Nanterre est un bastion communiste depuis 1935 , trente ans après la chute du mur de Berlin et en cette période de dégagisme , on peut s'inquiéter de l'avenir d'une municipalité dont la majorité est encore grandement constituée de membres du Parti communistes souvent masqués sous l'étiquette bien pratique " société civile" . En accueillant dans sa dernière équipe des membres d'associations généreusement arrosées par la ville de Nanterre, Patrick Jarry espère garder la place forte mais pour combien de temps lorsque l'on voit qu'il a été élu avec 17 % des suffrages des électeurs inscrits et un taux d'abstention de 66%.

Un véritable affront au non renouvellement des mandats qui malheureusement finit par créer ,comme dans toutes les communes où les maires multiplient des mandats successifs des réseaux d'influence, du copinage, des délits de favoritisme et l' arrosage systématique de certaines associations à l'approche des élections et même en cours de mandat. Le décès du jeune Nahel a hélas aussi montré que le clientélisme et l'attitude pourtant conciliante de la municipalité avec certains auteurs d'"incivilités" n'avaient pas empêché des écoles d'êtres incendiées et des équipements publics d’être détruits. Comme chacun des maires de cette ville Patrick Jarry a démissionné à mi-mandat et désigné son successeur qui comme lui n'appartient à aucun parti ( rires)...



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mardi 11 août 2020

Le feuilleton de l'été: 14 Rue des anciennes mairies (1)



Tout  avait  commencé  en  2017,  cette  maison de  ville située  rue  des Anciennes  mairies pas  très  loin de  la  médiathèque  musicale, dont  la  surface(160 m²)  n'apparaît pas  dans  le  compte rendu du conseil municipal   est  mis  en  vente  au  prix de  300 000 € soit  un prix  de 1875 € le  m² pour  un  bien situé  dans  le  vieux  Nanterre, une véritable affaire.
Mais pourquoi, M Julien Sage a-t-il quitté la séance et est-il revenu après le vote ? Pourquoi les  élus   EELV n'ont-ils  pas  pris  part au vote ?
sur  les  quatre , trois  ne  font  plus  partie  de  la  majorité  municipale, il ne  reste  qu'Alexis Martin et  Julien Sage  qui,  pourraient  l'expliquer...
A bientôt  si  vous  le  voulez  bien.

mardi 10 décembre 2019

La grande braderie


Aujourd'hui  conseil municipal, deux  points  nous  intéressent
1/  192 .Approbation de la convention entre la ville de Nanterre et l’association Irchad Institut Ibn Badis sur la cession des locaux communaux situés 229/231 avenue Clémenceau à Nanterre

Les  locaux  dont  il est question sont  ceux  de la  photo: une  ancienne  école  primaire qui accueillait  l'AFPA (un centre  de  formation dans les secteurs du bâtiment, de l’industrie et des services ).
Du jamais  vu, Patrick Jarry et  son équipe  font  très  fort , ils  cèdent  les  locaux  d'un ex-école  laique  de  la République  à  une  école  confessionnelle. 
Ce  bâtiment  est  classé  à l'inventaire  du  patrimoine:


Qui dans  la  majorité  municipale  osera  voter  une telle  convention ? 
Depuis  quand  une  municipalité  peut-elle  céder des locaux publics  à une  école  confessionnelle?
 Une école  de  la  République  est  le symbole  de  la  laïcité  et  du  refus  du  communautarisme.
Même  si l'institut Ibn Badis  se  veut  un  centre  culturel, avec une  école, c'est  un centre  cultuel,  on passe  de l'école  à  la  mosquée, d'ailleurs le  centre  s'était  fait  un  peu épingler  par  l'éducation Nationale  sur  les  méthodes d'enseignement  et s'était  engagé à rectifier le  tir.
 Les  parents  qui envoient  leurs  enfants dans  ce  type  d'établissement  ne  le  font  pas  sans  arrière  pensée, il suffit  de  lire  la  bio de  Cheikh Ibn Badis (ce  que  Patrick Jarry a  du  oublier  de  faire) et  on a tout  compris. S'agit-il de clientélisme  à l'approche  des  élections ?

2/ 193. Cession d’un terrain nu situé 40-44 rue des Alouettes
 Les  riverains  de  la  parcelles ont  reçu cette  lettre  dans  leur  boîte aux lettres, Patrick Jarry et Dominique  Aubras  étaient  présents  à cette  réunion. Nous  avons  aussi appris qu'une  parcelle  attenante pouvait  être  aussi mise  en vente. Ces  parcelles  sont  situées sur  le  plan local d'urbanisation  en  Zone  UDa alors  que presque  tout   le reste  du  secteur pavillonnaire  est  en  zone  UD.Pour faire  simple  en zone  UD la hauteur  maximale  des  constructions  sous  réserves  qu'elles  respectent les  distances  à l'alignement  est  de  12 m au faîtage en  zone  UDa, elle  peut  être augmentée  de  3  m  soit  15 m en cas  de  construction en  retrait. Le  maire  a  expliqué  aux  personnes  présentes  qu'il avait conditionné  la  vente  du terrain au promoteur choisi ( soit  dit ,  à  un  prix  bien inférieur  à celui du terrain constructible), à  la  réalisation d'un  projet  dont  les  hauteurs  n'excèderaient  pas   un rez  de chaussée  plus  2 étages  soit  des normes  bien  plus  restrictives  que  le  PLU, ce  qui  serait  la  condition d'attribution du permis  de  construire. On croit  rêver ,  on s'assoit  sur  le  PLU,  la  procédure  normale aurait  été  un vote  de  modification du PLU sur  cette  parcelle.
 Est-ce  de  l'inconscience,  de  l'amateurisme  ou  un cadeau  royal  à un  promoteur ?  Car  ce  dernier  pourra  évidemment  demander  un  permis  modificatif  avec  les  contraintes  de  la  zone  UDa.  Même  si  la  mairie  le  refusait , elle  serait  obligée  d'accepter  après  un recours devant  le  tribunal administratif.

Enfin, qui a  pu savoir  quel projet  avait  été  choisi  puisqu'il n'y a  eu aucun retour de la part de la mairie.
Est-ce ainsi que  la  ville  associe  les  Nanterriens  à  ses  projets  immobiliers?
A bientôt si vous  le  voulez  bien.

mardi 2 juillet 2019

La boulette



A maintenant  moins  d'un an des  élections  municipales, au  moment  où toutes  les  municipalités  en  place  dressent  le  bilan de  leur  mandat et arrosent  les associations pour  grappiller de  potentiels  électeurs, la  ville  de  Nanterre a  dévolu  650000 € aux  budgets participatifs  alors que  dans  les  villes  voisines  on ne  dépasse  que  très  rarement  les  150000 €.
Avec la  nouvelle  loi  sur  le  non renouvellement  de  mandats, tout  maire  même déjà  plusieurs  fois  réélu  pourra   renouveler ses  mandats  jusqu'en  2032 !!!

 Mais  si nous  évoquions  les dérives  des municipalités  trop longtemps  en  place, c'est  le  lièvre  soulevé  par  une  conseillère  municipale  d'opposition qui nous  intéresse  aujourd'hui:
Le  pavillon situé  rue  des  Anciennes  Mairies vendu à la  sœur  du maire  adjoint à l'urbanisme Julien Sage   à un  prix  défiant  toute  concurrence soit  disant  justifié  par l'état du bâtiment.
































Le  rétropédalage  est  ici   pages  21 à 26.
On admirera dans  ces  quelques  pages  comment  Patrick  Jarry manie  la  langue  de  bois. 
Après  cette  affaire,  le  maire  adjoint  délégué à l'urbanisme  Julien  Sage  cédera  son  poste en  juin  2018  à  un autre  membre  du  groupe  EELV,   mais  conservera  ses  mandats d'administrateur de la  Sociéte  publique  locale  de  Nanterre, de l'Etablissement public Aménagement  Seine  Arche et de  Métropologie.

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Collusion ou simple  maladresse  chacun  peut penser  ce  qu'il veut de cette  affaire, mais  alors  pourquoi ce maire  adjoint a-t-il quitté  la  salle au moment  du  vote?
A bientôt,  si vous  le  voulez  bien.