Nanterre est un bastion communiste depuis 1935 , trente ans après la chute du mur de Berlin et en cette période de dégagisme , on peut s'inquiéter de l'avenir d'une municipalité dont la majorité est encore grandement constituée de membres du Parti communistes souvent masqués sous l'étiquette bien pratique " société civile" . En accueillant dans sa dernière équipe des membres d'associations généreusement arrosées par la ville de Nanterre, Patrick Jarry espère garder la place forte mais pour combien de temps lorsque l'on voit qu'il a été élu avec 17 % des suffrages des électeurs inscrits et un taux d'abstention de 66%.

Un véritable affront au non renouvellement des mandats qui malheureusement finit par créer ,comme dans toutes les communes où les maires multiplient des mandats successifs des réseaux d'influence, du copinage, des délits de favoritisme et l' arrosage systématique de certaines associations à l'approche des élections et même en cours de mandat. Le décès du jeune Nahel a hélas aussi montré que le clientélisme et l'attitude pourtant conciliante de la municipalité avec certains auteurs d'"incivilités" n'avaient pas empêché des écoles d'êtres incendiées et des équipements publics d’être détruits. Comme chacun des maires de cette ville Patrick Jarry a démissionné à mi-mandat et désigné son successeur qui comme lui n'appartient à aucun parti ( rires)...



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lundi 25 novembre 2024

Mais où est le communiqué de presse du maire de Nanterre ?

 


 

     Le  maire  de  Nanterre  si  prompt  à dégainer  son stylo lorsqu'un incident  se  produit  à la  gare  de  Nanterre  U ou lorsque  le  policier  qui a tué  Nahel est  remis  en  liberté  est  resté  bien  silencieux quant  à la  disparition  de  Boualem Sansal visiblement  enlevé  par  le  pouvoir  algérien  à son arrivée  à l'aéroport  d'Alger .  Même l'Humanité  y a  été  de  son éditorial rédigé  par  Joseph Andras éditorialiste fétiche  du  journal, prix Goncourt, grand  pourfendeur  des  violences  policières  en  France  mais  pas  en Algérie   un texte très ambigu cependant.

 Donc pourquoi la  municipalité  qui  comporte  aussi de  nombreux  conseillers  municipaux d'origine  algérienne est-elle  si silencieuse ? 

Par  peur  de  froisser ? 

        La  ville  a  toujours  eu  un lien avec  l' Algérie  ne  serait-ce  que  par  la  présence  des  bidonvilles  sur  le  territoire  de  la  commune mais,  elle   a  toujours  eu une  attitude  complaisante  vis  à vis  du  régime au  pouvoir  en Algérie, surtout  lorsqu'elle  cultive  le  fonds  de  commerce  du  pouvoir  algérien dans  son utilisation du  colonialisme  comme  argument  politique,  en  sur-célébrant les  anniversaires  comme  le  17 octobre  1961 ou " l'autre  8  mai  1945" . Elle  utilise ainsi   ces commémorations  comme  aspirateur  électoral:   donner  le  nom de  Abdelmalek Sayad un sociologue  algérien   à  une  école  ou  de Abdenbi Guemiah,  un  lycéen malheureusement tragiquement  tué par  un  voisin  en  1982    à un boulevard, sont  des signaux envoyés  à une  communauté ciblée  même  si les  travaux du sociologue  leur sont peut-être  inconnus . Mais  il s'agit avant tout de messages à fins  électorales. La  ville,  au sein du  conseil  municipal, cultive aussi la  surreprésentation ce qui entraine des dérives  droitières  de  l’électorat.  Tout cela est  l'héritage  du  parti communiste  qui régna  et  règne  encore  en loucedé  sur  la majorité  municipale.

Cet article  un  peu ancien mis  en lien  illustre et analyse la  réalité  des  choix  des élus  de  Nanterre depuis  plusieurs décennies des  choix  encore plus  affirmés  par  les  maires  Jacqueline  Fraysse  Cazalis et  Patrick Jarry  de vrais produits  du PCF  des  années 60 et 70

            Mais  ces  choix  ne  sont  pas  sans  dangers créant  parfois  au sein des  populations issues  de  l'immigration des  dissensions  et des déçus d'avoir été oubliés par les largesses du  communisme  municipal. La majorité  municipale  avait  déjà fait  les  frais  aux  législatives  de   2017 et qui  avait en  2022 poussé   la  gauche  à présenter  avec  succès, une  candidate  EELV  issue  de  l'immigration Sabrina  Sebaihi  plutôt  qu'un  proche  de  Yannick Jadot  (Alexis  Braud  évincé pour  délit  de  faciès).

Même  la  députée de  la  circonscription twitteuse  compulsive  est restée bien silencieuse.

Ce  silence  de  la  part  de  gens  qui se  disent  de  gauche  est  écœurant 

A bientôt, si vous  le  voulez  bien .

 


lundi 1 juillet 2024

Elections législatives la suite

 Au premier tour, un candidat peut être élu s’il parvient à réunir plus de 50 % des suffrages exprimés représentant au moins 25 % des électeurs inscrits sur les listes électorales.

Pour qu’un candidat ait le droit de se présenter au second tour, il doit avoir obtenu au premier tour un nombre de voix au moins égal à 12,5% du nombre des électeurs inscrits.



Sabrina Sebaihi  est  majoritaire  sur  Nanterre mais  pas  sur  la  circonscription , il y aura  donc  un second  tour  où elle part  favorite, tout  dépend  des  reports de  voix..

Étiquetée  EELV , elle semble pourtant  très  proche  de  LFI , elle aura  aussi contribué pendant deux ans  à faire   de  l’assemblée nationale  une  cour  de  récréation et de  ce  fait  est indirectement  responsable  du score du RN dans  certaines  circonscriptions.  

Comme Rima  Hassan  elle  a  adopté   le  keffieh comme  style  vestimentaire.

 Photo  du  média  algérien TSA Algérie. 

Sabrina  Sebaihi  sur  le  media  tsa  algérie  ici et  ici 

On remarquera l'auréole au dessus de  sa tête sur  la  photo plutôt  amateur.

 La  question pour  dimanche prochain est que  feront  les  abstentionnistes , les  électeurs du  RN et les  électeurs  d’extrême  gauche  au second  tour ?

A bientôt  si  vous  le  voulez  bien

 

lundi 27 juin 2022

On a choisi le pire de ce qui se fait en politique

 


Sabrina  Sebaihi soutenu par  les  élus  de  Nanterre, a été  élue  député  de  la circonscription Nanterre  Suresnes. Après avoir  récusé  le  candidat  initialement prévu l'écologiste Alexis  Braud  proche  de  Yannick Jaddot, les  élus de Nanterre ont préféré  une  candidate  issue  de la  diversité, enfin d'une diversité car  la  communauté  algérienne est  très  importante  historiquement à Nanterre. 

      Élue sur  la  circonscription   avec  51% des  voix  des  votants qui ne  représentaient  que 47 % des  inscrits ( ce qui donne  une  représentativité de 24 % du corps  électoral, on  peut  difficilement  parler  de  grande   victoire et  même  sur  la  ville  de  Nanterre traditionnellement ancrée  à  gauche    ( 62% avec  43% de  participation soit  26% du corps électoral). Il semble que  sa  candidature n'ait  pas été  du  goût de certains électeurs  de  gauche

La  nouvelle  députée traîne  une  sérieuse  casserole  :en  2020 , aux  municipales à Ivry, elle s'était  présentée  contre  le  maire d'Ivry au  premier  tour  et  s'était  ralliée  à ce  dernier  contre  un poste  de  première  adjointe  au  maire à la  grande  stupéfaction de  ses  co-listiers. En politique, on appelle  cela  une  trahison c'est monnaie  courante, les  politiques  s'en  remettent  mais  les électeurs n'aiment  pas vraiment. 

C'est  ce  type  de  comportement  qui fait  que  peut-être,  les  citoyens  boudent  les  urnes .

Coté écologie , on a  le droit  au  verbiage  écolo ambiant  : "écologie  populaire " " justice sociale et climatique", rien de  très  original.

Quant  à la  vidéo  de promo, elle  nous a  un  peu pris  pour  des  quiches  en nous  expliquant  le  rôle  d'un député puis  en enoncant  toutes  les  promesses alléchante de  NUPES adhésion totale au  programme  de  LFI 

Lorsqu'elle   twitte " La  république  c'est  nous  ": Nous  c'est  NUPES (La  République  c'était  déjà Melenchon)  ou tous  les  français ?

 Que  ces  personnes  sont  loin de  René Dumont.


  Des  écologistes   qui  dénoncent le  dérèglement  climatique ou  l'empreinte  carbone , sans  y  apporter  autre  chose  que  des  effets  d'annonce et  qui  ont  oublié que  l'écologie  était  aussi une  affaire  individuelle : le  matin  on prend  une  douche   courte  et  on urine  dans  la  douche  pour  éviter de  dépenser  5 litres  d'eau, on  privilégie les circulations douces,  on limite  vélos  et  trottinettes  électriques  dont le  lithium nécessaire  aux  batteries conduit à la  destruction de  l'environnement notamment  en Amérique  du sud

 

Maintenant reste à savoir ce qui se passera dans quelques mois ou moins lorsque après avoir récupéré le  financement  des  partis les  composantes  de  Nupes  se  disperseront , que  fera  notre  députée, Rejoindra-t-elle  LFI comme elle  avait  rejoint  le  maire  PCF à Ivry.

 Votera -t-elle systématiquement  contre  tout comme l'ont  annoncé les  représentants  de  LFI et ceux  du RN?. Une  majorité  relative  au parlement  est l'occasion rêvée  d'engager  un véritable travail de  parlementaire  Comment  réagiront  les  électeurs  face   à un tel dogmatisme  si c'était  le  cas ?

Une  dissolution de  l'Assemblée  serait peut-être  l'arme  fatale pour  rallier  les  déçus du RN et  de  NUPES à la  majorité présidentielle

A bientôt  si vous  le  voulez  bien

lundi 30 mai 2022

Delit de facies

 En 2017, aux élections  législatives, dans  la   4ème circonscription des  Hauts  de  Seine(Nanterre  Suresnes) ,  il y avait  pléthore de  candidats  de  gauche.

Zara Boudjemaï  Divers  gauche  soutenue par le  maire Patrick Jarry qui était  son suppléant  et  le  PCF 

Rossana Morain LFI 

Alexis Martin (EELV)

Laurent Strumanne (LO)

 Mathilde Eisenberg (NPA)

Habiba Bigdade (PS)

Au premier  tour, la gauche  réunie  avait totalisé   30 % des  suffrages  mais  aucun n'avait  obtenu les 12,5 % des  électeurs  INSCRITS  pour  pouvoir  se  maintenir au deuxième  tour .

Voir  l'article  du Parisien  

Patrick Jarry  mentait d'ailleurs  un  peu lorsqu'il disait  qu'il manquait 168 voix  à  Zara Boudjemaï    pour  être  au second  tour  il  aurait  fallu qu'elle obtienne  9521 voix  alors qu'elle  n'en a obtenu que 4938 !!!

Le  deuxième  tour  avait été  un duel (sous  fond de  crêpage de  chignon) entre  la  candidate  LR Camille  Bedin et  la  candidate LREM Isabelle  Florennes qui l'emporta au grand dam de Patrick Jarry qui attribua  la  défaite  de Zara Boudjemaï à la  multitude  de  candidatures à gauche  et  en  profita  pour  blacklister Rossana Morain  .

Aujourd'hui la  donne  est  différente, la  candidate NUPES  choisie  après  les  tractations est Sabrina Sebaihi (EELV) parachutée à Nanterre (puisqu'elle est   est  maire adjointe   à Ivry)    .Son heure   de  gloire  est d'avoir  failli faire  tomber  le  maire  PCF  d'Ivry  (Philippe Bouyssou) aux  dernières  municipales pour  finalement  se  rallier  à lui  au second tour (voir  l'article  du  Parisien ).

Mais  au PCF on n'est  pas  rancunier , tout est pardonné  puisque l'ancienne sénatrice- maire Jacqueline  Fraysse-Cazalis ( qui  a  le  même  âge  que  Jean  Luc Mélenchon)    s'affiche avec  la  candidate

 Image

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le  parachutage dans  une  circonscription  où l'on  ne  vit  pas  est  une  pratique  malsaine  mais  légale. La candidature  EELV a fait l'objet de tractations quant au choix du candidat. Au départ ce devait être Alexis  Braud   bras  droit  de  Yannick Jadot (son couteau suisse) mais  les  élus  locaux l'ont  blacklisté  

  D'après  le  journal Libération:



"L’union de la gauche comporte ses joies, ses espoirs… et ses victimes. Le bras droit de Yannick Jadot, l’écolo Alexis Braud, a été écarté de la circo qu’il convoitait, la 4e des Hauts-de-Seine. Même pas au profit d’un insoumis ou d’une autre couleur de gauche, mais d’une acolyte verte. Lors d’un vote qui doit être finalisé jeudi après-midi, c’est Sabrina Sebaihi, adjointe au maire d’Ivry-sur-Seine et ex-porte-parole de Jadot, qui est proposée. Les batailles se poursuivent chez les Verts pour se répartir les dernières circos depuis l’accord signé lundi entre EE-LV et LFI.
«Personnage loin d’être apprécié»
L’affaire a commencé par une lettre contestant l’investiture du conseiller de Jadot que Chez Pol a pu se procurer. Cet appel, venu d’élus et de la société de Nanterre et Suresnes, récuse Braud : «Nous avons la conviction profonde que le choix de cette candidature, totalement extérieure à notre circonscription, notre territoire et son histoire, serait une erreur.» Et de pointer l’importance de la «diversité» dans les «quartiers populaires» et de l’élection d’une femme, comme l’a choisi la circo depuis quasiment vingt-cinq ans. Ils indiquent …





De  la  pure  langue  de  bois,  puisque  la  candidature  de  Sabrina  Sebaihi  est  aussi "une  candidature  extérieure  à la  circonscription , à son territoire, et et  son histoire". En fait  il s'agit  d'un  choix  clientéliste, visiblement les  élus de  la  ville ont   choisi  un candidat  de  la  diversité


Drôle  de  diversité  quand  on sait  que   Sabrina  Sebaihi s'est  ralliée  au maire  communiste  d'Ivry au second  tour  en  2020 alors  que  celui-ci s'est  acoquiné avec des  islamistes et  des  indigénistes bon teint et  est devenue  première  adjointe.

Article  de  Marianne du  13/03/ 2020

"L'hégémonie du PCF vacille à Ivry sur fond de décolonialisme

Ivry la rouge serait-elle sur le point de virer de bord ? L'histoire incite à la prudence : depuis un siècle, le Parti communiste détient sans discontinuer la mairie de cette ville de la banlieue sud de Paris, dont le secrétaire général du PCF Maurice Thorez fut le député. Pour ces élections municipales 2020, toutefois, la situation est inédite puisque la majorité municipale s'est disloquée : le maire sortant communiste, Philippe Bouyssou, fera face à une liste menée par son ancienne adjointe, l'écologiste Sabrina Sebaihi, laquelle est soutenue par la France insoumise et le Parti socialiste. Autant de forces politiques qui ont fait partie de la majorité par le passé. Parmi les sujets de discorde : la complaisance de l'équipe en place avec des thèses indigénistes.

"On ne cherche pas à polariser notre campagne sur la question républicaine, car nos désaccords avec la majorité en place sont loin de se résumer à cela", tempère Mourad Tagzout, conseiller municipal membre de la France insoumise et numéro 2 sur la liste de Sabrina Sebaihi. Sandrine Bernard, son alliée socialiste, qui reconnaît certains acquis de la municipalité, énumère des problèmes de pratique démocratique, de désertification médicale, et surtout un désaccord au sujet de la reconstruction de l'incinérateur d'Ivry. Reste que la "question républicaine" se pose de manière particulièrement aiguë. Au cœur des controverses, un petit parti adossé à la majorité communiste : Convergence citoyenne ivryenne (CCI), à l'origine créé pour "permettre aux jeunes des quartiers de s'inscrire dans leur vie publique", d'après Sandrine Bernard, qui ne "s'explique pas la dérive" de l'initiative. Le chef de file de CCI, Atef Rhouma, est vite devenu un allié du maire. Et ce, malgré une intervention scandaleuse en 2015, en plein conseil municipal, cinq jours après les attentats du 13 novembre. "Daech n’attaque pas nos valeurs, notre culture ou notre goût de la fête, lâche alors l'adjoint de Philippe Bouyssou. Il attaque la France parce que la France l’attaque et participe à la mort de centaines de milliers de civils." Rhouma enchaîne en s'en prenant au PS, accusé "d’instrumentaliser ces meurtres et l’émotion de nos concitoyens à des fins racistes (...). De faire peser la suspicion de complicité sur tous les musulmans et les habitants des quartiers populaires". Tollé dans le conseil municipal. Les socialistes demandent au maire de se désolidariser des propos de son cinquième adjoint. Philippe Bouyssou refuse.

Promotion de l'indigénisme

Par l'intermédiaire de son chef de file, CCI a imposé ses thèmes de prédilection à la mairie d'Ivry. Les longs discours consacrés à la politique nationale, voire aux questions de géopolitique, animent les conseils municipaux. Les vœux de solidarité envers la Palestine, les Rohingyas, Cuba ou la Syrie s'enchaînent... Mais les fondamentaux de la pensée racialiste et antirépublicaine des Indigènes de la république sont aussi mobilisés : "La police française est meurtrière !", s'insurge Rhouma en mai 2015 après la relaxe des policiers dans l'affaire Zyed et Bouna. En octobre 2016, la majorité municipale vote le boycott des produits issus des colonies israéliennes. "Il y a une tendance à fragiliser nos institutions et nos valeurs, à généraliser des abus réels à la France entière pour s'attaquer au socle républicain et fracturer la société", s'alarme Sandrine Bernard. Il faut dire que le maire a une conception bien à lui de l'intégration : en avril 2019, dans le cadre du lancement imminent du chantier de la future mosquée capable d'accueillir jusqu'à 5.000 personnes, Philippe Bouyssou avait déclaré qu'Ivry devait "être le bled du musulman qui y vit".

"Il est clair qu'il y a un recul à Ivry, déplore Mourad Tagzout. Le mot laïcité n'est plus prononcé et le débat sur le sujet est esquivé. Il y a des problèmes bien réels d'inégalités, de recul des droits sociaux, de discriminations. Le travail de mémoire et de condamnation de la République coloniale doit aussi être mené. Mais la mairie compose avec des courants, des idées qui diminuent la question des différences sociales au profit d'une supposée différence ethnique et sous-estiment ou nient le danger de l'islamisme." La mairie semble ainsi entretenir une relation de proximité avec l'association féministe Lallab, située dans la galaxie des Frères musulmans, dont les locaux sont installés dans la ville. Les films de Sarah Zouak, cofondatrice de Lallab et chantre d'un improbable "féminisme islamique", ont ainsi été promus à de nombreuses reprises par la mairie d'Ivry : lors d'une avant-première en octobre 2018, lors de la journée des droits des femmes en 2019, dans des maisons de quartier en 2016 et 2017... Le reste de la galaxie indigéniste n'est pas en reste, puisque des figures militantes comme Saïd Bouamama participent à des débats sur le racisme ou "l'islamophobie" organisés à Ivry-sur-Seine par CCI, avec le soutien logistique de la municipalité. "Il n'y a pas de combat possible sur le social, l'antiracisme si on n'est pas clair sur le combat laïque", soupire Mourad Tagzout."

A bientôt si vous le  voulez  bien

samedi 12 septembre 2020

Le tsarévitch





           Il dirige  tout depuis son bureau  de  la  pyramide  tronquée, comme  le  faisait sa  prédécesseure Jacqueline  Fraysse  Cazalis que certains avaient surnommée " La  Tzarine ". Son cheval de  bataille c'est  l'immobilier, un  véritable  castor, un bétonneur  hors  pair . Contrairement  au baron Haussmann que ses  détracteurs  appelaient le Castor, il donne  donne dans  l'architecture bas  de  gamme car il veut  offrir des  appartements aux  nanterriens à des  prix  hors  concurrence, avec  tous les  inconvénients que  cela  implique:
des  prix tirés  vers  le  bas, des  promoteurs  bon marché  et  des  malfaçons  à foison. Étonnant  de  la  part  de  quelqu'un qui aurait  fait carrière  dans  les  travaux  publics.
 Plutôt  mal élu au dernières  élections  municipales  avec  un taux  de  participation de 33,87% et 51,91% des  voix , avec  ce  qu'il considère  comme  une  grande  victoire, il ne  représente  que 17,58 % du corps  électoral.  Malheureusement  pour  la  démocratie, une  faible  participation n'est pas  un  motif d'annulation d'élections  municipales.
Patrick Jarry  aura  néanmoins  réussi  l'exploit  d'accueillir  dans  la  majorité municipale 26 conseillers  dits  de  la  société  civile, en  fait , des  personnes  impliquées dans  des  associations  qui bénéficient  des  largesses  de  la  municipalité, une  cohorte  de  "yes men" qui se  feront  un  devoir  de  voter  tout  ce  que  proposera le premier  magistrat.

Habitué au clientélisme, il aura  réussi l'exploit  de  vendre  une  école  de  la  République à une  association cultuelle (l'institut Ibn Badis) pour  agrandir  ses  locaux, alors  qu'il aurait très  bien  pu la leur  louer. Que  se  passera -t-il si la  décision est  prise de raser l'ancienne  école ? Patrick Jarry devra en assurer  l'entière  responsabilité et démissionner. 
A bientôt ,si vous le  voulez  bien.




samedi 5 septembre 2020

Pistes cyclables : foutage de gueule

On nous  annonce  la  création de  2700 m de  pistes  cyclables supplémentaires.
Voici l'état actuel du réseau : Seules les parties vertes constituent de véritables pistes , les autres pistes sont des zones 30 et des  zones appelées candidement " zone  de  rencontre".

La partie la plus importante se situe en centre ville et les nouvelles pistes proposées ( 2700 m quelle aubaine !) Mais pour l'instant, il s'agit d'aménager des équipements déjà existants. Il aura fallu la crise du Covid-19 pour que le département mette en place des pistes sur les voies à forte circulation automobile.

Avant, pour rejoindre La Défense il y avait deux possibilités: prendre la piste cyclable de l'Avenue Pablo Picasso qui traverse plusieurs fois la rue pour changer de côté (surréaliste) et les contre-allées de l'avenue Georges Clemenceau pistes cyclables constamment encombrées de véhicules en stationnement. Nanterre est une ville d'une grande tolérance quant aux infractions de circulation. Le stationnement sur les pistes cyclables n'est pratiquement jamais verbalisé, la circulation des scooters sur ces mêmes pistes non plus.Nanterre est aussi la ville où les places pour handicapés sont utilisées par des camions et des véhicules qui affichent parfois de fausses cartes d'invalidité.



A bientôt, si vous le voulez bien

jeudi 27 août 2020

Le feuilleton de l'été : 14 rue des Anciennes Mairies (3)

L'affaire est loin d'être finie et revient sur le tapis lorsqu'une  élue  d'opposition s'inquiète  que  la  vente  du  pavillon ne  soit  pas   à l'ordre  du  jour du conseil municipal alors qu'elle était  passée  en commission d'appel d'offres

Cette histoire à rallonge verra sa fin en  avril 2019
Nous nous étonnons que M Ferhat se  félicite  de la vente  20000 € au dessus   de l'estimation de France  Domaine  et  qu'il ait  oublié  que  ce  bien avait  été  bradé  300 000 € lors de  la  vente avortée  à  la  sœur  de Julien Sage .
Alain Raimbault que Patrick Jarry appelle  son ami est un ancien secrétaire  national de  la Jeunesse  Communiste.
Bref, la  vente proposée  à la  sœur  de  Julien Sage  relève du  plus  banal  conflit  d'intérêt, on peut  s'étonner  que  Julien Sage  siège  encore  au conseil municipal....
A bientôt  si vous  le  voulez  bien

mardi 18 août 2020

Le feuilleton de l'été: 14 Rue des anciennes mairies (2)


C'est dans le  Parisien du 17 décembre  que  l'affaire  éclate:
"Une maison de 160 m² en plein centre-ville de Nanterre pour 300 000 €, même avec travaux, en voilà une bonne affaire. « Surtout quand le bien est estimé 512 000 € par les Domaines », s'étrangle l'opposante municipale (LR) Camille Bedin, qui vient de demander au préfet des Hauts-de-Seine le retrait d'une délibération votée le 21 novembre dernier en conseil municipal. La municipalité s'apprêtait en effet à céder ce pavillon appartenant à la commune à la sœur d'un adjoint au maire pour l'exercice d'une activité paramédicale. La majorité municipale était au fait de la situation, puisque l'élu en question a quitté la salle au moment du vote, pour ne pas se retrouver en situation de conflit d'intérêts. La majorité a voté pour cette délibération en apparence anodine - les ventes de biens immobiliers étant légion en conseils municipaux. Mais l'opposition a voté contre et demandé des explications, semant le trouble dans la majorité.« Il y a souvent des biens à vendre et je reconnais qu'on ne regarde pas le détail de chaque vente, justifie Zacharia Ben Amar, maire-adjoint socialiste. Mon groupe a voté pour en séance parce que les votes sont décidés avant le conseil. Mais le lendemain, deux élus de mon groupe ont fait modifier leur vote avant l'envoi de la délibération en préfecture et j'ai demandé des compléments d'information au maire. » Selon l'élu socialiste, « l'écart de prix est justifié par des travaux estimés à 203 000 € ». Mais aucun devis n'a été présenté, ni aux socialistes de la majorité municipale, ni à l'opposition. « La maison sera mise aux enchères » Située au 14, rue des Anciennes-Mairies, face au parc du même nom, la maison est en vente depuis près de deux ans. « Nous avons demandé à la municipalité de nous produire la publicité qu'elle avait faite de cette mise en vente et les offres d'achat qu'elle a reçues, mais nous attendons toujours », dénonce Camille Bedin. « La maison était dévolue à une activité paramédicale, raison pour laquelle elle a eu du mal à trouver preneur. Il faudra une nouvelle délibération pour changer son activité en usage d'habitation », reconnaît Zacharia Ben Amar. Le cabinet du maire (GC) Patrick Jarry assure de son côté que l'affaire est close. « Après expertise, le maire n'a pas signé la transaction et la délibération est annulée, indique-t-on en mairie. La maison sera mise aux enchères ». Camille Bedin ne se contente pas de cette volte-face de la majorité. « Pour que la délibération soit annulée, il faut que la majorité revienne devant le conseil avec une nouvelle délibération, et nous demandons des explications. Pourquoi ne pas avoir mis le bien aux enchères dès le départ ? »


Admirons  comment  Patrick Jarry botte  en  touche.
 On comprend maintenant  pourquoi Julien Sage  a  quitté  la  salle  au moment  du  vote  et  pourquoi les  élus écologistes n'ont  pas  pris  part   au vote. D'autres  élus  qui devaient  être  au courant du petit arrangement  entre  Patrick Jarry et  Julien Sage  avaient voté  contre
.

A  bientôt  si vous  le  voulez  bien

mardi 11 août 2020

Le feuilleton de l'été: 14 Rue des anciennes mairies (1)



Tout  avait  commencé  en  2017,  cette  maison de  ville située  rue  des Anciennes  mairies pas  très  loin de  la  médiathèque  musicale, dont  la  surface(160 m²)  n'apparaît pas  dans  le  compte rendu du conseil municipal   est  mis  en  vente  au  prix de  300 000 € soit  un prix  de 1875 € le  m² pour  un  bien situé  dans  le  vieux  Nanterre, une véritable affaire.
Mais pourquoi, M Julien Sage a-t-il quitté la séance et est-il revenu après le vote ? Pourquoi les  élus   EELV n'ont-ils  pas  pris  part au vote ?
sur  les  quatre , trois  ne  font  plus  partie  de  la  majorité  municipale, il ne  reste  qu'Alexis Martin et  Julien Sage  qui,  pourraient  l'expliquer...
A bientôt  si  vous  le  voulez  bien.

samedi 1 août 2020

Les verts à moitié vides : les écologistes de Nanterre sont ils aveugles et ou naïfs ??



On pourrait  le  croire quand  on  lit les motifs  de  leur soutien à Patrick Jarry
« Je suis inquiète face à l’abstention et au populisme. Ces deux menaces doivent être combattues avec la mise en place d’une véritable démocratie participative grâce à laquelle chaque citoyen pourra participer à l’action publique. »

« En tant que maman de quatre enfants, leur donner une nourriture saine me tient à cœur. Je souhaite que nous puissions proposer aux enfants de Nanterre une nourriture bio dans les cantines de la ville. »

« Si j’ai rejoint la liste de Patrick Jarry, c’est pour qu’en 2025, tous nos enfants, dans les cantines de Nanterre, mangent une nourriture saine, biologique et produite à proximité. C’est ça s’engager pour plus de justice sociale et écologique. »

  « Je m’engage aux côtés de Patrick Jarry afin que l’écologie ne soit pas réservée à une classe sociale particulière. Aujourd’hui, l’écologie, c’est pour toutes et tous à Nanterre. »

« Je rejoins la liste de rassemblement de la gauche pour défendre la transition écologique nécessaire que Nanterre doit connaitre dès maintenant, et répondre aux menaces climatiques et sociales qui toucheront en premier les plus démunis. »

« Je partage la même passion de Nanterre que Patrick Jarry, c’est une ville vivante, vibrante, complexe, qui donne envie de partager toujours plus, de faire toujours plus pour elle et en permanence. » 

 « Je m’engage à faire de mon mieux pour le bien commun, pour la culture et pour le peuple. »


« Je suis candidate aux côtés de Patrick Jarry pour soutenir une ville plus accessible pour tous avec notamment le développement et la démocratisation du vélo dans la ville. »
« Je suis candidat dans la liste de Patrick Jarry car c’est la seule qui permette d’avoir une action sociale et écologique digne de ce nom à Nanterre. »



   

 « Je m’engage au côté de Patrick Jarry pour faire de Nanterre une ville encore plus verte, plus respirable, plus partagée, pour toutes et tous. »

« Je m’engage pour mener Nanterre vers plus d’écologie, plus de développement durable et répondre au défi du réchauffement climatique »

« Nanterrienne depuis 45 ans, je souhaite mettre mon expérience professionnelle et personnelle au service des habitants et de notre ville. »

«  Je rejoins la liste Nanterre pour toutes et tous pour le développement de transports plus vertueux et leur accès au plus grand nombre, pour sécuriser l’usage du vélo et des mobilités douces »
  La  municipalité  de  Nanterre bétonne   à outrance  depuis deux  mandats avec  des promoteurs au rabais. Qu'ont  fait  les  élus  écologistes ?
Voici un beau ramassis de promesses qui ne  sont  que  poncifs écolos.
A bientôt si vous le voulez bien.

samedi 25 juillet 2020

Que sont-ils allés faire dans cette galère ? (2)

Il y a  un peu de  tout et  n'importe quoi chez  EELV
Voici  les propositions d'Alexis Martin responsable  du  groupe  local EELV, un véritable  catalogue.
"Lundi dernier a eu lieu le conseil municipal d'investiture pour ce nouveau mandat.
A l'ordre du jour de ce conseil il y avait l'élection des maires adjoint-e-s.(maudite écriture inclusive )
J'ai été élu maire adjoint de Nanterre et le maire de Nanterre, Patrick Jarry, m'a confié la délégation de la démocratie et de la participation citoyenne.
Nanterre est déjà une ville précurseure dans ce domaine. Mais ces thématiques revêtent un intérêt particulier en cette période où il y a de plus en plus de volontés de la part des citoyens pour participer à la décision politique.
En tant qu’Adjoint au Maire délégué à la démocratie et à la participation citoyenne, je serais amené avec l’aide des services et de mes collègues élu-e-s
(maudite écriture inclusive ) à mettre en œuvre plusieurs points de notre programme :
- La mise en place du référendum d’initiative citoyenne sur des questions locales ( quelles  sont les conditions requises )
- L’ouverture de la possibilité aux citoyens de porter des questions orales lors des conseils municipaux avec les réponses du maire en séance.(étonnant  quand  on sait  que, dans  n'importe  qu'elle  commune,  les  questions  des  conseillers  municipaux  d'opposition doivent être  déposées à l'avance)
- L’organisation des assises de la ville en 2023 pour évaluer avec les habitants l’état de réalisation des engagements pris
- Permettre aux citoyens d’obtenir l’inscription d’un point à l’ordre du jour du Conseil municipal.(c'est déjà prévu par  la  loi mais  peu appliqué)
- La mise en place des ateliers de projets, permettant à un groupe de citoyens volontaires de travailler sur un projet de quartier
- La mise en ligne sur le site web de la ville un compte-rendu écrit et vidéo intégral des débats sur les points importants à l’ordre du jour du conseil municipal.( là il y a  du travail car  le  compte  rendu sténotypique  n'est pas toujours  diffusé rapidement  sur  le  site  de  la  Ville)
- Le développement des consultations numériques via le site de la ville et l’application smartphone sur des sujets de proximité
- La création des conseils citoyens sur la transition écologique, l’éducation, la santé, et l’accueil des Jeux Olympiques de 2024
- Le recentrage de l’Agora sur les questions de citoyenneté et de transition écologique (c'est du jargon,qu'est que ce  cela  veut  dire? c'est déjà sa  fonction )
- L’amélioration du fonctionnement du budget participatif (le  budget  participatif  de  650000 € constitue  une  véritable  forme  d'arrosage)
- La mise en place d’un défenseur local des droits qui pourra être saisi par tous les Nanterriens s’ils s’estiment victimes d’une discrimination par un service public local.(le  défenseur  des  droit  est  local puisqu'il y en  a  un  dans  toute  maison de  justice)
- Et plein d’autres sujets…"


A bientôt  si vous  le  voulez  bien.

samedi 22 février 2020

Vente de l'école du Plateau à La mosquée Ibn Badis(suite)


Comment  les  élus  par  clientélisme  parfois  se  jouent  de  la  la laïcité . Nanterre  avec  Patrick Jarry  et  la  vente  de  l'ex  école  du  plateau  à  l'institut  Ibn Badis  en est  un  exemple
Un article  de  Figarovox
Mosquées : comment les élus contournent la loi de 1905 Par Jean-Christophe Moreau (publié  en  2015)
Spécialiste de l'histoire du droit, diplômé de l'École des hautes études sciences sociales et de la Faculté de droit et de sciences politiques de l'université Aix-Marseille III. Il a co-écrit avec Isabelle Kersimon, Islamophobie la contre-enquête (Edition plein Jour)

        Bien que la loi de Séparation des Églises et de l'État prévoie expressément que la République ne salarie ni ne subventionne aucun culte, ce principe connaît de nombreuses dérogations. Ainsi les municipalités peuvent-elles prêter leur concours à l'édification de nouveaux lieux de culte au moyen de trois mécanismes distincts: en garantissant les emprunts contractés par les associations religieuses, en accordant des subventions pour financier la construction des parties «culturelles» des édifices cultuels, et, last but not least, en mettant à disposition des terrains constructibles par la conclusion de baux emphytéotiques administratifs cultuels. Les municipalités peuvent-elles prêter leur concours à l'édification de nouveaux lieux de culte au moyen de trois mécanismes distincts.
           Dans un rapport rendu public le 18 mars, le sénateur Hervé Maurey (UDI) propose d'aller plus loin et demande, parmi sept mesures «destinées à faciliter les relations entre les pouvoirs publics locaux et les cultes dans notre pays», l'autorisation pour les collectivités locales de conclure des baux emphytéotiques avec option d'achat au profit des associations religieuses. Or, cette proposition pose problème car le montant symbolique du loyer d'un bail emphytéotique est précisément supposé être la contrepartie de la cession future du droit de propriété du bâtiment construit (aux frais de l'association) au bénéfice la collectivité. Présentée comme un moyen idéal de désamorcer «les bombes à retardement» que sont les baux emphytéotiques cultuels, la solution de «l'option d'achat» présage surtout d'une énième offensive contre le principe de Séparation des Églises et de l'État.

La Séparation des Églises et de l'État: un mirage juridique

          En 1905, la règle de non subventionnement des cultes était regardée comme une règle vertueuse. Supprimer le budget des cultes, c'était alors rompre le lien organique entre l'État est les Églises: l'interdiction témoignait à la fois de l'avènement d'une société sécularisée et de l'émancipation politique des autorités religieuses.
Longtemps considérée comme la pierre angulaire du principe de laïcité, cette règle est désormais perçue comme un handicap politique par de nombreux élus locaux. Face à la vitalité du culte musulman (et dans une moindre mesure du culte évangélique), nombre d'édiles voient dans la loi de 1905 une source d'inégalités entre les cultes anciens et «nouveaux» , inégalités qu'ils dénoncent avec d'autant plus de conviction qu'elle représente à leurs yeux un manque à gagner électoral.
        Tandis qu'au plan national, on lui reproche d'encourager le maintien de l'islam sous influence étrangère, et plus précisément de contraindre les fidèles à accepter des financements en provenance de pays connus pour leur interprétation rigoriste des préceptes coraniques.
Longtemps considérée comme la pierre angulaire du principe de laïcité, cette règle est désormais perçue comme un handicap politique par de nombreux élus locaux. Lancée par le célèbre rapport Machelon en 2006, cette fronde des élus locaux contre la loi de 1905 a déjà porté ses fruits devant le Conseil d'État (arrêt du 19 juillet 2011, Mme Vayssière) et le Conseil constitutionnel (QPC du 21 février 2013, décision n°2012-297) puisque ces derniers ont «assoupli» la règle de non subventionnement des cultes au motif qu'elle aurait connu trop de dérogations pour avoir valeur constitutionnelle. Les Hautes juridictions ont effectivement jugé, contre la lettre et l'esprit de la loi de 1905, que l'obligation de neutralité religieuse de l'État était un accessoire du principe constitutionnel de laïcité et qu'il incombait avant tout aux autorités publiques de garantir la liberté de religion, y compris en soutenant éventuellement la construction de nouveaux lieux de culte pour compenser les difficultés financières d'une communauté religieuse.
           On est ainsi passé en un siècle de l'idée d'une Séparation indispensable des Églises et de l'État à l'assimilation de la satisfaction des besoins religieux à une mission d'intérêt général .Ce travestissement du principe de laïcité est d'autant plus problématique que les municipalités ont en pratique un pouvoir d'appréciation quasi-discrétionnaire pour juger de l'existence d'un «intérêt public local» en matière de lieux de culte.
Au risque de voir l'intérêt général sacrifié au profit du calcul électoral, et d'autoriser les élus locaux à s'immiscer dans l'organisation du culte musulman en privilégiant certaines associations plutôt que d'autres. Les Hautes juridictions ont effectivement jugé, contre la lettre et l'esprit de la loi de 1905, que l'obligation de neutralité religieuse de l'État était un accessoire du principe constitutionnel de laïcité.

 La tentation néo-concordataire chez les élus locaux 

D'après l'enquête TNS/SOFRES réalisée pour le rapport Maurey, 59% des maires seraient hostiles à toute modification de la loi de 1905 qui viserait à autoriser le financement public des nouveaux lieux de culte, tandis que 29 % ne s'opposeraient pas à un système de co-financement État/communes et organisations religieuses. L'enquête révèle également que les sollicitations pour la construction de nouveaux édifices cultuels concernent essentiellement le culte musulman, confirmant ainsi la tendance observée au cours des dernières décennies .
Les sollicitations pour la construction de nouveaux édifices cultuels concernent essentiellement le culte musulman. Mais lorsque les élus sont directement concernés par l'implantation de nouveaux lieux de culte, en particulier lorsqu'il est question de l'islam, le souci de neutralité s'efface au profit d'un volontarisme municipal évident. Sur 190 lieux de culte musulmans en chantier (ou inaugurés depuis 2011), on constate que 114 projets ont été rendus possibles grâce à la cession d'un terrain municipal (dont 76 terrains vendus après déclassement et 38 terrains mis à disposition par bail emphytéotique administratif).         Tout porte donc à croire que les municipalités -toutes tendances politiques confondues à l'exception du Front national- sont en passe de devenir les premiers bailleurs fonciers du culte musulman.   
   Ainsi le projet de grande mosquée de Tours a-t-il débuté grâce à une vente de terrain à un prix dérisoire (7,5 €/m2) et une promesse de subvention «culturelle» à hauteur de 2,5 millions d'euros, malgré l'endettement record de la ville. De même, la municipalité d'Évreux a voté la mise à disposition d'un terrain de 5000 m2 pour un euro symbolique au profit du projet de l'Union cultuelle musulmane d'Évreux. À Nantes, la mosquée Assalam (inaugurée en 2012) a été construite sur un terrain vendu par la municipalité, tout en bénéficiant d'une subvention «culturelle» de 200 000 euros et d'une garantie d'emprunt à hauteur de 346 800 euros. Autant d'exemples qui invitent à relativiser les discours catastrophistes d'Edwy Plenel sur un pays en «guerre contre la visibilité de l'islam»
Au lieu d'ajouter de nouvelles dérogations à la loi de 1905 comme le préconise le rapport Maurey, on aimerait que cette fuite en avant cède la place à un temps de réflexion sur la finalité politique de ces accommodements en commençant, conformément au souhait de certains élus socialistes, par «commander un audit national sur l'ensemble des financements publics en faveur des cultes». À l'heure où il est question d'une réforme transparente de l'islam de France, il serait peut-être temps de méditer les réflexions du théologien Alexandre Vinet sur la Séparation des Églises et de l'État:
«Si l'on nous demande: Que voulez-vous que la religion devienne, sans l'appui de l'État? Nous répondrons simplement: Qu'elle devienne ce qu'elle doit devenir; qu'elle vive si elle a de quoi vivre; qu'elle meure si elle doit mourir S'il était vrai que la religion ne dût pas survivre à ses rapports artificiels et forcés avec l'État, s'il était vrai seulement que sa condition dût empirer par le fait de cette séparation, autant vaudrait, dès cette heure, l'abandonner, et chercher dans quelque vieille erreur ou dans quelque jeune système la consolation de cette misère intime et profonde que, jusqu'à ce jour, à l'aide d'une sage politique, elle avait si doucement, si complaisamment bercée.»

Un texte qui devrait  intéresser Patrick Jarry, s'il prenait  la  peine  de  le lire, il devrait  aussi  méditer  le  texte  de  ce  tweet : Le  "présence  en  force"  est  surprenant
 
A bientôt  si vous  le  voulez  bien

jeudi 20 février 2020

Nanterre info décryptage (2)










Comme  d'habitude Patrick Jarry détourne  une information à son  avantage et  pratique la désinformation, le  Parisien nous  livre  une  autre  version bien  plus  proche  de  la  réalité.
Le directeur  du théâtre Philippe Quesne, qui va  démissionner, lui,  n' entretient  pas  les meilleures  relations  avec Patrick Jarry.


"Ciao ! C'est pas ça la gauche !" a déclaré Philippe Quesne au quotidien Libération . Visiblement assez remonté, Philippe Quesne ne veut plus travailler avec la mairie de la ville.
Patrick Jarry, le maire DVG (ex-PCF), "m’a tout de suite dit qu’il ne comprenait pas ce qu’on programmait et n’a cessé de formuler un mépris artistique absolu envers nous"


"Une ligne artistique qui n'a pas semblé plaire à la mairie, qui, bien qu'elle ait reconnu de "belles créations", reproche une trop grande déconnexion avec le territoire, les habitants et les associations. Et ce malgré Atlas, une des créations participatives proposées par les Amandiers qui avait mobilisé 100 habitants de la ville. Des créations "trop rares" selon la mairie.
A la   mairie les vieux  réflexes  staliniens du PCF des  années  soixante  ressurgissent: il faut  offrir  l'art  aux  classes  populaires.  Pour  Patrick Jarry  qui ne prend évidemment  en  exemple que    des communes  à direction communiste :"le lien entre le Théâtre des Amandiers et Nanterre, sa population, ses acteurs culturels s’est beaucoup affaibli. A titre d’exemple, on notera que la proportion de spectateurs Nanterriens est tombée à 10%, alors que la part du public originaire de la ville est de 41% au Centre dramatique national de Montreuil, de 38% au Théâtre Gérard Philippe de Saint-Denis, de 36% au théâtre de la Commune d’Aubervilliers".
Donc  le  maire  de  Nanterre grand  amateur  de  Manu Chao et formaté  par  des  années de  militantisme  au  PCF, a  sa  propre  vision de l'art qui  semble   éloignée  de  celle de Philippe  Quesne qui quittera  le  théâtre  fin  2020  . Qu'en  sera-t-il  avec  le  prochain directeur ? devra-t-il être  aux  ordres.
A bientôt  si  vous  le  voulez  bien  

mercredi 19 février 2020

Vente de l'ancienne école communale du plateau à l'institut Ibn Badis



Voici le  détail des  délibérations  concernant  les  délibérations  du  conseil  municipal quant  à  la  vente  du terrain et  des  bâtiments  adjacents  à  l'institut Ibn Badis centre  culturel et  cultuel puis  qu'il regroupe  activités  d'enseignement  et  mosquée.

192. Approbation de la convention entre la Ville de Nanterre et l’association Irchad Institut Ibn Badis sur la cession des locaux communaux situés 229/231 avenue Clemenceau à Nanterre

Mme Dominique DEBRAS. L’association Irchad Institut Ibn Badis a fait part à la ville de Nanterre des difficultés qu’elle rencontre pour accueillir dans de bonnes conditions l’ensemble des personnes qui fréquentent la mosquée de l’Institut au 227 avenue Clemenceau.
Les locaux dédiés aux offices religieux s’avèrent trop exigus, ce qui a entraîné à plusieurs reprises des situations de tension aux abords de la mosquée.
Par courrier en date du 29 mai 2019, le Préfet des Hauts-de-Seine a demandé au Maire d’accompagner l’association au mieux dans sa recherche de solutions afin d’accueillir son public dans des conditions adéquates.
En septembre, le Maire a donc donné son accord, afin que l’association puisse acquérir les locaux communaux situés au 229/231 avenue Clemenceau, occupés, en partie, par l’AFPA, celle-ci ayant fait part de son souhait de quitter les lieux en 2020.
La Ville et l’association vont donc inscrire cet accord via une convention définissant les modalités d’élaboration de ce projet de cession.
Il est donc proposé au Conseil municipal d’approuver cette convention.

Mme Maguy EDORH.  Notre groupe ne prendra pas part au vote de cette délibération, parce que le contenu est vidé de son sens. D’abord, nous n’avons pas eu une copie des échanges de courriers dont vous faites mention dans la délibération entre le Préfet et le Maire. Il n’y a aucune indication sur l’identité personnelle du signataire représentant l’association Ibn Badis. Serait-ce l’actuel agent communal ?
Nous n’avons aucune indication précise du prix de cette cession. L’évaluation des domaines ne nous est pas communiquée.
Ensuite, concernant les locaux communaux, avez-vous fait une étude préalable pour savoir l’accroissement de la population de ce quartier ? N’y aurait-il pas une utilité d’intérêt général ?
Merci.

Mme Camille BEDIN. Bonsoir à tous. Sur ce point important et cette délibération attendue par une grande partie des Nanterriens, et je pense évidemment à la communauté musulmane, je dirai d’abord qu’une partie de mon groupe votera favorablement cette décision. J’en fais partie. Une autre partie ne prendra pas part au vote pour les raisons que Maguy Edorh vient de donner à l’instant.
Je voudrais compléter en vous disant ma satisfaction sur le fait que sur le fond, ce dossier, qui dure depuis un certain temps, trouve, pour une raison qui n’échappe à personne, enfin une avancée ce soir.
Sur la forme, en revanche, je voudrais exprimer notre insatisfaction collective face à la façon dont vous avez fait avancer ce dossier. Très vite, trop vite. Là encore pour les mêmes raisons qui sont évidentes, vous avez voulu traiter ce sujet par-dessus la jambe. Il nous manque un certain nombre de pièces, nous le regrettons. Nous aurions également souhaité trouver dans ce dossier des éléments descriptifs sur la destination des espaces composant l’ancienne école. Nous aimerions avoir des réponses sur le stationnement automobile qui est un vrai sujet dans le quartier et que nous avons déjà évoqué à plusieurs reprises.
Vous parlez, dans la délibération, de démarches que vous comptez entreprendre pour solliciter les Maires des communes avoisinantes sur ce qu’ils font pour favoriser l’accueil et le culte de la communauté musulmane dans leur ville. Je m’étonne que cela n’ait pas été fait avant et j’aimerais savoir ce que vous comptez entreprendre sur ce sujet qui est très important.
Je veux aussi attirer l’attention de l’ensemble du Conseil sur le fait que d’autres cultes présents dans la commune sont en attente de réponses. Je pense au CCJN qui est locataire d’une partie des anciens bains-douches et qui souhaite la construction d’un muret. Je sais qu’enfin, il y a un début de réponse, mais ce n’est toujours pas concrétisé. Ils souhaiteraient également s’agrandir. Le sujet a été abordé. Là aussi, je soumets cette demande en Conseil.
Je voterai favorablement, parce que nous attendions une réponse depuis longtemps et qu’elle est sur la table. Je m’inquiète comme mes collègues qui ne prendront pas part au vote de la façon dont cela est fait. J’espère que l’association Irchad ne sera pas victime de fautes ou de manquements dans la complétude du dossier.
Je vous remercie.
M. le Maire. Le courrier dont nous faisons état, adressé au Préfet, a été envoyé à M. Guillemaud et Mme Tran, parce qu’ils l’ont demandé. Je suis un peu surpris que vous osiez mettre en doute un propos écrit du Maire qui dit, dans une délibération, que le Préfet lui a écrit une lettre. Je trouve que, de la part d’élus municipaux, cela n’est pas très glorieux ni très réjouissant quant à l’opinion que vous pouvez avoir des documents municipaux.
Je comprends que vous soyez embêtée, mais lorsque les demandes sont faites par les associations et que nous répondons dans les six mois qui suivent la demande, je crois que nous sommes dans notre rôle. Evidemment,  il s’agit d’une convention entre la ville de Nanterre et l’association Irchad. Toutes les évolutions, par la suite, se font avec l’estimation des Domaines, car c’est la loi. Nous l’avons fait précédemment et nous le ferons toujours en la matière.
Je vous propose de passer au vote.
L’ensemble des Élus ayant pu voter, nous publions les résultats :
- Pour : Unanimité des votes exprimés.
- Contre : 0.
- Abstention : M. Gauché-Cazalis et M. El Ghozi.
Le groupe « Gauche Républicaine et Socialiste », Mme Garel, M. Marchal, Mme Morain, Mme Maufrais, Mme Régis, M. Ripoteau, Mme Tran et Mme Edorh ne prennent pas part au vote


 Voilà un  précédent unique, une  école  de  la  République  va  être  vendue  à une  association religieuse par  une municipalité  communiste ou  presque plus  , Marx ("la  religion , c'est  l'opium du  peuple " ) et Bakounine  ( "Si Dieu existait, il faudrait  le  supprimer ") doivent  se  retourner  dans  leur  tombe.
 Dans  d'autres  villes  il ne  s'agissait  que  de terrains.
Osons  espérer  que  la  devise  Liberté  Egalité  Fraternité  ne sera  pas effacée  ou remplacée et  que  le  bâtiment classé  au  patrimoine  ne  sera  pas  rasé,  peut-être la  Sociéte d'Histoire  de Nanterre réagira-t-elle ?
Est-ce  par  clientélisme envers  une  communauté à  l'approche  des  élections   que  le  maire  Patrick Jarry a  choisi de  vendre  des  locaux, il  aurait  pu aussi  bien  faire  en sorte  que  la  commune  les  loue et  que  penser  de  cette  réponse lamentable:

....mais lorsque les demandes sont faites par les associations et que nous répondons dans les six mois qui suivent la demande, je crois que nous sommes dans notre rôle.


Visiblement peu  importe  le  fond  de  l'affaire,  seule  la  forme  importe .
A bientôt si vous  le  voulez  bien
Quand  connaîtrons  nous  la  liste  de  Paaaaatrick, fera-t-il durer  le  suspense  jusqu'au  27  février date  tampon ?
A bientôt si vous  le  voulez  bien



mardi 11 février 2020

Prévarication ou concussion



Le  conseiller  municipal  EELV à la  sœur  duquel la  ville  avait  généreusement  tenté  de  vendre un bien en  2017     est  de  nouveau sur  la  liste de la  majorité  municipale  sortante.
Ce  fut  le  premier  post  de  La  Pravda  de  Nanterre.
 Julien Sage (le  frère  de  la  sœur  dont  il est question dans  l'article  du  Parisien )  sera  donc  sur  la  liste  de  Patrick Jarry  qui  avait  minimisé  l'incident et  annoncé  que  le  bien serait  mis  en  vente  aux  enchères. Une affaire  qui aurait  dû normalement  lui revenir  à la figure  comme un boomerang et lui faire  quitter  le  conseil municipal.

Quand  on  pense  à tous  ces  mots  ronflants  dont  sont truffés  les  comptes  Facebook des  membres  de  la  majorité municipale  actuelle et dont  on  nous  abreuve  dans  les tracts , il semble  certains mots aient  été  oubliés comme honnêteté ou  intégrité  .
Et même"honnêteté  politique",  cette  affaire  est  l'illustration de  l'opacité de  certaines décisions prises  par  la  majorité  municipale.
Patrick Jarry était  persuadé  que  cette  vente  passerait  en  loucedé, une  chance  que  Camille  Bedin ait  été  à  l'affût.
      Après cette  affaire  Julien  Sage ose  tout  puisqu'il n'hésite  pas à se  présenter de nouveau   devant  les  électeurs  et  que  Patrick Jarry l’accueille à  bras  ouverts sur  sa liste, comme  si  cette affaire  était  un non-événement .
Quel mépris pour  les électeurs !  

A bientôt  si  vous  le  voulez  bien

dimanche 9 février 2020

EELV ou AES



Nous  avons  appris   dans  le  compte  rendu  du  15  octobre que  le  groupe  EELV au conseil municipal s'appelait  désormais Alternative  écologique  et  sociale.


 Ce mouvement   a  été  crée par  des  socialistes   et  écologistes  autour de  Benoît  Hamon 
En fait , en  croyant  voter  EELV, les  nanterriens  voteront  AES car  les  élus  écologistes  ont  rejoint ce  groupe , on nage  dans  le  flou le  plus  total puisque  Patrick Jarry est aussi soutenu  à la  fois  par  EELV et génération.s.
Il faudrait  donc  que les  huit conseillers municipaux écologistes  :
Lise Cortès,  Perrine Coulter, Kenzy Gauthierot, Servane Courtaux,Niels Desmoulin , Bastua Soimadoune,Alexis Martin,Julien Sage affichent  leur  vert  et   précisent s'ils  sont  EELV ou AES.
Mais  cela  ne  nous  étonne  guère  car  La  municipalité cultive  un  peu  le  secret, s'arrange  avec  certaines  obligations légales (  comptes  rendu des  débats du  conseil municipal qui  ne  sont  pas  publiés  ou disparaissent du site  de la  mairie) et  s'approprie  des  réalisations sur  lesquelles  elle  n'a aucune   influence comme les  décisions  relatives  au  Grand  Paris  ou  à la  réhabilitation de  l'ancienne  école d'architecture .
Patrick  Jarry est  connu pour  le  pouvoir  sans  partage, ce  dont  ses  alliés  politiques  semblent  parfaitement  s'accommoder . Mais ces  non-dits  seraient-ils  l'évidence  d'une  logique  de  copinage ?
A bientôt  si vous  le  voulez  bien