aucun compte rendu n’est communiqué en annexe, sauf une. Je tiens à montrer ce compte rendu à l’assemblée. Il s’agit d’un document manuscrit sur un bout de papier, sans en-tête, fait à la va-vite. Cela fait très sérieux.
Quant au respect du PLU, vous mettez une contrainte de zone UD pour le terrain que vous voulez vendre sur un secteur en zone UDA, quelle garantie avez-vous réellement vous assurant qu’aucun permis de construire modificatif ne sera déposé par le promoteur lui permettant de construire davantage comme le permet la zone UDA ? Pourquoi n’avez-vous pas au préalable fait une modification du PLU en ce sens ?
Enfin, vous annoncez un écart de prix faible. Entre 1,2 million d’euros, dernière estimation en date, et 990 000 euros, le prix initialement conclu, il y a 210 000 euros. Pour vous, est-ce peu ? Il y a bien quatre zéros dans ce chiffre. Cela représente 174 SMIC.
Quand on prétend défendre les travailleurs, quand on prétend défendre les précaires, je trouve que c’est très hypocrite. C’est vrai que pour un pavillon que vous aviez voulu vendre rue des Anciennes Mairies, vous n’en étiez pas à cela près.

Nous vous demandons donc de retirer cette délibération du Conseil municipal et de la proposer ultérieurement, une fois qu’elle sera faite en bonne et due forme. Je suis sûre que le Préfet sera très intéressé, une nouvelle fois, par vos méthodes et par votre façon de brader les biens municipaux dans un contexte budgétaire resserré que vous ne cessez pourtant de dénoncer.
Je vous remercie.
M. le Maire. Je comprends que cela vous embête, Madame Tran, que ce petit projet ait été fait, comme quasiment dans aucune ville en France. Lorsque la ville veut vendre un terrain qui lui appartient, elle lance un appel d’offres sur la base de la première estimation des Domaines qui était de 900 000 euros. Elle a demandé à tous les compétiteurs de remettre une offre. Puis, la ville a présenté les offres qui étaient conformes au cahier des charges aux habitants du quartier. Il y a eu un débat, au cours duquel les habitants du quartier ont pu s’exprimer sur les projets. A la fin de ce débat, la ville de Nanterre a indiqué aux habitants qu’elle créerait un jury composé de 3 élus et 2 habitants. Il a été proposé à tous les habitants souhaitant participer à ce jury de déposer un bulletin avec leur nom et on a tiré au sort les 2 habitants. Cela ne se fait nulle part en France.
Ce projet a été choisi par 3 élus et 2 habitants dans une transparence totale, alors que la ville n’est absolument pas obligée d’avoir de tels procédés pour vendre un terrain municipal. D’ailleurs, actuellement, des députés En Marche ! à l’Assemblée nationale demandent au gouvernement d’interdire la vente aux enchères des terrains municipaux, puisqu’ils considèrent à juste titre que cela participe de la spéculation immobilière. Notamment dans les espaces métropolitains, pour tenter de peser sur la spéculation immobilière, il ne faut pas que les communes, les Conseils départementaux ou les régions commencent eux-mêmes à faire flamber les prix en mettant aux enchères.
Vous n’en faites pas partie, mais heureusement, des gens commencent à se préoccuper de la spéculation immobilière qui est la grande question qui crée des difficultés majeures dans l’ensemble de la métropole parisienne.
Ce petit projet est assez joli. Il sera mis en œuvre et la ville de Nanterre a demandé un niveau de construction moindre que ce que permet le PLU. Il n’y aura pas de permis modificatif pouvant changer le volume. On ne peut pas changer les permis de construire ainsi. Peut-être l’ignorez-vous, mais les permis modificatifs ne permettent pas de changer à ce point les choses.
Je vous propose de passer au vote.
L’ensemble des Élus ayant pu voter, nous publions les résultats :
- Pour : 40.
- Contre : le groupe « Nanterre Ensemble ».
- Abstention : Mme Morain et Mme Edorh.
Lorsque  le  maire  dit: 

Il n’y aura pas de permis modificatif pouvant changer le volume. On ne peut pas changer les permis de construire ainsi. Peut-être l’ignorez-vous, mais les permis modificatifs ne permettent pas de changer à ce point les choses.

Il ne  dit  pas  la  vérité:

Dés  qu'un  permis  de  construire  a  été  purgé d'éventuels recours, le  bien  peut  être  vendu avec  le  permis  de  construire  et  un   permis  de  construire  modificatif qui  doit  respecter   le PLU peut  être  déposé . Si  le  promoteur  ne  respecte  pas  les  contraintes imposées  par  la municipalité plus  restrictives  que  le  PLU imposées  pour  la  ventre  du terrain et dépose  un nouveau permis, la  mairie  peut le  refuser mais  dans  ce cas, le  promoteur  ira  au tribunal administratif et  la  mairie  perdra. Le  seul  moyen  d'exiger  des restrictions  sur  le  permis  de  construire  aurait  été  de  modifier  le  PLU par  un  vote  au conseil  municipal. La  parcelle  est  en  zone  UDa  et  la mairie  a  imposé  de  contraintes  encore  plus  restrictive  que  la  zone UD .

Cela  révèle  de  la part  de Patrick Jarry  un certain  amateurisme avec  cette obsession de  vouloir  imposer  40% de  logements  sociaux  par  programme immobilier dans  une  ville  qui comporte  plus  de  50% de  logements  sociaux.  sur  l'ensemble  du  parc  immobilier. 
A bientôt  si  vous  le  voulez  bien.

lundi 3 février 2020

Enfin ! (1)


 Nous avons cherché  désespérément la  liste  que  Patrick Jarry doit  présenter  aux  municipales. Heureusement nous  avons  trouvé  sur  le  compte  Facebook de  Nesrine  Rezzag Bara candidate  du PS sur  la  liste  de  Patrick Jarry, ce compte  rendu  pour  le  moins  dithyrambique  de  la soirée  de  présentation de l'équipe  de  Patrick Jarry aux prochaines  élections  municipales, le  30  janvier.

"Malgré les chaises ajoutées, beaucoup de gens sont restés debout. Plus de 400 personnes ce jeudi 30 janvier dans le hall de la salle des Congrès en mairie. Patrick Jarry a réussi la présentation de son équipe et de ses engagements. Vidéos, témoignages, interview se sont succédé durant deux bonnes heures. Les 55 candidats sont bien à l’image de Nanterre et de tous ses quartiers. Une très grande diversité d’âges, de parcours, d’origines, d’activités. Très remarquée aussi, l’entrée en force de la société civile, avec 26 candidats, dont 16 responsables d’associations locales. Les messages de soutien apparus sur le grand écran ont fait un tabac : ceux du coach de Nanterre 92, Pascal Donnadieu, du boxeur Bilel Jkitou, du footballeur Abdoulaye Diaby, de la journaliste Amina Kalache, de l’universitaire Camille Debras. L’intervention du maire a soulevé beaucoup d’enthousiasme. Patrick Jarry a eu ces mots :« Notre projet pour Nanterre est un projet sérieux, travaillé, qui a du souffle, qui porte de l’espérance, qui consiste à prendre des engagements précis, concrets, évalués, et chiffrés."
Donc   8  candidats du Parti socialiste :  Didier Debord, Joseph Nonga, , Vincent Soulage,Samia Saidj Thérèse NGimbous-Batjôm, RachidTayeb, Nesrine Rezzag-Bara,Stéphanie Lamora. Seuls  les  trois  premiers ne  faisaient  pas  partie de l'ancienne  équipe.

8 candidats  écologistes: Lise Cortès,  Perrine Coulter, Kenzy Gauthierot, Servane Courtaux,Niels Desmoulin , Bastua Soimadoune,Alexis Martin,Julien Sage .Les  deux  derniers faisaient  partie  de  l'ancienne  équipe.Au moins  eux  ne  bouleverseront  pas  la  campagne.
"Nous avons décidé de rejoindre la liste d'union de la gauche car nous avons estimé que c'était le meilleur moyen de peser sur la politique communale afin de la rendre plus écologique. Nous avons eu pour cela des engagements programmatiques forts et ambitieux sur le développement du vélo, de la végétalisation de la ville, de l'augmentation du bio dans les cantines, etc."

On  peut  rêver: la  ville  n'a jamais  aussi été bétonnée  que  depuis  6  ans  et les  pistes cyclables  ont  été  conçues  par  des  gens  qui ne  sont  sans  doute  jamais montés  sur  un  vélo.(NDLR) 

 8  candidats du PCFNeriman Celebi, Lucie Champenois, Laureen Genthon, Erwan Hingant, Jean-Luc Jathieres, , Éric Solas,Nadège Magnon, Patricia Penture. Seules  les deux  dernières  faisaient  partie  de  l'ancienne  équipe. Le  compte  Facebook du  PCF soutient très activement  Patrick Jarry  qui aurait pourtant pris  ses distances  avec  le  parti, comprend  qui peut...

26 candidats  de  la  "société  civile" avec  les  fameux  candidats qui s'étaient  proposés et  ont  été   désignés  par  l'assemblée  citoyenne... On y retrouvera  sans  doute  des  anciens.
Restent 5 candidats   4 candidats  pour  Génération.s: Caroline Cor, Thierry Denois, Emmanuelle Fossati et Alexis Gonin. Mais  qui  est  le  55 ème ?
Patrick Jarry évidemment ... qui  donne  depuis  le  début  de  la  campagne  avec  son affiche" la  passion de  Nanterre" "sociale, solidaire  écologique "   dans  le plus  parfait  culte  de  la  personnalité:  aucune  référence  à son  équipe  sur  son affichage.


Une  équipe  bien  marquée à gauche (avec  une  grand  absente  La  France Insoumise) qui a  opportunément  fait  de  l'écologie  son crédo.
A la  lecture  des comptes  Facebook des  soutiens  affichés  de  Patrick Jarry ,on se  croirait  revenu au  XX ème siècle !
A bientôt , si  vous  le  voulez  bien.