Le maire de Nanterre si prompt à dégainer son stylo lorsqu'un incident se produit à la gare de Nanterre U ou lorsque le policier qui a tué Nahel est remis en liberté est resté bien silencieux quant à la disparition de Boualem Sansal visiblement enlevé par le pouvoir algérien à son arrivée à l'aéroport d'Alger . Même l'Humanité y a été de son éditorial rédigé par Joseph Andras éditorialiste fétiche du journal, prix Goncourt, grand pourfendeur des violences policières en France mais pas en Algérie un texte très ambigu cependant.
Donc pourquoi la municipalité qui comporte aussi de nombreux conseillers municipaux d'origine algérienne est-elle si silencieuse ?
Par peur de froisser ?
La ville a toujours eu un lien avec l' Algérie ne serait-ce que par la présence des bidonvilles sur le territoire de la commune mais, elle a toujours eu une attitude complaisante vis à vis du régime au pouvoir en Algérie, surtout lorsqu'elle cultive le fonds de commerce du pouvoir algérien dans son utilisation du colonialisme comme argument politique, en sur-célébrant les anniversaires comme le 17 octobre 1961 ou " l'autre 8 mai 1945" . Elle utilise ainsi ces commémorations comme aspirateur électoral: donner le nom de Abdelmalek Sayad un sociologue algérien à une école ou de Abdenbi Guemiah, un lycéen malheureusement tragiquement tué par un voisin en 1982 à un boulevard, sont des signaux envoyés à une communauté ciblée même si les travaux du sociologue leur sont peut-être inconnus . Mais il s'agit avant tout de messages à fins électorales. La ville, au sein du conseil municipal, cultive aussi la surreprésentation ce qui entraine des dérives droitières de l’électorat. Tout cela est l'héritage du parti communiste qui régna et règne encore en loucedé sur la majorité municipale.
Cet article un peu ancien mis en lien illustre et analyse la réalité des choix des élus de Nanterre depuis plusieurs décennies des choix encore plus affirmés par les maires Jacqueline Fraysse Cazalis et Patrick Jarry de vrais produits du PCF des années 60 et 70
Mais ces choix ne sont pas sans dangers créant parfois au sein des populations issues de l'immigration des dissensions et des déçus d'avoir été oubliés par les largesses du communisme municipal. La majorité municipale avait déjà fait les frais aux législatives de 2017 et qui avait en 2022 poussé la gauche à présenter avec succès, une candidate EELV issue de l'immigration Sabrina Sebaihi plutôt qu'un proche de Yannick Jadot (Alexis Braud évincé pour délit de faciès).
Même la députée de la circonscription twitteuse compulsive est restée bien silencieuse.
Ce silence de la part de gens qui se disent de gauche est écœurant
A bientôt, si vous le voulez bien .