Nanterre est un bastion communiste depuis 1935 , trente ans après la chute du mur de Berlin et en cette période de dégagisme , on peut s'inquiéter de l'avenir d'une municipalité dont la majorité est encore grandement constituée de membres du Parti communistes souvent masqués sous l'étiquette bien pratique " société civile" . En accueillant dans sa dernière équipe des membres d'associations généreusement arrosées par la ville de Nanterre, Patrick Jarry espère garder la place forte mais pour combien de temps lorsque l'on voit qu'il a été élu avec 17 % des suffrages des électeurs inscrits et un taux d'abstention de 66%.

Un véritable affront au non renouvellement des mandats qui malheureusement finit par créer ,comme dans toutes les communes où les maires multiplient des mandats successifs des réseaux d'influence, du copinage, des délits de favoritisme et l' arrosage systématique de certaines associations à l'approche des élections et même en cours de mandat. Le décès du jeune Nahel a hélas aussi montré que le clientélisme et l'attitude pourtant conciliante de la municipalité avec certains auteurs d'"incivilités" n'avaient pas empêché des écoles d'êtres incendiées et des équipements publics d’être détruits. Comme chacun des maires de cette ville Patrick Jarry a démissionné à mi-mandat et désigné son successeur qui comme lui n'appartient à aucun parti ( rires)...



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vendredi 14 février 2020

Bétonneur hier, jardinier demain ?





La  municipalité  affirme  que  97% des  promesses de 2014 ont été  tenues (chiffre  fourni  par  la  CGT ?). Reste  à  savoir  combien  il en avait et   quelles étaient-elles. C'est  vrai  que la  municipalité  aime  tout  chiffrer mêmes des  promesses  électorales.

Le journal  Le  Parisien   a tenté  de  le  vérifier:
Construire 800 à 1 000 logements chaque année» : promesse tenue
4 000 logements ont bel et bien été réalisés lors du dernier mandat dont  3000 en accession à la  propriété  qui  ont  du faire  le  bonheur  des  investisseurs et pas  des  primo-accédants,car  avec  l'exigence de  40% de logements  sociaux  du maire  de  Nanterre au lieu des  25% de  la  loi SRU, il y a  comme  un   effet repoussoir et  on  ne  peut  plus  parler  de  mixité sociale, ou alors  pat
Cela  s'accompagne évidemment   d'un  bétonnage  à  outrance avec  des  immeuble  haute  qualité  environnementale !
«Créer 120 places de crèche» : promesse en partie tenue
Dans les faits, 153 places de crèches ont été créées à Nanterre depuis 2014, soit 33 de plus que l'objectif annoncé. Mais le pari de la majorité n'aurait pas été tenu sans les nouvelles offres issues des établissements privés et celles proposées par les crèches interentreprises et les microcrèches.
«Reconstruire le centre municipal de santé MauriceThorez» : promesse non tenue
La  construction du centre  sera  faite  sur  l'emplacement  du  square  Lebon , un espace  vert  de  moins en  ville. 

A bientôt si vous le voulez bien

jeudi 6 février 2020

Amateurisme ou bidouillage: parcelle de l'ancienne poste rue des alouettes


Voici  le  résumé  des  débats  du conseil municipal du  10  décembre  dernier concernant  la  vente sous  contrainte du  terrain situé  40 rue  des Alouettes qui  ne  sont  accessibles  aux  Nanterriens  que  depuis  moins  d'une  semaine!!!


  Mme Dominique DEBRAS. Dans le cadre de la démarche de valorisation du patrimoine communal, la ville a mis en vente un terrain nu de 1 125 m² situé au 40/44 rue des Alouettes en imposant un cahier des charges aux candidats. Deux scénarios étaient proposés : un scénario portant sur un projet sur le terrain ville uniquement et un scénario incluant le terrain privé voisin situé au 48 rue des Alouettes. Le bien a été estimé à 900 000 euros par France Domaines sur la base d’une faisabilité globale sur les deux terrains et de 40 % de logements sociaux. A cette estimation, une majoration de 10 % a été appliquée pour une mise en vente au prix de 990 000 euros.
La ville a reçu 9 offres, dont 5 sur le scénario 1 et 4 sur le scénario 2, classés à partir d’une grille multicritère prenant en compte le programme prévisionnel, la qualité architecturale, la qualité des logements, le prix de vente et les modalités de commercialisation, la qualité de l’équipe et la complétude du dossier.
A l’issue du classement de la commission municipale pour l’immobilier, seuls 4 candidats du scénario 1 ont été retenus et ils ont été départagés par un jury composé de 3 élus et de 2 habitants réuni après l’organisation d’une réunion publique de quartier.
Le projet de la société LIVINX a été retenu en vue de construire un ensemble immobilier de 990 m² de surface de plancher.Il est à noter qu’une nouvelle estimation de France Domaines en septembre 2019 a porté la valeur du terrain à 1,2 million d’euros avec une marge de plus ou moins 10 %, soit une estimation basse de 1 080 000 euros proche du prix de cession.
Il est proposé au Conseil municipal d’autoriser la cession de ce terrain nu et d’autoriser Monsieur le Maire à signer l’acte de cession au profit de la société LIVINX.

M. Alexandre GUILLEMAUD. Monsieur le Maire, vous proposez de vendre un terrain municipal où était située l’ancienne Poste du quartier du Plateau Mont-Valérien dans la rue des Alouettes dans le but de construire un projet validé en commission composé de 14 appartements et 4 maisons. Il est dommage de construire autant de logements sur un petit terrain et notamment d’y construire, au droit de la rue, un immeuble de 3 étages. Cette partie de Nanterre est une zone pavillonnaire et cet immeuble fera donc un peu tache dans cette rue. Il aurait d’ailleurs été utile de construire un immeuble plus petit, à l’instar des pavillons du quartier, afin de ne pas détruire ce tissu pavillonnaire tant aimé par les habitants.
Je vous remercie.

Mme Marie TRAN. Merci, Monsieur le Maire. Vous nous parlez, dans votre délibération, d’une commission municipale des projets immobiliers. Je n’ai pas trouvé de vote dans cette assemblée d’une telle commission municipale. Est-elle, de ce fait, légale ? Vous n’avez pas voulu m’en communiquer le compte rendu, j’en prends acte.
Il me semble pourtant que les ventes de biens municipaux doivent passer en commission d’appels d’offres. Ou alors, vous avez changé vos règles.
Vous nous parlez de plusieurs réunions pour lesquelles aucun compte rendu n’est communiqué en annexe, sauf une. Je tiens à montrer ce compte rendu à l’assemblée. Il s’agit d’un document manuscrit sur un bout de papier, sans en-tête, fait à la va-vite. Cela fait très sérieux.
Quant au respect du PLU, vous mettez une contrainte de zone UD pour le terrain que vous voulez vendre sur un secteur en zone UDA, quelle garantie avez-vous réellement vous assurant qu’aucun permis de construire modificatif ne sera déposé par le promoteur lui permettant de construire davantage comme le permet la zone UDA ? Pourquoi n’avez-vous pas au préalable fait une modification du PLU en ce sens ?
Enfin, vous annoncez un écart de prix faible. Entre 1,2 million d’euros, dernière estimation en date, et 990 000 euros, le prix initialement conclu, il y a 210 000 euros. Pour vous, est-ce peu ? Il y a bien quatre zéros dans ce chiffre. Cela représente 174 SMIC.
Quand on prétend défendre les travailleurs, quand on prétend défendre les précaires, je trouve que c’est très hypocrite. C’est vrai que pour un pavillon que vous aviez voulu vendre rue des Anciennes Mairies, vous n’en étiez pas à cela près.

Nous vous demandons donc de retirer cette délibération du Conseil municipal et de la proposer ultérieurement, une fois qu’elle sera faite en bonne et due forme. Je suis sûre que le Préfet sera très intéressé, une nouvelle fois, par vos méthodes et par votre façon de brader les biens municipaux dans un contexte budgétaire resserré que vous ne cessez pourtant de dénoncer.
Je vous remercie.
M. le Maire. Je comprends que cela vous embête, Madame Tran, que ce petit projet ait été fait, comme quasiment dans aucune ville en France. Lorsque la ville veut vendre un terrain qui lui appartient, elle lance un appel d’offres sur la base de la première estimation des Domaines qui était de 900 000 euros. Elle a demandé à tous les compétiteurs de remettre une offre. Puis, la ville a présenté les offres qui étaient conformes au cahier des charges aux habitants du quartier. Il y a eu un débat, au cours duquel les habitants du quartier ont pu s’exprimer sur les projets. A la fin de ce débat, la ville de Nanterre a indiqué aux habitants qu’elle créerait un jury composé de 3 élus et 2 habitants. Il a été proposé à tous les habitants souhaitant participer à ce jury de déposer un bulletin avec leur nom et on a tiré au sort les 2 habitants. Cela ne se fait nulle part en France.
Ce projet a été choisi par 3 élus et 2 habitants dans une transparence totale, alors que la ville n’est absolument pas obligée d’avoir de tels procédés pour vendre un terrain municipal. D’ailleurs, actuellement, des députés En Marche ! à l’Assemblée nationale demandent au gouvernement d’interdire la vente aux enchères des terrains municipaux, puisqu’ils considèrent à juste titre que cela participe de la spéculation immobilière. Notamment dans les espaces métropolitains, pour tenter de peser sur la spéculation immobilière, il ne faut pas que les communes, les Conseils départementaux ou les régions commencent eux-mêmes à faire flamber les prix en mettant aux enchères.
Vous n’en faites pas partie, mais heureusement, des gens commencent à se préoccuper de la spéculation immobilière qui est la grande question qui crée des difficultés majeures dans l’ensemble de la métropole parisienne.
Ce petit projet est assez joli. Il sera mis en œuvre et la ville de Nanterre a demandé un niveau de construction moindre que ce que permet le PLU. Il n’y aura pas de permis modificatif pouvant changer le volume. On ne peut pas changer les permis de construire ainsi. Peut-être l’ignorez-vous, mais les permis modificatifs ne permettent pas de changer à ce point les choses.
Je vous propose de passer au vote.
L’ensemble des Élus ayant pu voter, nous publions les résultats :
- Pour : 40.
- Contre : le groupe « Nanterre Ensemble ».
- Abstention : Mme Morain et Mme Edorh.
Lorsque  le  maire  dit: 

Il n’y aura pas de permis modificatif pouvant changer le volume. On ne peut pas changer les permis de construire ainsi. Peut-être l’ignorez-vous, mais les permis modificatifs ne permettent pas de changer à ce point les choses.

Il ne  dit  pas  la  vérité:

Dés  qu'un  permis  de  construire  a  été  purgé d'éventuels recours, le  bien  peut  être  vendu avec  le  permis  de  construire  et  un   permis  de  construire  modificatif qui  doit  respecter   le PLU peut  être  déposé . Si  le  promoteur  ne  respecte  pas  les  contraintes imposées  par  la municipalité plus  restrictives  que  le  PLU imposées  pour  la  ventre  du terrain et dépose  un nouveau permis, la  mairie  peut le  refuser mais  dans  ce cas, le  promoteur  ira  au tribunal administratif et  la  mairie  perdra. Le  seul  moyen  d'exiger  des restrictions  sur  le  permis  de  construire  aurait  été  de  modifier  le  PLU par  un  vote  au conseil  municipal. La  parcelle  est  en  zone  UDa  et  la mairie  a  imposé  de  contraintes  encore  plus  restrictive  que  la  zone UD .

Cela  révèle  de  la part  de Patrick Jarry  un certain  amateurisme avec  cette obsession de  vouloir  imposer  40% de  logements  sociaux  par  programme immobilier dans  une  ville  qui comporte  plus  de  50% de  logements  sociaux.  sur  l'ensemble  du  parc  immobilier. 
A bientôt  si  vous  le  voulez  bien.