Non Patrick Jarry n'a rien a voir avec le projet de réhabilitation de l'ancienne école d'architecture par le pôle Léonard de Vinci.
Tout , dans cet article pourtant le laisserait supposer. Les locaux sont sur un terrain propriété de l'état et un appel à projets a été lancé .
Le Parisien retrace le parcours de cette réhabilitation.
Lire aussi ici.
Pourquoi le maire de Nanterre tient-il tant à ce que soit respecté le bâtiment de Jacques Kalisz ?
D'abord, Jacques Kalisz a laissé une forte empreinte à Nanterre. Cet architecte qui faisait partie de l'Atelier d'urbanisme et d'architecture qui prônait le " brutalisme architectural "où le béton naturel était roi a beaucoup réalisé d'ouvrages dans l'ancienne ceinture rouge.
Mais c'est aussi l'esprit de parti qui resurgit car Jacques
Kalisz était un militant communiste,de quoi faire resurgir les vieux démons de Patrick Jarry, grand amateur de béton.
Réalisations de Jacques Kalisz à Nanterre
le groupe d'immeubles Liberté Egalité Fraternité
Le Vallona
Central parc
Le foyer Maurice Ravel
Dormez bien et bonjour chez vous
Nanterre est un bastion communiste depuis 1935 , trente ans après la chute du mur de Berlin et en cette période de dégagisme , on peut s'inquiéter de l'avenir d'une municipalité dont la majorité est encore grandement constituée de membres du Parti communistes souvent masqués sous l'étiquette bien pratique " société civile" . En accueillant dans sa dernière équipe des membres d'associations généreusement arrosées par la ville de Nanterre, Patrick Jarry espère garder la place forte mais pour combien de temps lorsque l'on voit qu'il a été élu avec 17 % des suffrages des électeurs inscrits et un taux d'abstention de 66%.
Un véritable affront au non renouvellement des mandats qui malheureusement finit par créer ,comme dans toutes les communes où les maires multiplient des mandats successifs des réseaux d'influence, du copinage, des délits de favoritisme et l' arrosage systématique de certaines associations à l'approche des élections et même en cours de mandat. Le décès du jeune Nahel a hélas aussi montré que le clientélisme et l'attitude pourtant conciliante de la municipalité avec certains auteurs d'"incivilités" n'avaient pas empêché des écoles d'êtres incendiées et des équipements publics d’être détruits. Comme chacun des maires de cette ville Patrick Jarry a démissionné à mi-mandat et désigné son successeur qui comme lui n'appartient à aucun parti ( rires)...
Affichage des articles dont le libellé est nanterre ensemble. Afficher tous les articles
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jeudi 27 février 2020
lundi 24 février 2020
Patrick Jarry agent immobilier (1)
Nous avions montré comment la municipalité allait peut-être rouler dans la farine les riverains de la rue Saudmont à propos de la construction d'un groupe d' immeubles au 40 rue des Alouettes c'était ici
Aujourd'hui nous nous intéressons à ce permis de construire:
Il s'agit du projet Immobilière d'Ile de France avenue Georges Clemenceau qui avait donné lieu à cette réunion en 2017:
Toujours le même scénario: une mascarade de concertation, deux habitants tirés au sort et une décision prise au cours d'une réunion après un vote à la majorité avec une voix qui compte double , celle de Patrick Jarry. Mais comme par hasard tous les documents comme ceux que nous publions , qui étaient disponibles sur le site de la Mairie avaient mystérieusement disparu du site après la réunion du 7 septembre.
C'est ce projet qui avait été choisi:
A Nanterre nous avons un maire en béton .
A bientôt si vous le voulez bien
Aujourd'hui nous nous intéressons à ce permis de construire:
Il s'agit du projet Immobilière d'Ile de France avenue Georges Clemenceau qui avait donné lieu à cette réunion en 2017:
Toujours le même scénario: une mascarade de concertation, deux habitants tirés au sort et une décision prise au cours d'une réunion après un vote à la majorité avec une voix qui compte double , celle de Patrick Jarry. Mais comme par hasard tous les documents comme ceux que nous publions , qui étaient disponibles sur le site de la Mairie avaient mystérieusement disparu du site après la réunion du 7 septembre.
C'est ce projet qui avait été choisi:
A Nanterre nous avons un maire en béton .
A bientôt si vous le voulez bien
samedi 22 février 2020
Vente de l'école du Plateau à La mosquée Ibn Badis(suite)
Comment les élus par clientélisme parfois se jouent de la la laïcité . Nanterre avec Patrick Jarry et la vente de l'ex école du plateau à l'institut Ibn Badis en est un exemple
Un article de Figarovox
Mosquées : comment les élus contournent la loi de 1905 Par Jean-Christophe Moreau (publié en 2015)
Spécialiste
de l'histoire du droit, diplômé de l'École des hautes études sciences
sociales et de la Faculté de droit et de sciences politiques de
l'université Aix-Marseille III. Il a co-écrit avec Isabelle Kersimon,
Islamophobie la contre-enquête (Edition plein Jour)
Bien que la loi de Séparation des Églises et de l'État prévoie expressément que la République ne salarie ni ne subventionne aucun culte, ce principe connaît de nombreuses dérogations. Ainsi les municipalités peuvent-elles prêter leur concours à l'édification de nouveaux lieux de culte au moyen de trois mécanismes distincts: en garantissant les emprunts contractés par les associations religieuses, en accordant des subventions pour financier la construction des parties «culturelles» des édifices cultuels, et, last but not least, en mettant à disposition des terrains constructibles par la conclusion de baux emphytéotiques administratifs cultuels. Les municipalités peuvent-elles prêter leur concours à l'édification de nouveaux lieux de culte au moyen de trois mécanismes distincts.
Dans un rapport rendu public le 18 mars, le sénateur Hervé Maurey (UDI) propose d'aller plus loin et demande, parmi sept mesures «destinées à faciliter les relations entre les pouvoirs publics locaux et les cultes dans notre pays», l'autorisation pour les collectivités locales de conclure des baux emphytéotiques avec option d'achat au profit des associations religieuses. Or, cette proposition pose problème car le montant symbolique du loyer d'un bail emphytéotique est précisément supposé être la contrepartie de la cession future du droit de propriété du bâtiment construit (aux frais de l'association) au bénéfice la collectivité. Présentée comme un moyen idéal de désamorcer «les bombes à retardement» que sont les baux emphytéotiques cultuels, la solution de «l'option d'achat» présage surtout d'une énième offensive contre le principe de Séparation des Églises et de l'État.
La Séparation des Églises et de l'État: un mirage juridique
En
1905, la règle de non subventionnement des cultes était regardée comme
une règle vertueuse. Supprimer le budget des cultes, c'était alors
rompre le lien organique entre l'État est les Églises: l'interdiction
témoignait à la fois de l'avènement d'une société sécularisée et de
l'émancipation politique des autorités religieuses.
Longtemps
considérée comme la pierre angulaire du principe de laïcité, cette
règle est désormais perçue comme un handicap politique par de nombreux
élus locaux. Face à la vitalité du culte musulman (et dans une moindre
mesure du culte évangélique), nombre d'édiles voient dans la loi de 1905
une source d'inégalités entre les cultes anciens et «nouveaux» ,
inégalités qu'ils dénoncent avec d'autant plus de conviction qu'elle
représente à leurs yeux un manque à gagner électoral.
Tandis qu'au plan national, on lui reproche d'encourager le maintien de l'islam sous influence étrangère, et plus précisément de contraindre les fidèles à accepter des financements en provenance de pays connus pour leur interprétation rigoriste des préceptes coraniques.
Longtemps
considérée comme la pierre angulaire du principe de laïcité, cette
règle est désormais perçue comme un handicap politique par de nombreux
élus locaux. Lancée par le célèbre
rapport Machelon en 2006, cette fronde des élus locaux contre la loi de
1905 a déjà porté ses fruits devant le Conseil d'État (arrêt du 19
juillet 2011, Mme Vayssière) et le Conseil constitutionnel (QPC du 21
février 2013, décision n°2012-297) puisque ces derniers ont «assoupli»
la règle de non subventionnement des cultes au motif qu'elle aurait
connu trop de dérogations pour avoir valeur constitutionnelle. Les
Hautes juridictions ont effectivement jugé, contre la lettre et l'esprit
de la loi de 1905, que l'obligation de neutralité religieuse de l'État
était un accessoire du principe constitutionnel de laïcité et qu'il
incombait avant tout aux autorités publiques de garantir la liberté de
religion, y compris en soutenant éventuellement la construction de
nouveaux lieux de culte pour compenser les difficultés financières d'une
communauté religieuse.
Tandis qu'au plan national, on lui reproche d'encourager le maintien de l'islam sous influence étrangère, et plus précisément de contraindre les fidèles à accepter des financements en provenance de pays connus pour leur interprétation rigoriste des préceptes coraniques.
On est ainsi passé en un siècle de l'idée d'une Séparation indispensable des Églises et de l'État à l'assimilation de la satisfaction des besoins religieux à une mission d'intérêt général .Ce travestissement du principe de laïcité est d'autant plus problématique que les municipalités ont en pratique un pouvoir d'appréciation quasi-discrétionnaire pour juger de l'existence d'un «intérêt public local» en matière de lieux de culte.
Au risque de voir l'intérêt général sacrifié au profit du calcul électoral, et d'autoriser les élus locaux à s'immiscer dans l'organisation du culte musulman en privilégiant certaines associations plutôt que d'autres. Les Hautes juridictions ont effectivement jugé, contre la lettre et l'esprit de la loi de 1905, que l'obligation de neutralité religieuse de l'État était un accessoire du principe constitutionnel de laïcité.
La tentation néo-concordataire chez les élus locaux
D'après l'enquête TNS/SOFRES réalisée pour le rapport Maurey, 59% des maires seraient hostiles à toute modification de la loi de 1905 qui viserait à autoriser le financement public des nouveaux lieux de culte, tandis que 29 % ne s'opposeraient pas à un système de co-financement État/communes et organisations religieuses. L'enquête révèle également que les sollicitations pour la construction de nouveaux édifices cultuels concernent essentiellement le culte musulman, confirmant ainsi la tendance observée au cours des dernières décennies .Les sollicitations pour la construction de nouveaux édifices cultuels concernent essentiellement le culte musulman. Mais lorsque les élus sont directement concernés par l'implantation de nouveaux lieux de culte, en particulier lorsqu'il est question de l'islam, le souci de neutralité s'efface au profit d'un volontarisme municipal évident. Sur 190 lieux de culte musulmans en chantier (ou inaugurés depuis 2011), on constate que 114 projets ont été rendus possibles grâce à la cession d'un terrain municipal (dont 76 terrains vendus après déclassement et 38 terrains mis à disposition par bail emphytéotique administratif). Tout porte donc à croire que les municipalités -toutes tendances politiques confondues à l'exception du Front national- sont en passe de devenir les premiers bailleurs fonciers du culte musulman.
Ainsi le projet de grande mosquée de Tours a-t-il débuté grâce à une vente de terrain à un prix dérisoire (7,5 €/m2) et une promesse de subvention «culturelle» à hauteur de 2,5 millions d'euros, malgré l'endettement record de la ville. De même, la municipalité d'Évreux a voté la mise à disposition d'un terrain de 5000 m2 pour un euro symbolique au profit du projet de l'Union cultuelle musulmane d'Évreux. À Nantes, la mosquée Assalam (inaugurée en 2012) a été construite sur un terrain vendu par la municipalité, tout en bénéficiant d'une subvention «culturelle» de 200 000 euros et d'une garantie d'emprunt à hauteur de 346 800 euros. Autant d'exemples qui invitent à relativiser les discours catastrophistes d'Edwy Plenel sur un pays en «guerre contre la visibilité de l'islam»
Au lieu d'ajouter de nouvelles dérogations à la loi de 1905 comme le préconise le rapport Maurey, on aimerait que cette fuite en avant cède la place à un temps de réflexion sur la finalité politique de ces accommodements en commençant, conformément au souhait de certains élus socialistes, par «commander un audit national sur l'ensemble des financements publics en faveur des cultes». À l'heure où il est question d'une réforme transparente de l'islam de France, il serait peut-être temps de méditer les réflexions du théologien Alexandre Vinet sur la Séparation des Églises et de l'État:
«Si l'on nous demande: Que voulez-vous que la religion devienne, sans l'appui de l'État? Nous répondrons simplement: Qu'elle devienne ce qu'elle doit devenir; qu'elle vive si elle a de quoi vivre; qu'elle meure si elle doit mourir S'il était vrai que la religion ne dût pas survivre à ses rapports artificiels et forcés avec l'État, s'il était vrai seulement que sa condition dût empirer par le fait de cette séparation, autant vaudrait, dès cette heure, l'abandonner, et chercher dans quelque vieille erreur ou dans quelque jeune système la consolation de cette misère intime et profonde que, jusqu'à ce jour, à l'aide d'une sage politique, elle avait si doucement, si complaisamment bercée.»
Un texte qui devrait intéresser Patrick Jarry, s'il prenait la peine de le lire, il devrait aussi méditer le texte de ce tweet : Le "présence en force" est surprenant
A bientôt si vous le voulez bien
jeudi 20 février 2020
Nanterre info décryptage (2)
Comme d'habitude Patrick Jarry détourne une information à son avantage et pratique la désinformation, le Parisien nous livre une autre version bien plus proche de la réalité.
Le directeur du théâtre Philippe Quesne, qui va démissionner, lui, n' entretient pas les meilleures relations avec Patrick Jarry.
"Ciao ! C'est pas ça la gauche !" a déclaré Philippe Quesne au quotidien Libération . Visiblement assez remonté, Philippe Quesne ne veut plus travailler avec la mairie de la ville.
Patrick Jarry, le maire DVG (ex-PCF), "m’a tout de suite dit qu’il ne comprenait pas ce qu’on programmait et n’a cessé de formuler un mépris artistique absolu envers nous"
"Une ligne artistique qui n'a pas semblé plaire à la mairie, qui, bien qu'elle ait reconnu de "belles créations", reproche une trop grande déconnexion avec le territoire, les habitants et les associations. Et ce malgré Atlas, une des créations participatives proposées par les Amandiers qui avait mobilisé 100 habitants de la ville. Des créations "trop rares" selon la mairie.
A la mairie les vieux réflexes staliniens du PCF des années soixante ressurgissent: il faut offrir l'art aux classes populaires. Pour Patrick Jarry qui ne prend évidemment en exemple que des communes à direction communiste :"le lien entre le Théâtre des Amandiers et Nanterre, sa population, ses acteurs culturels s’est beaucoup affaibli. A titre d’exemple, on notera que la proportion de spectateurs Nanterriens est tombée à 10%, alors que la part du public originaire de la ville est de 41% au Centre dramatique national de Montreuil, de 38% au Théâtre Gérard Philippe de Saint-Denis, de 36% au théâtre de la Commune d’Aubervilliers".
Donc le maire de Nanterre grand amateur de Manu Chao et formaté par des années de militantisme au PCF, a sa propre vision de l'art qui semble éloignée de celle de Philippe Quesne qui quittera le théâtre fin 2020 . Qu'en sera-t-il avec le prochain directeur ? devra-t-il être aux ordres.
A bientôt si vous le voulez bien
mercredi 19 février 2020
Vente de l'ancienne école communale du plateau à l'institut Ibn Badis
Voici le détail des délibérations concernant les délibérations du conseil municipal quant à la vente du terrain et des bâtiments adjacents à l'institut Ibn Badis centre culturel et cultuel puis qu'il regroupe activités d'enseignement et mosquée.
192. Approbation de la convention entre la Ville de Nanterre et l’association Irchad Institut Ibn Badis sur la cession des locaux communaux situés 229/231 avenue Clemenceau à Nanterre
Mme Dominique DEBRAS. L’association Irchad Institut Ibn Badis a fait part à la ville de Nanterre des difficultés qu’elle rencontre pour accueillir dans de bonnes conditions l’ensemble des personnes qui fréquentent la mosquée de l’Institut au 227 avenue Clemenceau.
Les locaux dédiés aux offices religieux s’avèrent trop exigus, ce qui a entraîné à plusieurs reprises des situations de tension aux abords de la mosquée.
Par courrier en date du 29 mai 2019, le Préfet des Hauts-de-Seine a demandé au Maire d’accompagner l’association au mieux dans sa recherche de solutions afin d’accueillir son public dans des conditions adéquates.
En septembre, le Maire a donc donné son accord, afin que l’association puisse acquérir les locaux communaux situés au 229/231 avenue Clemenceau, occupés, en partie, par l’AFPA, celle-ci ayant fait part de son souhait de quitter les lieux en 2020.
La Ville et l’association vont donc inscrire cet accord via une convention définissant les modalités d’élaboration de ce projet de cession.
Il est donc proposé au Conseil municipal d’approuver cette convention.
Mme Maguy EDORH. Notre groupe ne prendra pas part au vote de cette délibération, parce que le contenu est vidé de son sens. D’abord, nous n’avons pas eu une copie des échanges de courriers dont vous faites mention dans la délibération entre le Préfet et le Maire. Il n’y a aucune indication sur l’identité personnelle du signataire représentant l’association Ibn Badis. Serait-ce l’actuel agent communal ?
Nous n’avons aucune indication précise du prix de cette cession. L’évaluation des domaines ne nous est pas communiquée.
Ensuite, concernant les locaux communaux, avez-vous fait une étude préalable pour savoir l’accroissement de la population de ce quartier ? N’y aurait-il pas une utilité d’intérêt général ?
Merci.
Mme Camille BEDIN. Bonsoir à tous. Sur ce point important et cette délibération attendue par une grande partie des Nanterriens, et je pense évidemment à la communauté musulmane, je dirai d’abord qu’une partie de mon groupe votera favorablement cette décision. J’en fais partie. Une autre partie ne prendra pas part au vote pour les raisons que Maguy Edorh vient de donner à l’instant.
Je voudrais compléter en vous disant ma satisfaction sur le fait que sur le fond, ce dossier, qui dure depuis un certain temps, trouve, pour une raison qui n’échappe à personne, enfin une avancée ce soir.
Sur la forme, en revanche, je voudrais exprimer notre insatisfaction collective face à la façon dont vous avez fait avancer ce dossier. Très vite, trop vite. Là encore pour les mêmes raisons qui sont évidentes, vous avez voulu traiter ce sujet par-dessus la jambe. Il nous manque un certain nombre de pièces, nous le regrettons. Nous aurions également souhaité trouver dans ce dossier des éléments descriptifs sur la destination des espaces composant l’ancienne école. Nous aimerions avoir des réponses sur le stationnement automobile qui est un vrai sujet dans le quartier et que nous avons déjà évoqué à plusieurs reprises.
Vous parlez, dans la délibération, de démarches que vous comptez entreprendre pour solliciter les Maires des communes avoisinantes sur ce qu’ils font pour favoriser l’accueil et le culte de la communauté musulmane dans leur ville. Je m’étonne que cela n’ait pas été fait avant et j’aimerais savoir ce que vous comptez entreprendre sur ce sujet qui est très important.
Je veux aussi attirer l’attention de l’ensemble du Conseil sur le fait que d’autres cultes présents dans la commune sont en attente de réponses. Je pense au CCJN qui est locataire d’une partie des anciens bains-douches et qui souhaite la construction d’un muret. Je sais qu’enfin, il y a un début de réponse, mais ce n’est toujours pas concrétisé. Ils souhaiteraient également s’agrandir. Le sujet a été abordé. Là aussi, je soumets cette demande en Conseil.
Je voterai favorablement, parce que nous attendions une réponse depuis longtemps et qu’elle est sur la table. Je m’inquiète comme mes collègues qui ne prendront pas part au vote de la façon dont cela est fait. J’espère que l’association Irchad ne sera pas victime de fautes ou de manquements dans la complétude du dossier.
Je vous remercie.
M. le Maire. Le courrier dont nous faisons état, adressé au Préfet, a été envoyé à M. Guillemaud et Mme Tran, parce qu’ils l’ont demandé. Je suis un peu surpris que vous osiez mettre en doute un propos écrit du Maire qui dit, dans une délibération, que le Préfet lui a écrit une lettre. Je trouve que, de la part d’élus municipaux, cela n’est pas très glorieux ni très réjouissant quant à l’opinion que vous pouvez avoir des documents municipaux.
Je comprends que vous soyez embêtée, mais lorsque les demandes sont faites par les associations et que nous répondons dans les six mois qui suivent la demande, je crois que nous sommes dans notre rôle. Evidemment, il s’agit d’une convention entre la ville de Nanterre et l’association Irchad. Toutes les évolutions, par la suite, se font avec l’estimation des Domaines, car c’est la loi. Nous l’avons fait précédemment et nous le ferons toujours en la matière.
Je vous propose de passer au vote.
L’ensemble des Élus ayant pu voter, nous publions les résultats :
- Pour : Unanimité des votes exprimés.
- Contre : 0.
- Abstention : M. Gauché-Cazalis et M. El Ghozi.
Le groupe « Gauche Républicaine et Socialiste », Mme Garel, M. Marchal, Mme Morain, Mme Maufrais, Mme Régis, M. Ripoteau, Mme Tran et Mme Edorh ne prennent pas part au vote
Voilà un précédent unique, une école de la République va être vendue à une association religieuse par une municipalité communiste ou presque plus , Marx ("la religion , c'est l'opium du peuple " ) et Bakounine ( "Si Dieu existait, il faudrait le supprimer ") doivent se retourner dans leur tombe.
Dans d'autres villes il ne s'agissait que de terrains.
Osons espérer que la devise Liberté Egalité Fraternité ne sera pas effacée ou remplacée et que le bâtiment classé au patrimoine ne sera pas rasé, peut-être la Sociéte d'Histoire de Nanterre réagira-t-elle ?
Est-ce par clientélisme envers une communauté à l'approche des élections que le maire Patrick Jarry a choisi de vendre des locaux, il aurait pu aussi bien faire en sorte que la commune les loue et que penser de cette réponse lamentable:
....mais lorsque les demandes sont faites par les associations et que nous répondons dans les six mois qui suivent la demande, je crois que nous sommes dans notre rôle.
Visiblement peu importe le fond de l'affaire, seule la forme importe .
A bientôt si vous le voulez bien
Quand connaîtrons nous la liste de Paaaaatrick, fera-t-il durer le suspense jusqu'au 27 février date tampon ?
A bientôt si vous le voulez bien
lundi 17 février 2020
Nanterre Info décryptage (1)
Rappelons que seul dans le bulletin municipal de Nanterre, le maire continue d'écrire un éditorial dans la période de 6 mois qui précèdent un scrutin électoral. Beaucoup de maires renoncent car si jamais on prouve que le contenu de l'éditorial pouvait être assimilé à de la propagande, leur élection , s'ils sont élus peut être invalidée. Dans toutes les communes voisines , l'éditorial du bulletin municipal est signé d'un vague " La rédaction "et aborde des sujets d'ordre général .
Comme d'habitude , Patrick Jarry détourne une information à son avantage et ce n'est pas la seule fois.
Dans son éditorial Patrick Jarry se félicite de la sixième place de Nanterre dans le classement du Journal du Dimanche, mais ce classement n'est fait qu'à partir des résultats de l'INSEE et n'utilise que des données quantitives comme l'explique Thierry Saussez, président de l'association Villes et villages où il fait bon vivre.
"Il n’y a pas d’élément déclaratif de ressenti des habitants et, à titre individuel, l’un pourra considérer mal vivre dans une ville bien classée, ou inversement", "Nous avons privilégié des données 100 % quantitatives et objectives, seule façon de comparer.
Ces critères relèvent 8 catégories : qualité de vie, sécurité, transports, commerce, services, santé, éducation, sports, et loisirs, solidarité. 151 concernent directement les communes et 31 (ceux liés à la sécurité) leur département.La sécurité étant un des soucis majeurs de beaucoup de nanterriens.
Pour chaque critère, les communes obtiennent un certain nombre de points en fonction d'une proportion (par exemple, taux de natalité) ou d'une distance (par exemple, commerce le plus proche).
Mais si l'on veut accéder aux résultats détaillé tout est ici :
Il est plus simple d'aller sur Mr Google pour avoir le ressenti des habitants de Nanterre
Lorsque Patrick Jarry écrit:
"Une chose est sûre, pour qu'il fasse bon vivre dans une ville, cela nécessite un service communal très présent, actif et performant ", là on rit un peu.
Les nanterriens ont apprécié la présence de ces services pendant les dernières grèves.
Quand connaîtrons nous la liste de Paaaaatrick, fera-t-il durer le suspense jusqu'au 27 février date tampon ? En attendant, un ex-élu socialiste Zacharia Ben Amar visiblement écarté par le maire soutient la liste de Adam Oubuih (LREM), tout comme le Parti Écologiste de François de Rugy et celui du Mouvement Radical, en la personne de Maika Ngatsing, Nanterrienne depuis plus de vingt ans.
Le navire Patrick Jarry prendrait-il l'eau?ce dernier a visiblement choisi d'écarter les politiques en leur préférant ( c'est dans l'air du temps) les citoyens choisis par des "assemblées citoyennes" apparemment plus malléables et plus enclins à accepter les décision d'un seul homme et peu allergiques au culte de la personnalité, un vieil héritage de jeunesse de Patrick Jarry .
A bientôt, si vous le voulez bien .
Comme d'habitude , Patrick Jarry détourne une information à son avantage et ce n'est pas la seule fois.
Dans son éditorial Patrick Jarry se félicite de la sixième place de Nanterre dans le classement du Journal du Dimanche, mais ce classement n'est fait qu'à partir des résultats de l'INSEE et n'utilise que des données quantitives comme l'explique Thierry Saussez, président de l'association Villes et villages où il fait bon vivre.
"Il n’y a pas d’élément déclaratif de ressenti des habitants et, à titre individuel, l’un pourra considérer mal vivre dans une ville bien classée, ou inversement", "Nous avons privilégié des données 100 % quantitatives et objectives, seule façon de comparer.
Ces critères relèvent 8 catégories : qualité de vie, sécurité, transports, commerce, services, santé, éducation, sports, et loisirs, solidarité. 151 concernent directement les communes et 31 (ceux liés à la sécurité) leur département.La sécurité étant un des soucis majeurs de beaucoup de nanterriens.
Pour chaque critère, les communes obtiennent un certain nombre de points en fonction d'une proportion (par exemple, taux de natalité) ou d'une distance (par exemple, commerce le plus proche).
Mais si l'on veut accéder aux résultats détaillé tout est ici :
Il est plus simple d'aller sur Mr Google pour avoir le ressenti des habitants de Nanterre
Lorsque Patrick Jarry écrit:
"Une chose est sûre, pour qu'il fasse bon vivre dans une ville, cela nécessite un service communal très présent, actif et performant ", là on rit un peu.
Les nanterriens ont apprécié la présence de ces services pendant les dernières grèves.
Quand connaîtrons nous la liste de Paaaaatrick, fera-t-il durer le suspense jusqu'au 27 février date tampon ? En attendant, un ex-élu socialiste Zacharia Ben Amar visiblement écarté par le maire soutient la liste de Adam Oubuih (LREM), tout comme le Parti Écologiste de François de Rugy et celui du Mouvement Radical, en la personne de Maika Ngatsing, Nanterrienne depuis plus de vingt ans.
Le navire Patrick Jarry prendrait-il l'eau?ce dernier a visiblement choisi d'écarter les politiques en leur préférant ( c'est dans l'air du temps) les citoyens choisis par des "assemblées citoyennes" apparemment plus malléables et plus enclins à accepter les décision d'un seul homme et peu allergiques au culte de la personnalité, un vieil héritage de jeunesse de Patrick Jarry .
A bientôt, si vous le voulez bien .
jeudi 6 février 2020
Amateurisme ou bidouillage: parcelle de l'ancienne poste rue des alouettes
Voici le résumé des débats du conseil municipal du 10 décembre dernier concernant la vente sous contrainte du terrain situé 40 rue des Alouettes qui ne sont accessibles aux Nanterriens que depuis moins d'une semaine!!!
Mme Dominique DEBRAS. Dans le cadre de la démarche de valorisation du patrimoine communal, la ville a mis en vente un terrain nu de 1 125 m² situé au 40/44 rue des Alouettes en imposant un cahier des charges aux candidats. Deux scénarios étaient proposés : un scénario portant sur un projet sur le terrain ville uniquement et un scénario incluant le terrain privé voisin situé au 48 rue des Alouettes. Le bien a été estimé à 900 000 euros par France Domaines sur la base d’une faisabilité globale sur les deux terrains et de 40 % de logements sociaux. A cette estimation, une majoration de 10 % a été appliquée pour une mise en vente au prix de 990 000 euros.
La ville a reçu 9 offres, dont 5 sur le scénario 1 et 4 sur le scénario 2, classés à partir d’une grille multicritère prenant en compte le programme prévisionnel, la qualité architecturale, la qualité des logements, le prix de vente et les modalités de commercialisation, la qualité de l’équipe et la complétude du dossier.
A l’issue du classement de la commission municipale pour l’immobilier, seuls 4 candidats du scénario 1 ont été retenus et ils ont été départagés par un jury composé de 3 élus et de 2 habitants réuni après l’organisation d’une réunion publique de quartier.
Le projet de la société LIVINX a été retenu en vue de construire un ensemble immobilier de 990 m² de surface de plancher.Il est à noter qu’une nouvelle estimation de France Domaines en septembre 2019 a porté la valeur du terrain à 1,2 million d’euros avec une marge de plus ou moins 10 %, soit une estimation basse de 1 080 000 euros proche du prix de cession.
Il est proposé au Conseil municipal d’autoriser la cession de ce terrain nu et d’autoriser Monsieur le Maire à signer l’acte de cession au profit de la société LIVINX.
M. Alexandre GUILLEMAUD. Monsieur le Maire, vous proposez de vendre un terrain municipal où était située l’ancienne Poste du quartier du Plateau Mont-Valérien dans la rue des Alouettes dans le but de construire un projet validé en commission composé de 14 appartements et 4 maisons. Il est dommage de construire autant de logements sur un petit terrain et notamment d’y construire, au droit de la rue, un immeuble de 3 étages. Cette partie de Nanterre est une zone pavillonnaire et cet immeuble fera donc un peu tache dans cette rue. Il aurait d’ailleurs été utile de construire un immeuble plus petit, à l’instar des pavillons du quartier, afin de ne pas détruire ce tissu pavillonnaire tant aimé par les habitants.
Je vous remercie.
Mme Marie TRAN. Merci, Monsieur le Maire. Vous nous parlez, dans votre délibération, d’une commission municipale des projets immobiliers. Je n’ai pas trouvé de vote dans cette assemblée d’une telle commission municipale. Est-elle, de ce fait, légale ? Vous n’avez pas voulu m’en communiquer le compte rendu, j’en prends acte.
Il me semble pourtant que les ventes de biens municipaux doivent passer en commission d’appels d’offres. Ou alors, vous avez changé vos règles.
Vous nous parlez de plusieurs réunions pour lesquelles aucun compte rendu n’est communiqué en annexe, sauf une. Je tiens à montrer ce compte rendu à l’assemblée. Il s’agit d’un document manuscrit sur un bout de papier, sans en-tête, fait à la va-vite. Cela fait très sérieux.
Quant au respect du PLU, vous mettez une contrainte de zone UD pour le terrain que vous voulez vendre sur un secteur en zone UDA, quelle garantie avez-vous réellement vous assurant qu’aucun permis de construire modificatif ne sera déposé par le promoteur lui permettant de construire davantage comme le permet la zone UDA ? Pourquoi n’avez-vous pas au préalable fait une modification du PLU en ce sens ?
Enfin, vous annoncez un écart de prix faible. Entre 1,2 million d’euros, dernière estimation en date, et 990 000 euros, le prix initialement conclu, il y a 210 000 euros. Pour vous, est-ce peu ? Il y a bien quatre zéros dans ce chiffre. Cela représente 174 SMIC.
Quand on prétend défendre les travailleurs, quand on prétend défendre les précaires, je trouve que c’est très hypocrite. C’est vrai que pour un pavillon que vous aviez voulu vendre rue des Anciennes Mairies, vous n’en étiez pas à cela près.
Nous vous demandons donc de retirer cette délibération du Conseil municipal et de la proposer ultérieurement, une fois qu’elle sera faite en bonne et due forme. Je suis sûre que le Préfet sera très intéressé, une nouvelle fois, par vos méthodes et par votre façon de brader les biens municipaux dans un contexte budgétaire resserré que vous ne cessez pourtant de dénoncer.
Je vous remercie.
M. le Maire. Je comprends que cela vous embête, Madame Tran, que ce petit projet ait été fait, comme quasiment dans aucune ville en France. Lorsque la ville veut vendre un terrain qui lui appartient, elle lance un appel d’offres sur la base de la première estimation des Domaines qui était de 900 000 euros. Elle a demandé à tous les compétiteurs de remettre une offre. Puis, la ville a présenté les offres qui étaient conformes au cahier des charges aux habitants du quartier. Il y a eu un débat, au cours duquel les habitants du quartier ont pu s’exprimer sur les projets. A la fin de ce débat, la ville de Nanterre a indiqué aux habitants qu’elle créerait un jury composé de 3 élus et 2 habitants. Il a été proposé à tous les habitants souhaitant participer à ce jury de déposer un bulletin avec leur nom et on a tiré au sort les 2 habitants. Cela ne se fait nulle part en France.
Ce projet a été choisi par 3 élus et 2 habitants dans une transparence totale, alors que la ville n’est absolument pas obligée d’avoir de tels procédés pour vendre un terrain municipal. D’ailleurs, actuellement, des députés En Marche ! à l’Assemblée nationale demandent au gouvernement d’interdire la vente aux enchères des terrains municipaux, puisqu’ils considèrent à juste titre que cela participe de la spéculation immobilière. Notamment dans les espaces métropolitains, pour tenter de peser sur la spéculation immobilière, il ne faut pas que les communes, les Conseils départementaux ou les régions commencent eux-mêmes à faire flamber les prix en mettant aux enchères.
Vous n’en faites pas partie, mais heureusement, des gens commencent à se préoccuper de la spéculation immobilière qui est la grande question qui crée des difficultés majeures dans l’ensemble de la métropole parisienne.
Ce petit projet est assez joli. Il sera mis en œuvre et la ville de Nanterre a demandé un niveau de construction moindre que ce que permet le PLU. Il n’y aura pas de permis modificatif pouvant changer le volume. On ne peut pas changer les permis de construire ainsi. Peut-être l’ignorez-vous, mais les permis modificatifs ne permettent pas de changer à ce point les choses.
Je vous propose de passer au vote.
L’ensemble des Élus ayant pu voter, nous publions les résultats :
- Pour : 40.
- Contre : le groupe « Nanterre Ensemble ».
- Abstention : Mme Morain et Mme Edorh.
Lorsque le maire dit:
Il n’y aura pas de permis modificatif pouvant changer le volume. On ne peut pas changer les permis de construire ainsi. Peut-être l’ignorez-vous, mais les permis modificatifs ne permettent pas de changer à ce point les choses.
Il ne dit pas la vérité:
Dés qu'un permis de construire a été purgé d'éventuels recours, le bien peut être vendu avec le permis de construire et un permis de construire modificatif qui doit respecter le PLU peut être déposé . Si le promoteur ne respecte pas les contraintes imposées par la municipalité plus restrictives que le PLU imposées pour la ventre du terrain et dépose un nouveau permis, la mairie peut le refuser mais dans ce cas, le promoteur ira au tribunal administratif et la mairie perdra. Le seul moyen d'exiger des restrictions sur le permis de construire aurait été de modifier le PLU par un vote au conseil municipal. La parcelle est en zone UDa et la mairie a imposé de contraintes encore plus restrictive que la zone UD .
Cela révèle de la part de Patrick Jarry un certain amateurisme avec cette obsession de vouloir imposer 40% de logements sociaux par programme immobilier dans une ville qui comporte plus de 50% de logements sociaux. sur l'ensemble du parc immobilier.A bientôt si vous le voulez bien.
mardi 10 décembre 2019
La grande braderie
Aujourd'hui conseil municipal, deux points nous intéressent
1/ 192 .Approbation de la convention entre la ville de Nanterre et l’association Irchad Institut Ibn Badis sur la cession des locaux communaux situés 229/231 avenue Clémenceau à Nanterre
Les locaux dont il est question sont ceux de la photo: une ancienne école primaire qui accueillait l'AFPA (un centre de formation dans les secteurs du bâtiment, de l’industrie et des services ).
Du jamais vu, Patrick Jarry et son équipe font très fort , ils cèdent les locaux d'un ex-école laique de la République à une école confessionnelle.
Ce bâtiment est classé à l'inventaire du patrimoine:
Qui dans la majorité municipale osera voter une telle convention ?
Depuis quand une municipalité peut-elle céder des locaux publics à une école confessionnelle?
Une école de la République est le symbole de la laïcité et du refus du communautarisme.
Même si l'institut Ibn Badis se veut un centre culturel, avec une école, c'est un centre cultuel, on passe de l'école à la mosquée, d'ailleurs le centre s'était fait un peu épingler par l'éducation Nationale sur les méthodes d'enseignement et s'était engagé à rectifier le tir.
Les parents qui envoient leurs enfants dans ce type d'établissement ne le font pas sans arrière pensée, il suffit de lire la bio de Cheikh Ibn Badis (ce que Patrick Jarry a du oublier de faire) et on a tout compris. S'agit-il de clientélisme à l'approche des élections ?
2/ 193. Cession d’un terrain nu situé 40-44 rue des Alouettes
Les riverains de la parcelles ont reçu cette lettre dans leur boîte aux lettres, Patrick Jarry et Dominique Aubras étaient présents à cette réunion. Nous avons aussi appris qu'une parcelle attenante pouvait être aussi mise en vente. Ces parcelles sont situées sur le plan local d'urbanisation en Zone UDa alors que presque tout le reste du secteur pavillonnaire est en zone UD.Pour faire simple en zone UD la hauteur maximale des constructions sous réserves qu'elles respectent les distances à l'alignement est de 12 m au faîtage en zone UDa, elle peut être augmentée de 3 m soit 15 m en cas de construction en retrait. Le maire a expliqué aux personnes présentes qu'il avait conditionné la vente du terrain au promoteur choisi ( soit dit , à un prix bien inférieur à celui du terrain constructible), à la réalisation d'un projet dont les hauteurs n'excèderaient pas un rez de chaussée plus 2 étages soit des normes bien plus restrictives que le PLU, ce qui serait la condition d'attribution du permis de construire. On croit rêver , on s'assoit sur le PLU, la procédure normale aurait été un vote de modification du PLU sur cette parcelle.
Est-ce de l'inconscience, de l'amateurisme ou un cadeau royal à un promoteur ? Car ce dernier pourra évidemment demander un permis modificatif avec les contraintes de la zone UDa. Même si la mairie le refusait , elle serait obligée d'accepter après un recours devant le tribunal administratif.
Enfin, qui a pu savoir quel projet avait été choisi puisqu'il n'y a eu aucun retour de la part de la mairie.
Est-ce ainsi que la ville associe les Nanterriens à ses projets immobiliers?
A bientôt si vous le voulez bien.
dimanche 24 novembre 2019
Début de campagne
Tout a commencé le 19 novembre par Camille Bedin de Nanterre Ensemble au Cinéart
puis Patrick Jarry enchaîne le 21 novembre à la salle de quartier du Mont Valérien
et le 22 novembre, Adam Oubuih suit pour En Marche et Vivre Nanterre au Jungle Arch aux Terrasses . Le 30 novembre ce sera le lancement de campagne à l'école de la Fontaine au Petit Nanterre.le hashtag et le site sont : noussommesnanterre
A tout seigneur, tout honneur, voici décryptées les les thèmes de la réunion de Patrick Jarry:
Il nous rappelle les engagements et s'interroge sur ce qu'il faudrait faire maintenant
- Il rappelle comme engagement la création d' une brigade de lutte contre les incivilités dont les objectifs étaient de lutter contre les dépôts sauvages, enlever les épaves et lutter également contre la mécanique sauvage.
Il n'a visiblement rien compris ou est aveugle , les incivilités ce sont les scooters qui franchissent les feux rouges ou roulent sur les trottoirs, les automobilistes qui ne respectent pas les mêmes signalisations et le stationnement sauvage sur les places handicapés et même sur les terre-plein devant les parcs le week end.
- L’installation de 53 cameras de vidéo surveillance qui seraient visionnées dans le commissariat de police.
Qui est derrière les écrans ? Quels sont les effets de ces caméras, y-a-t-il des poursuites engagées à l'encontre des contrevenants ?
- Extension des médiateurs de nuit
C'est un peu un constat d'échec, comment la mairie recrute-t-elle ces médiateurs ?
- Sécurisation des bouches d'incendies
La dernière question est : quelles sont les rôles respectifs de la police nationale et de la ville?
Là,on croit rêver, car au lieu de rechercher quels sont leurs rôles respectifs, il vaudrait mieux chercher à ce qu'ils travaillent en concertation.
Pour Patrick Jarry, même si beaucoup pensent qu'il pourrait être réélu au premier tour, tout n'est pas gagné. Le groupe socialiste socialiste et EELV semblent vouloir cesser d'être au garde à vous, voler de leurs propres ailes, et présentent des listes.
Qui sont les alliés aujourd'hui du maire:
- le parti communiste moribond avec les conseillers municipaux encore encartés
- Alternative écologiste et sociale de Benoît Hamon
- la Gauche citoyenne créé par Patrick Jarry, après avoir quitté la FASE, qui regroupe ex-Front de gauche et France Insoumise
mercredi 13 novembre 2019
Communisme et apostasie
Patrick Jarry est au conseil municipal depuis 1989 ( 30 ans ). Élu maire par le conseil municipal en 2004, après la démission de Jacqueline Fraysse-Cazalis, il sera réélu en 2008, puis en 2014; il sera candidat pour un troisième mandat en mars prochain ( il aura donc 70 ans en fin de mandat).
Nous nous sommes intéressé à son passé politique et avons retrouvé quelques archives le concernant, Patrick Jarry est un vieux briscard de la politique puisque dès 1973 il était au comité national de l'UNCAL ( union nationale des comités d'action lycéens) une émanation de la Jeunesse Communiste donc du PCF.
Après les événements de mai 68 en juin le congrés des CAL( comités d'action Lycéens) débouche sur la scission entre trotskystes de la Jeunesse communiste révolutionnaire et staliniens du PCF . Les trotskistes n'aiment pas les staliniens et réciproquement.
Le PCF orchestrera la création de l'UNCAL voulant lui donner un aspect plus syndical et le reste des CAL se diluera entre Alliance marxiste révolutionnaire et Ligue communiste révolutionnaire d'Alain Krivine.
Engagé dès la classe de troisième à la Jeunesse communiste, militant actif au lycée, Patrick Jarry arrête ses études en licence de mathématiques et s’investit dans la section ;il devient rédacteur à L’Éveil (journal local de Nanterre qui est disponible en ligne sur le site de la Société d'Histoire de Nanterre mais seulement pour l'année 1968 ! amusant quand on connaît les positions du PCF en mai 68 ),il en sera permanent pendant douze ans, il en deviendra secrétaire .
Après 1980, il prend ses distances avec le PCF, abandonne le secrétariat fédéral et reprend des études en génie urbain à l’école des Ponts et Chaussées tout en conservant un mandat de conseiller municipal puis de maire adjoint et de maire entre 1989 et 2004.
En 2010 Patrick Jarry quitte le parti communiste pour rejoindre La Fase qui allait elle même rejoindre le Front de Gauche.Front de gauche qui allait devenir un électron de la France Insoumise.
Aujourd'hui Patrick Jarry est classifié GC ou DVG mais a toujours les vieux tics du militant communiste, il suffit de lire ses éditoriaux dans la revue municipale. Le zèle avec lequel la municipalité intègre 40 % de logements sociaux dans les programmes d'accession à la propriété bien au delà des exigences de la loi SRU (25%) fait que les acheteurs ne se bousculent pas, ce qui laisse la part belle aux investisseurs locatifs.Ce qui risque à plus ou moins long terme, avec l'expansion de la Défense de modifier le corps électoral.Une façon pour la municipalité en en place de se faire hara-kiri.
A bientôt, si vous le voulez bien.
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