Nanterre est un bastion communiste depuis 1935 , trente ans après la chute du mur de Berlin et en cette période de dégagisme , on peut s'inquiéter de l'avenir d'une municipalité dont la majorité est encore grandement constituée de membres du Parti communistes souvent masqués sous l'étiquette bien pratique " société civile" . En accueillant dans sa dernière équipe des membres d'associations généreusement arrosées par la ville de Nanterre, Patrick Jarry espère garder la place forte mais pour combien de temps lorsque l'on voit qu'il a été élu avec 17 % des suffrages des électeurs inscrits et un taux d'abstention de 66%.

Un véritable affront au non renouvellement des mandats qui malheureusement finit par créer ,comme dans toutes les communes où les maires multiplient des mandats successifs des réseaux d'influence, du copinage, des délits de favoritisme et l' arrosage systématique de certaines associations à l'approche des élections et même en cours de mandat. Le décès du jeune Nahel a hélas aussi montré que le clientélisme et l'attitude pourtant conciliante de la municipalité avec certains auteurs d'"incivilités" n'avaient pas empêché des écoles d'êtres incendiées et des équipements publics d’être détruits. Comme chacun des maires de cette ville Patrick Jarry a démissionné à mi-mandat et désigné son successeur qui comme lui n'appartient à aucun parti ( rires)...



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jeudi 27 février 2020

Nanterre info décryptage ( 3)

Non Patrick Jarry n'a rien a  voir  avec le projet  de  réhabilitation de  l'ancienne  école  d'architecture par  le  pôle Léonard  de  Vinci.
Tout , dans  cet article pourtant  le  laisserait  supposer. Les  locaux  sont  sur un terrain propriété  de  l'état et  un  appel  à projets  a  été  lancé .
Le  Parisien retrace  le  parcours  de  cette  réhabilitation.
Lire aussi ici.
Pourquoi le  maire  de  Nanterre tient-il tant  à ce que  soit  respecté  le  bâtiment  de  Jacques  Kalisz ?
D'abord,  Jacques  Kalisz  a  laissé une  forte  empreinte  à Nanterre. Cet architecte qui faisait  partie  de l'Atelier d'urbanisme  et  d'architecture  qui  prônait  le " brutalisme architectural "où le  béton naturel était  roi  a  beaucoup réalisé  d'ouvrages  dans  l'ancienne  ceinture  rouge.
 Mais  c'est  aussi  l'esprit  de  parti  qui resurgit  car  Jacques  Kalisz  était  un militant  communiste,de quoi faire  resurgir  les  vieux  démons de  Patrick Jarry, grand  amateur  de  béton.

Réalisations  de  Jacques  Kalisz   à Nanterre
 le  groupe  d'immeubles  Liberté  Egalité Fraternité
Le Vallona

Central parc
Le  foyer  Maurice  Ravel
Dormez  bien et  bonjour chez  vous

lundi 24 février 2020

Patrick Jarry agent immobilier (1)

Nous  avions montré  comment  la  municipalité allait peut-être   rouler  dans la  farine  les  riverains  de  la  rue  Saudmont  à propos  de la  construction d'un groupe d'  immeubles  au 40 rue  des  Alouettes c'était ici 
 Aujourd'hui nous  nous  intéressons à ce  permis  de  construire:
Il s'agit du projet Immobilière d'Ile de France avenue Georges Clemenceau qui avait  donné lieu à cette  réunion en  2017:
Toujours  le  même  scénario:  une  mascarade  de  concertation, deux  habitants  tirés  au sort et  une décision prise  au cours  d'une  réunion après un vote à la  majorité  avec une  voix qui compte  double  , celle  de  Patrick Jarry. Mais  comme  par  hasard  tous  les  documents  comme ceux  que  nous  publions , qui étaient  disponibles  sur  le  site  de  la  Mairie  avaient  mystérieusement disparu du site après la réunion du 7 septembre.
C'est ce  projet   qui avait été  choisi:


A Nanterre  nous  avons  un  maire  en  béton .
A bientôt si vous le voulez bien

samedi 22 février 2020

Vente de l'école du Plateau à La mosquée Ibn Badis(suite)


Comment  les  élus  par  clientélisme  parfois  se  jouent  de  la  la laïcité . Nanterre  avec  Patrick Jarry  et  la  vente  de  l'ex  école  du  plateau  à  l'institut  Ibn Badis  en est  un  exemple
Un article  de  Figarovox
Mosquées : comment les élus contournent la loi de 1905 Par Jean-Christophe Moreau (publié  en  2015)
Spécialiste de l'histoire du droit, diplômé de l'École des hautes études sciences sociales et de la Faculté de droit et de sciences politiques de l'université Aix-Marseille III. Il a co-écrit avec Isabelle Kersimon, Islamophobie la contre-enquête (Edition plein Jour)

        Bien que la loi de Séparation des Églises et de l'État prévoie expressément que la République ne salarie ni ne subventionne aucun culte, ce principe connaît de nombreuses dérogations. Ainsi les municipalités peuvent-elles prêter leur concours à l'édification de nouveaux lieux de culte au moyen de trois mécanismes distincts: en garantissant les emprunts contractés par les associations religieuses, en accordant des subventions pour financier la construction des parties «culturelles» des édifices cultuels, et, last but not least, en mettant à disposition des terrains constructibles par la conclusion de baux emphytéotiques administratifs cultuels. Les municipalités peuvent-elles prêter leur concours à l'édification de nouveaux lieux de culte au moyen de trois mécanismes distincts.
           Dans un rapport rendu public le 18 mars, le sénateur Hervé Maurey (UDI) propose d'aller plus loin et demande, parmi sept mesures «destinées à faciliter les relations entre les pouvoirs publics locaux et les cultes dans notre pays», l'autorisation pour les collectivités locales de conclure des baux emphytéotiques avec option d'achat au profit des associations religieuses. Or, cette proposition pose problème car le montant symbolique du loyer d'un bail emphytéotique est précisément supposé être la contrepartie de la cession future du droit de propriété du bâtiment construit (aux frais de l'association) au bénéfice la collectivité. Présentée comme un moyen idéal de désamorcer «les bombes à retardement» que sont les baux emphytéotiques cultuels, la solution de «l'option d'achat» présage surtout d'une énième offensive contre le principe de Séparation des Églises et de l'État.

La Séparation des Églises et de l'État: un mirage juridique

          En 1905, la règle de non subventionnement des cultes était regardée comme une règle vertueuse. Supprimer le budget des cultes, c'était alors rompre le lien organique entre l'État est les Églises: l'interdiction témoignait à la fois de l'avènement d'une société sécularisée et de l'émancipation politique des autorités religieuses.
Longtemps considérée comme la pierre angulaire du principe de laïcité, cette règle est désormais perçue comme un handicap politique par de nombreux élus locaux. Face à la vitalité du culte musulman (et dans une moindre mesure du culte évangélique), nombre d'édiles voient dans la loi de 1905 une source d'inégalités entre les cultes anciens et «nouveaux» , inégalités qu'ils dénoncent avec d'autant plus de conviction qu'elle représente à leurs yeux un manque à gagner électoral.
        Tandis qu'au plan national, on lui reproche d'encourager le maintien de l'islam sous influence étrangère, et plus précisément de contraindre les fidèles à accepter des financements en provenance de pays connus pour leur interprétation rigoriste des préceptes coraniques.
Longtemps considérée comme la pierre angulaire du principe de laïcité, cette règle est désormais perçue comme un handicap politique par de nombreux élus locaux. Lancée par le célèbre rapport Machelon en 2006, cette fronde des élus locaux contre la loi de 1905 a déjà porté ses fruits devant le Conseil d'État (arrêt du 19 juillet 2011, Mme Vayssière) et le Conseil constitutionnel (QPC du 21 février 2013, décision n°2012-297) puisque ces derniers ont «assoupli» la règle de non subventionnement des cultes au motif qu'elle aurait connu trop de dérogations pour avoir valeur constitutionnelle. Les Hautes juridictions ont effectivement jugé, contre la lettre et l'esprit de la loi de 1905, que l'obligation de neutralité religieuse de l'État était un accessoire du principe constitutionnel de laïcité et qu'il incombait avant tout aux autorités publiques de garantir la liberté de religion, y compris en soutenant éventuellement la construction de nouveaux lieux de culte pour compenser les difficultés financières d'une communauté religieuse.
           On est ainsi passé en un siècle de l'idée d'une Séparation indispensable des Églises et de l'État à l'assimilation de la satisfaction des besoins religieux à une mission d'intérêt général .Ce travestissement du principe de laïcité est d'autant plus problématique que les municipalités ont en pratique un pouvoir d'appréciation quasi-discrétionnaire pour juger de l'existence d'un «intérêt public local» en matière de lieux de culte.
Au risque de voir l'intérêt général sacrifié au profit du calcul électoral, et d'autoriser les élus locaux à s'immiscer dans l'organisation du culte musulman en privilégiant certaines associations plutôt que d'autres. Les Hautes juridictions ont effectivement jugé, contre la lettre et l'esprit de la loi de 1905, que l'obligation de neutralité religieuse de l'État était un accessoire du principe constitutionnel de laïcité.

 La tentation néo-concordataire chez les élus locaux 

D'après l'enquête TNS/SOFRES réalisée pour le rapport Maurey, 59% des maires seraient hostiles à toute modification de la loi de 1905 qui viserait à autoriser le financement public des nouveaux lieux de culte, tandis que 29 % ne s'opposeraient pas à un système de co-financement État/communes et organisations religieuses. L'enquête révèle également que les sollicitations pour la construction de nouveaux édifices cultuels concernent essentiellement le culte musulman, confirmant ainsi la tendance observée au cours des dernières décennies .
Les sollicitations pour la construction de nouveaux édifices cultuels concernent essentiellement le culte musulman. Mais lorsque les élus sont directement concernés par l'implantation de nouveaux lieux de culte, en particulier lorsqu'il est question de l'islam, le souci de neutralité s'efface au profit d'un volontarisme municipal évident. Sur 190 lieux de culte musulmans en chantier (ou inaugurés depuis 2011), on constate que 114 projets ont été rendus possibles grâce à la cession d'un terrain municipal (dont 76 terrains vendus après déclassement et 38 terrains mis à disposition par bail emphytéotique administratif).         Tout porte donc à croire que les municipalités -toutes tendances politiques confondues à l'exception du Front national- sont en passe de devenir les premiers bailleurs fonciers du culte musulman.   
   Ainsi le projet de grande mosquée de Tours a-t-il débuté grâce à une vente de terrain à un prix dérisoire (7,5 €/m2) et une promesse de subvention «culturelle» à hauteur de 2,5 millions d'euros, malgré l'endettement record de la ville. De même, la municipalité d'Évreux a voté la mise à disposition d'un terrain de 5000 m2 pour un euro symbolique au profit du projet de l'Union cultuelle musulmane d'Évreux. À Nantes, la mosquée Assalam (inaugurée en 2012) a été construite sur un terrain vendu par la municipalité, tout en bénéficiant d'une subvention «culturelle» de 200 000 euros et d'une garantie d'emprunt à hauteur de 346 800 euros. Autant d'exemples qui invitent à relativiser les discours catastrophistes d'Edwy Plenel sur un pays en «guerre contre la visibilité de l'islam»
Au lieu d'ajouter de nouvelles dérogations à la loi de 1905 comme le préconise le rapport Maurey, on aimerait que cette fuite en avant cède la place à un temps de réflexion sur la finalité politique de ces accommodements en commençant, conformément au souhait de certains élus socialistes, par «commander un audit national sur l'ensemble des financements publics en faveur des cultes». À l'heure où il est question d'une réforme transparente de l'islam de France, il serait peut-être temps de méditer les réflexions du théologien Alexandre Vinet sur la Séparation des Églises et de l'État:
«Si l'on nous demande: Que voulez-vous que la religion devienne, sans l'appui de l'État? Nous répondrons simplement: Qu'elle devienne ce qu'elle doit devenir; qu'elle vive si elle a de quoi vivre; qu'elle meure si elle doit mourir S'il était vrai que la religion ne dût pas survivre à ses rapports artificiels et forcés avec l'État, s'il était vrai seulement que sa condition dût empirer par le fait de cette séparation, autant vaudrait, dès cette heure, l'abandonner, et chercher dans quelque vieille erreur ou dans quelque jeune système la consolation de cette misère intime et profonde que, jusqu'à ce jour, à l'aide d'une sage politique, elle avait si doucement, si complaisamment bercée.»

Un texte qui devrait  intéresser Patrick Jarry, s'il prenait  la  peine  de  le lire, il devrait  aussi  méditer  le  texte  de  ce  tweet : Le  "présence  en  force"  est  surprenant
 
A bientôt  si vous  le  voulez  bien

jeudi 20 février 2020

Nanterre info décryptage (2)










Comme  d'habitude Patrick Jarry détourne  une information à son  avantage et  pratique la désinformation, le  Parisien nous  livre  une  autre  version bien  plus  proche  de  la  réalité.
Le directeur  du théâtre Philippe Quesne, qui va  démissionner, lui,  n' entretient  pas  les meilleures  relations  avec Patrick Jarry.


"Ciao ! C'est pas ça la gauche !" a déclaré Philippe Quesne au quotidien Libération . Visiblement assez remonté, Philippe Quesne ne veut plus travailler avec la mairie de la ville.
Patrick Jarry, le maire DVG (ex-PCF), "m’a tout de suite dit qu’il ne comprenait pas ce qu’on programmait et n’a cessé de formuler un mépris artistique absolu envers nous"


"Une ligne artistique qui n'a pas semblé plaire à la mairie, qui, bien qu'elle ait reconnu de "belles créations", reproche une trop grande déconnexion avec le territoire, les habitants et les associations. Et ce malgré Atlas, une des créations participatives proposées par les Amandiers qui avait mobilisé 100 habitants de la ville. Des créations "trop rares" selon la mairie.
A la   mairie les vieux  réflexes  staliniens du PCF des  années  soixante  ressurgissent: il faut  offrir  l'art  aux  classes  populaires.  Pour  Patrick Jarry  qui ne prend évidemment  en  exemple que    des communes  à direction communiste :"le lien entre le Théâtre des Amandiers et Nanterre, sa population, ses acteurs culturels s’est beaucoup affaibli. A titre d’exemple, on notera que la proportion de spectateurs Nanterriens est tombée à 10%, alors que la part du public originaire de la ville est de 41% au Centre dramatique national de Montreuil, de 38% au Théâtre Gérard Philippe de Saint-Denis, de 36% au théâtre de la Commune d’Aubervilliers".
Donc  le  maire  de  Nanterre grand  amateur  de  Manu Chao et formaté  par  des  années de  militantisme  au  PCF, a  sa  propre  vision de l'art qui  semble   éloignée  de  celle de Philippe  Quesne qui quittera  le  théâtre  fin  2020  . Qu'en  sera-t-il  avec  le  prochain directeur ? devra-t-il être  aux  ordres.
A bientôt  si  vous  le  voulez  bien  

mercredi 19 février 2020

Vente de l'ancienne école communale du plateau à l'institut Ibn Badis



Voici le  détail des  délibérations  concernant  les  délibérations  du  conseil  municipal quant  à  la  vente  du terrain et  des  bâtiments  adjacents  à  l'institut Ibn Badis centre  culturel et  cultuel puis  qu'il regroupe  activités  d'enseignement  et  mosquée.

192. Approbation de la convention entre la Ville de Nanterre et l’association Irchad Institut Ibn Badis sur la cession des locaux communaux situés 229/231 avenue Clemenceau à Nanterre

Mme Dominique DEBRAS. L’association Irchad Institut Ibn Badis a fait part à la ville de Nanterre des difficultés qu’elle rencontre pour accueillir dans de bonnes conditions l’ensemble des personnes qui fréquentent la mosquée de l’Institut au 227 avenue Clemenceau.
Les locaux dédiés aux offices religieux s’avèrent trop exigus, ce qui a entraîné à plusieurs reprises des situations de tension aux abords de la mosquée.
Par courrier en date du 29 mai 2019, le Préfet des Hauts-de-Seine a demandé au Maire d’accompagner l’association au mieux dans sa recherche de solutions afin d’accueillir son public dans des conditions adéquates.
En septembre, le Maire a donc donné son accord, afin que l’association puisse acquérir les locaux communaux situés au 229/231 avenue Clemenceau, occupés, en partie, par l’AFPA, celle-ci ayant fait part de son souhait de quitter les lieux en 2020.
La Ville et l’association vont donc inscrire cet accord via une convention définissant les modalités d’élaboration de ce projet de cession.
Il est donc proposé au Conseil municipal d’approuver cette convention.

Mme Maguy EDORH.  Notre groupe ne prendra pas part au vote de cette délibération, parce que le contenu est vidé de son sens. D’abord, nous n’avons pas eu une copie des échanges de courriers dont vous faites mention dans la délibération entre le Préfet et le Maire. Il n’y a aucune indication sur l’identité personnelle du signataire représentant l’association Ibn Badis. Serait-ce l’actuel agent communal ?
Nous n’avons aucune indication précise du prix de cette cession. L’évaluation des domaines ne nous est pas communiquée.
Ensuite, concernant les locaux communaux, avez-vous fait une étude préalable pour savoir l’accroissement de la population de ce quartier ? N’y aurait-il pas une utilité d’intérêt général ?
Merci.

Mme Camille BEDIN. Bonsoir à tous. Sur ce point important et cette délibération attendue par une grande partie des Nanterriens, et je pense évidemment à la communauté musulmane, je dirai d’abord qu’une partie de mon groupe votera favorablement cette décision. J’en fais partie. Une autre partie ne prendra pas part au vote pour les raisons que Maguy Edorh vient de donner à l’instant.
Je voudrais compléter en vous disant ma satisfaction sur le fait que sur le fond, ce dossier, qui dure depuis un certain temps, trouve, pour une raison qui n’échappe à personne, enfin une avancée ce soir.
Sur la forme, en revanche, je voudrais exprimer notre insatisfaction collective face à la façon dont vous avez fait avancer ce dossier. Très vite, trop vite. Là encore pour les mêmes raisons qui sont évidentes, vous avez voulu traiter ce sujet par-dessus la jambe. Il nous manque un certain nombre de pièces, nous le regrettons. Nous aurions également souhaité trouver dans ce dossier des éléments descriptifs sur la destination des espaces composant l’ancienne école. Nous aimerions avoir des réponses sur le stationnement automobile qui est un vrai sujet dans le quartier et que nous avons déjà évoqué à plusieurs reprises.
Vous parlez, dans la délibération, de démarches que vous comptez entreprendre pour solliciter les Maires des communes avoisinantes sur ce qu’ils font pour favoriser l’accueil et le culte de la communauté musulmane dans leur ville. Je m’étonne que cela n’ait pas été fait avant et j’aimerais savoir ce que vous comptez entreprendre sur ce sujet qui est très important.
Je veux aussi attirer l’attention de l’ensemble du Conseil sur le fait que d’autres cultes présents dans la commune sont en attente de réponses. Je pense au CCJN qui est locataire d’une partie des anciens bains-douches et qui souhaite la construction d’un muret. Je sais qu’enfin, il y a un début de réponse, mais ce n’est toujours pas concrétisé. Ils souhaiteraient également s’agrandir. Le sujet a été abordé. Là aussi, je soumets cette demande en Conseil.
Je voterai favorablement, parce que nous attendions une réponse depuis longtemps et qu’elle est sur la table. Je m’inquiète comme mes collègues qui ne prendront pas part au vote de la façon dont cela est fait. J’espère que l’association Irchad ne sera pas victime de fautes ou de manquements dans la complétude du dossier.
Je vous remercie.
M. le Maire. Le courrier dont nous faisons état, adressé au Préfet, a été envoyé à M. Guillemaud et Mme Tran, parce qu’ils l’ont demandé. Je suis un peu surpris que vous osiez mettre en doute un propos écrit du Maire qui dit, dans une délibération, que le Préfet lui a écrit une lettre. Je trouve que, de la part d’élus municipaux, cela n’est pas très glorieux ni très réjouissant quant à l’opinion que vous pouvez avoir des documents municipaux.
Je comprends que vous soyez embêtée, mais lorsque les demandes sont faites par les associations et que nous répondons dans les six mois qui suivent la demande, je crois que nous sommes dans notre rôle. Evidemment,  il s’agit d’une convention entre la ville de Nanterre et l’association Irchad. Toutes les évolutions, par la suite, se font avec l’estimation des Domaines, car c’est la loi. Nous l’avons fait précédemment et nous le ferons toujours en la matière.
Je vous propose de passer au vote.
L’ensemble des Élus ayant pu voter, nous publions les résultats :
- Pour : Unanimité des votes exprimés.
- Contre : 0.
- Abstention : M. Gauché-Cazalis et M. El Ghozi.
Le groupe « Gauche Républicaine et Socialiste », Mme Garel, M. Marchal, Mme Morain, Mme Maufrais, Mme Régis, M. Ripoteau, Mme Tran et Mme Edorh ne prennent pas part au vote


 Voilà un  précédent unique, une  école  de  la  République  va  être  vendue  à une  association religieuse par  une municipalité  communiste ou  presque plus  , Marx ("la  religion , c'est  l'opium du  peuple " ) et Bakounine  ( "Si Dieu existait, il faudrait  le  supprimer ") doivent  se  retourner  dans  leur  tombe.
 Dans  d'autres  villes  il ne  s'agissait  que  de terrains.
Osons  espérer  que  la  devise  Liberté  Egalité  Fraternité  ne sera  pas effacée  ou remplacée et  que  le  bâtiment classé  au  patrimoine  ne  sera  pas  rasé,  peut-être la  Sociéte d'Histoire  de Nanterre réagira-t-elle ?
Est-ce  par  clientélisme envers  une  communauté à  l'approche  des  élections   que  le  maire  Patrick Jarry a  choisi de  vendre  des  locaux, il  aurait  pu aussi  bien  faire  en sorte  que  la  commune  les  loue et  que  penser  de  cette  réponse lamentable:

....mais lorsque les demandes sont faites par les associations et que nous répondons dans les six mois qui suivent la demande, je crois que nous sommes dans notre rôle.


Visiblement peu  importe  le  fond  de  l'affaire,  seule  la  forme  importe .
A bientôt si vous  le  voulez  bien
Quand  connaîtrons  nous  la  liste  de  Paaaaatrick, fera-t-il durer  le  suspense  jusqu'au  27  février date  tampon ?
A bientôt si vous  le  voulez  bien



lundi 17 février 2020

Nanterre Info décryptage (1)

 Rappelons  que  seul dans  le  bulletin municipal de  Nanterre, le  maire  continue  d'écrire  un  éditorial dans la période  de  6 mois qui  précèdent  un scrutin électoral. Beaucoup de  maires  renoncent  car  si  jamais on prouve que  le  contenu de  l'éditorial pouvait  être  assimilé  à de  la  propagande,  leur élection , s'ils  sont  élus  peut être  invalidée. Dans  toutes les  communes  voisines , l'éditorial du bulletin municipal  est  signé  d'un  vague "  La  rédaction "et  aborde des  sujets  d'ordre  général .
Comme  d'habitude  , Patrick Jarry  détourne une information à son avantage et  ce  n'est  pas  la  seule  fois.
 Dans  son  éditorial Patrick Jarry se  félicite de  la  sixième  place  de  Nanterre  dans  le  classement  du  Journal du Dimanche, mais  ce  classement  n'est  fait  qu'à partir  des  résultats  de  l'INSEE et  n'utilise  que  des  données  quantitives  comme  l'explique Thierry ­Saussez, président de l'association Villes et villages où il fait bon vivre. 
"Il n’y a pas d’élément déclaratif de ressenti des habitants et, à titre individuel, l’un pourra considérer mal vivre dans une ville bien classée, ou inversement", "Nous avons privilégié des données 100 % quantitatives et objectives, seule façon de comparer.


Ces critères relèvent 8 catégories : qualité de vie, sécurité, transports, commerce, services, santé, éducation, sports, et loisirs, solidarité. 151 concernent directement les communes et 31 (ceux liés à la sécurité) leur département.La  sécurité  étant  un des  soucis  majeurs  de  beaucoup de  nanterriens.

Pour chaque critère, les communes obtiennent un certain nombre de points en fonction d'une proportion (par exemple, taux de natalité) ou d'une distance (par exemple, commerce le plus proche).
Mais  si l'on veut  accéder  aux  résultats  détaillé  tout  est  ici :
 Il est  plus  simple d'aller  sur  Mr Google  pour  avoir  le  ressenti des  habitants de  Nanterre
Lorsque  Patrick Jarry écrit:
 "Une  chose  est  sûre, pour qu'il fasse  bon vivre dans  une  ville, cela  nécessite  un service  communal très  présent, actif  et  performant ", là on rit  un  peu.
Les  nanterriens  ont  apprécié la  présence  de  ces services  pendant  les  dernières  grèves.
Quand  connaîtrons  nous  la  liste  de  Paaaaatrick, fera-t-il durer  le  suspense  jusqu'au  27  février date  tampon ? En attendant, un  ex-élu socialiste Zacharia Ben Amar visiblement écarté par  le  maire soutient la  liste  de  Adam Oubuih (LREM), tout  comme le  Parti Écologiste de François de Rugy et celui du Mouvement Radical, en la personne de Maika Ngatsing, Nanterrienne depuis plus de vingt ans.
Le  navire  Patrick Jarry prendrait-il l'eau?ce dernier   a visiblement  choisi d'écarter  les  politiques en  leur  préférant ( c'est dans  l'air  du  temps) les citoyens  choisis  par  des  "assemblées  citoyennes" apparemment  plus  malléables et  plus  enclins à accepter les  décision d'un seul  homme et peu allergiques  au  culte  de  la personnalité, un vieil héritage de  jeunesse de  Patrick Jarry  .
A bientôt, si  vous  le  voulez  bien . 

jeudi 6 février 2020

Amateurisme ou bidouillage: parcelle de l'ancienne poste rue des alouettes


Voici  le  résumé  des  débats  du conseil municipal du  10  décembre  dernier concernant  la  vente sous  contrainte du  terrain situé  40 rue  des Alouettes qui  ne  sont  accessibles  aux  Nanterriens  que  depuis  moins  d'une  semaine!!!


  Mme Dominique DEBRAS. Dans le cadre de la démarche de valorisation du patrimoine communal, la ville a mis en vente un terrain nu de 1 125 m² situé au 40/44 rue des Alouettes en imposant un cahier des charges aux candidats. Deux scénarios étaient proposés : un scénario portant sur un projet sur le terrain ville uniquement et un scénario incluant le terrain privé voisin situé au 48 rue des Alouettes. Le bien a été estimé à 900 000 euros par France Domaines sur la base d’une faisabilité globale sur les deux terrains et de 40 % de logements sociaux. A cette estimation, une majoration de 10 % a été appliquée pour une mise en vente au prix de 990 000 euros.
La ville a reçu 9 offres, dont 5 sur le scénario 1 et 4 sur le scénario 2, classés à partir d’une grille multicritère prenant en compte le programme prévisionnel, la qualité architecturale, la qualité des logements, le prix de vente et les modalités de commercialisation, la qualité de l’équipe et la complétude du dossier.
A l’issue du classement de la commission municipale pour l’immobilier, seuls 4 candidats du scénario 1 ont été retenus et ils ont été départagés par un jury composé de 3 élus et de 2 habitants réuni après l’organisation d’une réunion publique de quartier.
Le projet de la société LIVINX a été retenu en vue de construire un ensemble immobilier de 990 m² de surface de plancher.Il est à noter qu’une nouvelle estimation de France Domaines en septembre 2019 a porté la valeur du terrain à 1,2 million d’euros avec une marge de plus ou moins 10 %, soit une estimation basse de 1 080 000 euros proche du prix de cession.
Il est proposé au Conseil municipal d’autoriser la cession de ce terrain nu et d’autoriser Monsieur le Maire à signer l’acte de cession au profit de la société LIVINX.

M. Alexandre GUILLEMAUD. Monsieur le Maire, vous proposez de vendre un terrain municipal où était située l’ancienne Poste du quartier du Plateau Mont-Valérien dans la rue des Alouettes dans le but de construire un projet validé en commission composé de 14 appartements et 4 maisons. Il est dommage de construire autant de logements sur un petit terrain et notamment d’y construire, au droit de la rue, un immeuble de 3 étages. Cette partie de Nanterre est une zone pavillonnaire et cet immeuble fera donc un peu tache dans cette rue. Il aurait d’ailleurs été utile de construire un immeuble plus petit, à l’instar des pavillons du quartier, afin de ne pas détruire ce tissu pavillonnaire tant aimé par les habitants.
Je vous remercie.

Mme Marie TRAN. Merci, Monsieur le Maire. Vous nous parlez, dans votre délibération, d’une commission municipale des projets immobiliers. Je n’ai pas trouvé de vote dans cette assemblée d’une telle commission municipale. Est-elle, de ce fait, légale ? Vous n’avez pas voulu m’en communiquer le compte rendu, j’en prends acte.
Il me semble pourtant que les ventes de biens municipaux doivent passer en commission d’appels d’offres. Ou alors, vous avez changé vos règles.
Vous nous parlez de plusieurs réunions pour lesquelles aucun compte rendu n’est communiqué en annexe, sauf une. Je tiens à montrer ce compte rendu à l’assemblée. Il s’agit d’un document manuscrit sur un bout de papier, sans en-tête, fait à la va-vite. Cela fait très sérieux.
Quant au respect du PLU, vous mettez une contrainte de zone UD pour le terrain que vous voulez vendre sur un secteur en zone UDA, quelle garantie avez-vous réellement vous assurant qu’aucun permis de construire modificatif ne sera déposé par le promoteur lui permettant de construire davantage comme le permet la zone UDA ? Pourquoi n’avez-vous pas au préalable fait une modification du PLU en ce sens ?
Enfin, vous annoncez un écart de prix faible. Entre 1,2 million d’euros, dernière estimation en date, et 990 000 euros, le prix initialement conclu, il y a 210 000 euros. Pour vous, est-ce peu ? Il y a bien quatre zéros dans ce chiffre. Cela représente 174 SMIC.
Quand on prétend défendre les travailleurs, quand on prétend défendre les précaires, je trouve que c’est très hypocrite. C’est vrai que pour un pavillon que vous aviez voulu vendre rue des Anciennes Mairies, vous n’en étiez pas à cela près.

Nous vous demandons donc de retirer cette délibération du Conseil municipal et de la proposer ultérieurement, une fois qu’elle sera faite en bonne et due forme. Je suis sûre que le Préfet sera très intéressé, une nouvelle fois, par vos méthodes et par votre façon de brader les biens municipaux dans un contexte budgétaire resserré que vous ne cessez pourtant de dénoncer.
Je vous remercie.
M. le Maire. Je comprends que cela vous embête, Madame Tran, que ce petit projet ait été fait, comme quasiment dans aucune ville en France. Lorsque la ville veut vendre un terrain qui lui appartient, elle lance un appel d’offres sur la base de la première estimation des Domaines qui était de 900 000 euros. Elle a demandé à tous les compétiteurs de remettre une offre. Puis, la ville a présenté les offres qui étaient conformes au cahier des charges aux habitants du quartier. Il y a eu un débat, au cours duquel les habitants du quartier ont pu s’exprimer sur les projets. A la fin de ce débat, la ville de Nanterre a indiqué aux habitants qu’elle créerait un jury composé de 3 élus et 2 habitants. Il a été proposé à tous les habitants souhaitant participer à ce jury de déposer un bulletin avec leur nom et on a tiré au sort les 2 habitants. Cela ne se fait nulle part en France.
Ce projet a été choisi par 3 élus et 2 habitants dans une transparence totale, alors que la ville n’est absolument pas obligée d’avoir de tels procédés pour vendre un terrain municipal. D’ailleurs, actuellement, des députés En Marche ! à l’Assemblée nationale demandent au gouvernement d’interdire la vente aux enchères des terrains municipaux, puisqu’ils considèrent à juste titre que cela participe de la spéculation immobilière. Notamment dans les espaces métropolitains, pour tenter de peser sur la spéculation immobilière, il ne faut pas que les communes, les Conseils départementaux ou les régions commencent eux-mêmes à faire flamber les prix en mettant aux enchères.
Vous n’en faites pas partie, mais heureusement, des gens commencent à se préoccuper de la spéculation immobilière qui est la grande question qui crée des difficultés majeures dans l’ensemble de la métropole parisienne.
Ce petit projet est assez joli. Il sera mis en œuvre et la ville de Nanterre a demandé un niveau de construction moindre que ce que permet le PLU. Il n’y aura pas de permis modificatif pouvant changer le volume. On ne peut pas changer les permis de construire ainsi. Peut-être l’ignorez-vous, mais les permis modificatifs ne permettent pas de changer à ce point les choses.
Je vous propose de passer au vote.
L’ensemble des Élus ayant pu voter, nous publions les résultats :
- Pour : 40.
- Contre : le groupe « Nanterre Ensemble ».
- Abstention : Mme Morain et Mme Edorh.
Lorsque  le  maire  dit: 

Il n’y aura pas de permis modificatif pouvant changer le volume. On ne peut pas changer les permis de construire ainsi. Peut-être l’ignorez-vous, mais les permis modificatifs ne permettent pas de changer à ce point les choses.

Il ne  dit  pas  la  vérité:

Dés  qu'un  permis  de  construire  a  été  purgé d'éventuels recours, le  bien  peut  être  vendu avec  le  permis  de  construire  et  un   permis  de  construire  modificatif qui  doit  respecter   le PLU peut  être  déposé . Si  le  promoteur  ne  respecte  pas  les  contraintes imposées  par  la municipalité plus  restrictives  que  le  PLU imposées  pour  la  ventre  du terrain et dépose  un nouveau permis, la  mairie  peut le  refuser mais  dans  ce cas, le  promoteur  ira  au tribunal administratif et  la  mairie  perdra. Le  seul  moyen  d'exiger  des restrictions  sur  le  permis  de  construire  aurait  été  de  modifier  le  PLU par  un  vote  au conseil  municipal. La  parcelle  est  en  zone  UDa  et  la mairie  a  imposé  de  contraintes  encore  plus  restrictive  que  la  zone UD .

Cela  révèle  de  la part  de Patrick Jarry  un certain  amateurisme avec  cette obsession de  vouloir  imposer  40% de  logements  sociaux  par  programme immobilier dans  une  ville  qui comporte  plus  de  50% de  logements  sociaux.  sur  l'ensemble  du  parc  immobilier. 
A bientôt  si  vous  le  voulez  bien.

mardi 10 décembre 2019

La grande braderie


Aujourd'hui  conseil municipal, deux  points  nous  intéressent
1/  192 .Approbation de la convention entre la ville de Nanterre et l’association Irchad Institut Ibn Badis sur la cession des locaux communaux situés 229/231 avenue Clémenceau à Nanterre

Les  locaux  dont  il est question sont  ceux  de la  photo: une  ancienne  école  primaire qui accueillait  l'AFPA (un centre  de  formation dans les secteurs du bâtiment, de l’industrie et des services ).
Du jamais  vu, Patrick Jarry et  son équipe  font  très  fort , ils  cèdent  les  locaux  d'un ex-école  laique  de  la République  à  une  école  confessionnelle. 
Ce  bâtiment  est  classé  à l'inventaire  du  patrimoine:


Qui dans  la  majorité  municipale  osera  voter  une telle  convention ? 
Depuis  quand  une  municipalité  peut-elle  céder des locaux publics  à une  école  confessionnelle?
 Une école  de  la  République  est  le symbole  de  la  laïcité  et  du  refus  du  communautarisme.
Même  si l'institut Ibn Badis  se  veut  un  centre  culturel, avec une  école, c'est  un centre  cultuel,  on passe  de l'école  à  la  mosquée, d'ailleurs le  centre  s'était  fait  un  peu épingler  par  l'éducation Nationale  sur  les  méthodes d'enseignement  et s'était  engagé à rectifier le  tir.
 Les  parents  qui envoient  leurs  enfants dans  ce  type  d'établissement  ne  le  font  pas  sans  arrière  pensée, il suffit  de  lire  la  bio de  Cheikh Ibn Badis (ce  que  Patrick Jarry a  du  oublier  de  faire) et  on a tout  compris. S'agit-il de clientélisme  à l'approche  des  élections ?

2/ 193. Cession d’un terrain nu situé 40-44 rue des Alouettes
 Les  riverains  de  la  parcelles ont  reçu cette  lettre  dans  leur  boîte aux lettres, Patrick Jarry et Dominique  Aubras  étaient  présents  à cette  réunion. Nous  avons  aussi appris qu'une  parcelle  attenante pouvait  être  aussi mise  en vente. Ces  parcelles  sont  situées sur  le  plan local d'urbanisation  en  Zone  UDa alors  que presque  tout   le reste  du  secteur pavillonnaire  est  en  zone  UD.Pour faire  simple  en zone  UD la hauteur  maximale  des  constructions  sous  réserves  qu'elles  respectent les  distances  à l'alignement  est  de  12 m au faîtage en  zone  UDa, elle  peut  être augmentée  de  3  m  soit  15 m en cas  de  construction en  retrait. Le  maire  a  expliqué  aux  personnes  présentes  qu'il avait conditionné  la  vente  du terrain au promoteur choisi ( soit  dit ,  à  un  prix  bien inférieur  à celui du terrain constructible), à  la  réalisation d'un  projet  dont  les  hauteurs  n'excèderaient  pas   un rez  de chaussée  plus  2 étages  soit  des normes  bien  plus  restrictives  que  le  PLU, ce  qui  serait  la  condition d'attribution du permis  de  construire. On croit  rêver ,  on s'assoit  sur  le  PLU,  la  procédure  normale aurait  été  un vote  de  modification du PLU sur  cette  parcelle.
 Est-ce  de  l'inconscience,  de  l'amateurisme  ou  un cadeau  royal  à un  promoteur ?  Car  ce  dernier  pourra  évidemment  demander  un  permis  modificatif  avec  les  contraintes  de  la  zone  UDa.  Même  si  la  mairie  le  refusait , elle  serait  obligée  d'accepter  après  un recours devant  le  tribunal administratif.

Enfin, qui a  pu savoir  quel projet  avait  été  choisi  puisqu'il n'y a  eu aucun retour de la part de la mairie.
Est-ce ainsi que  la  ville  associe  les  Nanterriens  à  ses  projets  immobiliers?
A bientôt si vous  le  voulez  bien.

dimanche 24 novembre 2019

Début de campagne


La  campagne  est  lancée, trois  candidats  sont  déjà sur  le  départ,  les  réunions  se  succèdent  et les  promesses électorales  vont  bon train.
Tout  a  commencé le 19 novembre par  Camille  Bedin  de  Nanterre Ensemble au Cinéart


puis Patrick Jarry enchaîne  le 21 novembre à la salle de quartier du  Mont Valérien



et  le  22 novembre,  Adam  Oubuih  suit  pour  En Marche et Vivre  Nanterre au Jungle  Arch aux  Terrasses . Le  30  novembre  ce  sera le  lancement  de  campagne  à l'école de la  Fontaine  au Petit Nanterre.le  hashtag et  le  site  sont : noussommesnanterre


A tout  seigneur, tout  honneur, voici  décryptées  les les  thèmes  de  la  réunion  de  Patrick Jarry:
Il nous  rappelle  les  engagements  et  s'interroge sur  ce  qu'il faudrait  faire  maintenant
  • Il rappelle comme  engagement   la  création d' une brigade de lutte contre les  incivilités  dont  les  objectifs étaient  de  lutter  contre  les  dépôts sauvages, enlever les  épaves  et lutter également  contre  la  mécanique  sauvage. 
La  question posée  est  comment  mieux  lutter  contre  les  incivilités ? 
Il  n'a  visiblement  rien  compris  ou est aveugle , les  incivilités  ce  sont  les  scooters qui franchissent  les  feux  rouges  ou roulent  sur  les  trottoirs, les  automobilistes qui ne  respectent  pas  les  mêmes  signalisations et  le  stationnement  sauvage sur  les  places  handicapés  et  même  sur  les  terre-plein devant  les  parcs  le  week end.

  •  L’installation de 53 cameras de  vidéo surveillance qui seraient  visionnées dans le  commissariat de  police.
La  question posée  est faut-il étendre la  mise  en  place  de  caméras
 Qui est derrière les  écrans ? Quels  sont  les  effets  de  ces  caméras,  y-a-t-il des  poursuites  engagées à l'encontre des  contrevenants  ?
  •  Extension des  médiateurs  de  nuit
 La  question posée  est comment étendre les  actions  de  prévention et  de  médiation
C'est un peu un constat d'échec, comment la mairie recrute-t-elle ces médiateurs ?
  •  Sécurisation des  bouches  d'incendies
 Là on nage  en plein délire, le  maire  a  un devoir  de  police et  ouvrir  une  bouche  d'incendie  fait risquer à son exécutant une peine de cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende, au regard des articles 322-1 et suivants du Code Pénal.
La  dernière  question est : quelles  sont  les  rôles  respectifs  de  la  police  nationale et  de  la  ville?

Là,on croit  rêver, car  au lieu de  rechercher  quels  sont  leurs  rôles  respectifs,  il vaudrait  mieux  chercher  à ce  qu'ils travaillent  en concertation.

Pour  Patrick Jarry,  même  si  beaucoup pensent  qu'il pourrait  être  réélu au  premier tour, tout  n'est  pas  gagné. Le  groupe  socialiste socialiste  et  EELV semblent  vouloir  cesser  d'être au garde   à vous, voler  de  leurs  propres  ailes,  et présentent des  listes.
 Qui  sont  les  alliés aujourd'hui  du maire:
  • le parti communiste  moribond avec  les  conseillers municipaux  encore  encartés
  • la Gauche  citoyenne créé par  Patrick Jarry,  après  avoir  quitté  la  FASE, qui regroupe ex-Front  de  gauche  et  France  Insoumise
A bientôt si vous le  voulez  bien.

mercredi 13 novembre 2019

Communisme et apostasie


Patrick  Jarry est au  conseil municipal depuis  1989 ( 30 ans ). Élu maire  par  le  conseil  municipal en  2004, après  la  démission de  Jacqueline  Fraysse-Cazalis,  il  sera  réélu en  2008, puis  en 2014; il  sera   candidat  pour  un  troisième  mandat  en mars prochain ( il aura  donc  70 ans  en  fin de  mandat).
Nous nous  sommes  intéressé  à  son passé  politique et avons  retrouvé  quelques  archives  le  concernant,  Patrick Jarry est  un  vieux  briscard de  la  politique  puisque dès  1973  il était  au  comité  national  de  l'UNCAL ( union nationale  des  comités  d'action lycéens) une  émanation de  la  Jeunesse  Communiste donc  du PCF.

Après  les  événements  de  mai  68  en  juin  le  congrés  des CAL( comités  d'action  Lycéens) débouche  sur  la  scission entre  trotskystes de  la  Jeunesse  communiste  révolutionnaire et staliniens du PCF . Les trotskistes  n'aiment  pas  les  staliniens  et  réciproquement.
 Le  PCF  orchestrera  la  création de  l'UNCAL voulant  lui donner  un aspect  plus  syndical et  le  reste  des CAL se  diluera  entre  Alliance  marxiste  révolutionnaire et Ligue  communiste  révolutionnaire  d'Alain Krivine.
Engagé dès la classe de troisième à la Jeunesse communiste, militant actif au lycée, Patrick Jarry arrête ses études en licence de mathématiques et s’investit dans la section ;il devient  rédacteur à L’Éveil (journal local de  Nanterre qui est  disponible  en  ligne  sur  le  site  de  la  Société  d'Histoire  de  Nanterre mais  seulement  pour  l'année   1968 ! amusant quand on connaît  les positions du PCF en mai 68  ),il en sera   permanent pendant douze ans, il en deviendra  secrétaire .
 Après 1980, il prend ses distances avec le PCF, abandonne le secrétariat fédéral et reprend des études en génie urbain à l’école des Ponts et Chaussées tout en conservant un mandat de conseiller municipal puis de maire adjoint et de  maire entre 1989 et 2004.

En 2010 Patrick Jarry quitte  le  parti communiste  pour  rejoindre  La  Fase  qui allait elle même  rejoindre le Front  de  Gauche.Front  de  gauche  qui allait  devenir  un électron de  la  France  Insoumise.
Aujourd'hui Patrick Jarry est  classifié GC ou DVG  mais  a toujours  les  vieux  tics  du militant  communiste, il suffit  de lire  ses  éditoriaux dans  la  revue  municipale. Le zèle  avec  lequel  la  municipalité  intègre 40 % de  logements  sociaux  dans  les  programmes  d'accession à  la  propriété bien au delà des  exigences  de la  loi SRU (25%) fait  que  les  acheteurs  ne  se bousculent  pas, ce  qui  laisse  la  part belle  aux  investisseurs  locatifs.Ce  qui  risque   à plus  ou  moins  long terme, avec  l'expansion de  la  Défense  de  modifier  le corps électoral.Une  façon  pour  la  municipalité en en  place  de se  faire  hara-kiri.
A bientôt, si vous  le  voulez  bien.