Nanterre est un bastion communiste depuis 1935 , trente ans après la chute du mur de Berlin et en cette période de dégagisme , on peut s'inquiéter de l'avenir d'une municipalité dont la majorité est encore grandement constituée de membres du Parti communistes souvent masqués sous l'étiquette bien pratique " société civile" . En accueillant dans sa dernière équipe des membres d'associations généreusement arrosées par la ville de Nanterre, Patrick Jarry espère garder la place forte mais pour combien de temps lorsque l'on voit qu'il a été élu avec 17 % des suffrages des électeurs inscrits et un taux d'abstention de 66%.

Un véritable affront au non renouvellement des mandats qui malheureusement finit par créer ,comme dans toutes les communes où les maires multiplient des mandats successifs des réseaux d'influence, du copinage, des délits de favoritisme et l' arrosage systématique de certaines associations à l'approche des élections et même en cours de mandat. Le décès du jeune Nahel a hélas aussi montré que le clientélisme et l'attitude pourtant conciliante de la municipalité avec certains auteurs d'"incivilités" n'avaient pas empêché des écoles d'êtres incendiées et des équipements publics d’être détruits. Comme chacun des maires de cette ville Patrick Jarry a démissionné à mi-mandat et désigné son successeur qui comme lui n'appartient à aucun parti ( rires)...



samedi 25 janvier 2020

Les dés sont jetés



Nous  connaissons enfin les  candidats  aux  prochaines  élections  municipales
LFI :  Rossana Morain , Patrick Jarry l'avait  accusée  d'être  responsable  de  la  défaite  de  la  candidate  qu'il soutenait  aux dernières  legislatives: sa  première  adjointe  Zahra  Boudjemaï . C'était finalement  la  candidate LREM Isabelle Florennes  qui avait  été  élue .
 LREM(nous  sommes Nanterre  )
 Adam Oubuih qui a  commencé  de  présenter  son équipe  et  son projet avec  un  premier  tract distribué  dans  les boîtes  aux  lettres. 
Nanterre Ensemble
Camille Bedin  ex-Les  Républicains  qui est  en  discrétion avec  son parti, mais  qui accueille  sur  sa  liste  des  élus  de  la  dernière  liste  Nanterre  Ensemble  de  2014 et  a  également  distribué  son  projet  dans  les  boîtes  aux  lettres.
RN
Christophe Versini qui  propose  une  nouvelle  ère  pour  Nanterre(rien que  çà)  là c'est  du  lourd: un  membre  du  rassemblement  national  épinglé  par  ce  site  qui compile  les  casseroles  du Front  National (  aujourd'hui RN)
UPR
Faouzi Ahamada . L'UPR est  le  parti  souverainiste  de  François  Asselineau  partisan d'un  Frexit  dur
Nanterre et plus
(  mouvement  de  Patrick Jarry créé en  janvier  2019 )soutenu par le  PCF,  EELV ,et le  PS  :  Patrick Jarry

Voilà , le  tract  de  Patrick Jarry  ne  nous le  dit  pas  vraiment  mais: "on reprend  les  mêmes  et  on recommence".  Nous  ne comprenons pas  le  manque  d'ambition   de  EELV qui,  après  les  résultats  aux   européennes, aurait  pu  faire  campagne  seul, mais  visiblement  le  groupe  veut  continuer  de  jouer  les  yes-men du maire  actuel.
Autre  nouveauté  les  candidats  choisis  à  bulletin secret. Un  procédé  pour  le  moins  opaque et  compliqué. Dix  ateliers  citoyens,  avec  1700 participants  citoyens sur  45000 inscrits  sur  les  listes électorales en  2014  ( 3 % en supposant  que  certains  n'aient  pas  occupés   plusieurs ateliers).
Au  cours  des  ces ateliers, des  candidats  se sont  proposés  et  ont  été  choisis  par  une  assemblée citoyenne ( alors  là il faut  nous  expliquer  qui la  compose, car tout cela  est  un  peu  flou).
Pas  de  grande  nouveauté  dans  le  programme mais  cinq objectifs affirmés qui  tiennent  plus  du  poncif que  d'un  réel projet  politique.
Et  toujours  ce  traitement homéopathique des  ces  incivilités  qui  pourrissent  la  vie  de  certains  nanterriens. Patrick Jarry  et son équipe  " continuent  de  penser que  la  sécurité  publique est  d'abord  une  mission  de  l’État mais  semblent  oublier que  le  maire a un  devoir  de  police et  est  officier  de  police  judiciaire.
Bref  rien  de  vraiment  neuf, en  2014  Patrick Jarry et  son équipe  avaient été  élus  au  premier  tour  avec 53.8% des  voix  des  49% des  votants  soit  26 % des  inscrits.Il serait donné  gagnant  en  2020.
Une  campagne  qui  commence  au ralenti  comme  si  la  réélection de  Patrick Jarry était  acquise (EELV et  le  PS  ne  présentant  pas  de  liste  et signant un nouveau  bail de  6  ans ).
A bientôt  si  vous  le  voulez  bien

jeudi 23 janvier 2020

Nanterre ville écologique pas vraiment....


Comme plusieurs maires des Hauts de Seine toutes étiquettes confondues, Patrick Jarry a fait le choix d'abandonner le glyphosate sur le territoire de la commune. Une décision qui ne mange pas de pain car mis à part les terrains de sports  et  les  trottoirs, l'usage  des  pesticides  est  assez  limité . Néanmoins si aucun  particulier n'a  le  droit  d'utiliser  un  produit  phytosanitaire chez, lui une  entreprise de jardinage  elle, peut  le  faire... Donc  si  la  ville  sous-traite  l'entretien de  ses  espaces  verts, il y aura utilisation de  pesticides  !

Reste  que  l’écologie ne  se  limite  pas aux  pesticides, il  y a  aussi  la  pollution  urbaine  par  les affichages  publicitaires comme ce nouveau  panneau , Avenue  Georges  Clemenceau avec  au  recto de la  publicité  pour  les  annonceurs  et  au verso un affichage  dédié  à  la  municipalité. Deux  panneaux  énormes  sur  moins  de  50 m².

Mais  là  où on  peut  douter  de  la  volonté  écologique  du  maire  c'est  lorsque  l'on voit  le bétonnage  à  outrance;  il y a  de très (trop)  nombreux   programmes  immobiliers en  cours à Nanterre.
Il semble qu'en matière d'urbanisme Patrick Jarry soit seul maître à bord,mais  malheureusement  ses  goûts architecturaux privilégient  cube  et  béton .




 Peut-être a-t-il été  fasciné dans  sa  jeunesse,  par  les  Plattenbauen lors  d'un voyage  en  ex  DDR (allemagne de  l'est)  lorsqu'il était  au Parti communiste  .... 

A bientôt si vous le voulez bien.

lundi 20 janvier 2020

Logement social , nouvelles constructions .




  En  2019 c'était  les  communes   des  Hauts de  Seine  qui ne  respectaient  pas  la  loi   SRU quant  au  pourcentage  de logements  sociaux dans  une  commune .
Quelle est  la  situation aujourd'hui ? Cet  article  du Parisien de 2018  fait  le  bilan des  communes  hors  la  loi.
La  loi  SRU  impose  un  parc  de  25 % de  l'habitat  en  logements  sociaux. A Nanterre  le  parc  actuel était  de  56,3% en  2015 et il a un peu  baissé  depuis  (  chiffres  officiels  du  département )
Mais Patrick Jarry  fait  du  zèle:   lorsque  la  commune  cède  un  terrain à un  promoteur, il exige  40% de  logements  sociaux .
Des  programmes  en accession  à  la  propriété  sont  réservés  prioritairement  aux  habitants  de  Nanterre  sous  certaines  conditions détaillées  sur  le  site  de  la  mairie .
Imaginons  un jeune  ménage    qui désire  acheter  un  deux  pièces, son plafond  de  revenu  imposable  annuel est  de  61495  € soit  un revenu mensuel de  5000 € donc  une capacité  d'endettement  de  1700€ ce  qui permet  un  prêt d'environ  268 000 € sur  15  ans, il y a  un  projet  correspondant  mais  le  T2 de 51 m²  avec  parking  est  à  329000 €
soit environ  6000 € le  m²  hors  parking. Qui  peut  profiter  d'une  telle  aubaine ?   
Le   hic  c'est  qu'avec  une obligation de 40 % de logements  sociaux  les  acheteurs  ne  doivent pas  se  bousculer hormis  les  différents  investisseurs (  loi Pinel , bailleurs  privés) qui  flairent  l'arrivée du Grand Paris .Certains accédants  à  la  propriété ne  veulent  pas se retrouver dans  une  situation identique  à  celle  du  logement  qu'ils  occupent.
Nanterre n'est  pas  une  ville  très  attractive pour  diverses raisons  et lorsque  l'on voit   cette  volonté  affichée qui tourne  à  l'obsession  de maintenir un taux trop élevé  de  logements  sociaux , on se  demande  si  le  maire  de  Nanterre a  jamais  eu  l'ambition d'une  véritable    mixité sociale ou  s'il veut  simplement  conforter  son électorat.
 
A bientôt si vous  le  voulez  bien.

lundi 6 janvier 2020

Rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.




L'Institut  Ibn Badis  organise  comme  chaque  année  une  compétition de  Futsal, mais  cette année, c'est  un  peu  particulier il s'agit de récolter  des  dons  (plus  précisément  un Waqf , un waqf est  dans  le  droit  islamique une donation faite à perpétuité par un particulier à une œuvre d'utilité publique, pieuse ou charitable, ou à un ou plusieurs individus).

Ces   fonds ont  pour  but d' acquérir  les  terrains et  l'ex-école communale  située  à  côté des actuels  bâtiments  classés  à  l'inventaire  du  patrimoine et  que  le  maire de  Nanterre va  leur céder, mais à  quelles  conditions? 
On ne  le sait  pas  puisque  le  compte  rendu sténotypé ( qui donne  le  détail des  débats) du conseil  municipal du  10  décembre n'est  toujours  pas  disponible  sur  le  site  de  la  mairie .

Tous les  prétendants  à la  mairie, en  mars  prochain,  aux municipales se  sont  donc  précipités  à ce  tournoi de  foot, tout  cela fortement relayé  par  le  compte  Facebook de  l'institut.

Nos  candidats  aux  prochaines  municipales  semblent  avoir  oublié  l'article  1 de  la  constitution:

La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.

L'institut  Ibn Badis  est aussi  très  présent dans  les  réunions  électorales du  Maire  de  Nanterre et  y va  même  de  propositions  pour  le  moins  surprenantes.
Nous  doutons que  les  athées  soient  demandeurs  de  rencontres  inter-religieuses !
 Ils  n'ont peut-être  aucune  envie  de  se  convertir  à quoi que  ce  soit.
Quant  à ce  que  la  mairie supervise des  rencontres  inter-religieuses  l'institut Ibn Badis  semble  oublier  la  loi  de  1905:
La laïcité, en France, est un principe fondamental, inscrit dans la constitution du 4 octobre 1958, qui distingue les pouvoirs publics des organisations religieuses.
Elle est érigée en liberté fondamentale par la loi du 9 décembre 1905, relative à la séparation des églises et de l'état.
Cela implique que :
1. L'état et les collectivités territoriales (communes, départements et régions) doivent rester neutres dans les affaires religieuses mais les pouvoirs publics garantissent la liberté des cultes. L'état affirme, parallèlement, la liberté de conscience et ne place aucune opinion au-dessus des autres.

2. Les croyances religieuses relèvent, exclusivement, de la sphère privée propre à chaque individu : chaque citoyen doit pouvoir, librement, pratiquer la religion qu'il choisit.


L'association  Irchad  à l'origine  de  l'institut aurait  aussi  accueilli jadis  des prédicateurs  controversés comme 
Hassan Iquioussen (proche  des  Frères  Musulmans), page  wikipédia
Rachid Houdeyfa  , page  wikipédia
Nabil Ennasri admirateur du théologien phare des Frères musulmans et animateur des "journées de retrait de l'école" contre la "théorie du genre" en 2014.

On  se  demande  ce  que  nos futurs  candidats  sont  allés  faire  dans  cette  galère: avant  de  céder  au  clientélisme, il  faudrait  s'informer.
A bientôt  si vous  le  voulez  bien

mardi 10 décembre 2019

La grande braderie


Aujourd'hui  conseil municipal, deux  points  nous  intéressent
1/  192 .Approbation de la convention entre la ville de Nanterre et l’association Irchad Institut Ibn Badis sur la cession des locaux communaux situés 229/231 avenue Clémenceau à Nanterre

Les  locaux  dont  il est question sont  ceux  de la  photo: une  ancienne  école  primaire qui accueillait  l'AFPA (un centre  de  formation dans les secteurs du bâtiment, de l’industrie et des services ).
Du jamais  vu, Patrick Jarry et  son équipe  font  très  fort , ils  cèdent  les  locaux  d'un ex-école  laique  de  la République  à  une  école  confessionnelle. 
Ce  bâtiment  est  classé  à l'inventaire  du  patrimoine:


Qui dans  la  majorité  municipale  osera  voter  une telle  convention ? 
Depuis  quand  une  municipalité  peut-elle  céder des locaux publics  à une  école  confessionnelle?
 Une école  de  la  République  est  le symbole  de  la  laïcité  et  du  refus  du  communautarisme.
Même  si l'institut Ibn Badis  se  veut  un  centre  culturel, avec une  école, c'est  un centre  cultuel,  on passe  de l'école  à  la  mosquée, d'ailleurs le  centre  s'était  fait  un  peu épingler  par  l'éducation Nationale  sur  les  méthodes d'enseignement  et s'était  engagé à rectifier le  tir.
 Les  parents  qui envoient  leurs  enfants dans  ce  type  d'établissement  ne  le  font  pas  sans  arrière  pensée, il suffit  de  lire  la  bio de  Cheikh Ibn Badis (ce  que  Patrick Jarry a  du  oublier  de  faire) et  on a tout  compris. S'agit-il de clientélisme  à l'approche  des  élections ?

2/ 193. Cession d’un terrain nu situé 40-44 rue des Alouettes
 Les  riverains  de  la  parcelles ont  reçu cette  lettre  dans  leur  boîte aux lettres, Patrick Jarry et Dominique  Aubras  étaient  présents  à cette  réunion. Nous  avons  aussi appris qu'une  parcelle  attenante pouvait  être  aussi mise  en vente. Ces  parcelles  sont  situées sur  le  plan local d'urbanisation  en  Zone  UDa alors  que presque  tout   le reste  du  secteur pavillonnaire  est  en  zone  UD.Pour faire  simple  en zone  UD la hauteur  maximale  des  constructions  sous  réserves  qu'elles  respectent les  distances  à l'alignement  est  de  12 m au faîtage en  zone  UDa, elle  peut  être augmentée  de  3  m  soit  15 m en cas  de  construction en  retrait. Le  maire  a  expliqué  aux  personnes  présentes  qu'il avait conditionné  la  vente  du terrain au promoteur choisi ( soit  dit ,  à  un  prix  bien inférieur  à celui du terrain constructible), à  la  réalisation d'un  projet  dont  les  hauteurs  n'excèderaient  pas   un rez  de chaussée  plus  2 étages  soit  des normes  bien  plus  restrictives  que  le  PLU, ce  qui  serait  la  condition d'attribution du permis  de  construire. On croit  rêver ,  on s'assoit  sur  le  PLU,  la  procédure  normale aurait  été  un vote  de  modification du PLU sur  cette  parcelle.
 Est-ce  de  l'inconscience,  de  l'amateurisme  ou  un cadeau  royal  à un  promoteur ?  Car  ce  dernier  pourra  évidemment  demander  un  permis  modificatif  avec  les  contraintes  de  la  zone  UDa.  Même  si  la  mairie  le  refusait , elle  serait  obligée  d'accepter  après  un recours devant  le  tribunal administratif.

Enfin, qui a  pu savoir  quel projet  avait  été  choisi  puisqu'il n'y a  eu aucun retour de la part de la mairie.
Est-ce ainsi que  la  ville  associe  les  Nanterriens  à  ses  projets  immobiliers?
A bientôt si vous  le  voulez  bien.

jeudi 5 décembre 2019

Le maire de Nanterre, Patrick Jarry, serait-il au dessus des lois ?


Bien qu'ayant annoncé  avoir   quitté  le  parti communiste, Patrick Jarry  n'a  pas  réussi   à chasser  les  vieux  démons staliniens  car  tout  comme  ses  confrères  du  PCF de  la  Seine  Saint  Denis  et  de  quelques  communes  du  92  (Ivry, Malakoff), il a  choisi de faire affréter  par  la  municipalité  de  Nanterre un  car  pour  la  manifestation du  5 décembre pour  que  les  manifestants  potentiels  puissent  se  rendre   à  Paris.
Il est  quand  même  un  peu petit  joueur  en  comparaison des autres  élus.
 De  toute  façon, si  on  se  réfère  au Conseil d'Etat, ce  n'est  pas  légal, car  il utilise  les  fonds  publics  pour  financer  ce  car, à  moins  qu'il ne  demande  aux syndicats (CGT, FO, FSU, Sud ) de  participer  totalement  au  financement.

Contrairement  à d'autres  maires  du  département, Patrick Jarry,  continue  son éditorial dans le bulletin municipal .Dans  le   dernier   Nanterre  Infos où  il vante  ses actions ( budget participatif, épicerie  solidaire), il s'assoit encore joyeusement  sur  le  code  électoral .Depuis  septembre, si  sa  photo peut  continuer  de  figurer  à côté du texte, en aucun ce dernier ne  peut  contenir  des  arguments  des  propagande  électorale.   

Le code électoral (article L52-1) interdit aux collectivités publiques de mener des actions de propagande pendant les six mois qui précèdent une élection : "Pendant les six mois précédant le premier jour du mois d’une élection et jusqu’à la date du tour de scrutin où celle-ci est acquise, l’utilisation à des fins de propagande électorale de tout procédé de publicité commerciale par la voie de la presse ou par tout moyen de communication audiovisuelle est interdite. À compter du premier jour du sixième mois précédant le mois au cours duquel il doit être procédé à des élections générales, aucune campagne de promotion publicitaire des réalisations ou de la gestion d’une collectivité ne peut être organisée sur le territoire des collectivités intéressées par le scrutin".
Pour les élections municipales, cette interdiction s’applique à compter du 1er septembre 2019. Elle concerne la communication des mairies mais aussi celles des ministères et des établissements publics sous leur tutelle ainsi que celle des autorités administratives indépendantes. Elle concerne également la commande d’études ou de sondages sur des thèmes de la campagne électorale.
Aucune disposition ne contraint le maire à cesser ses actions de communication à l’approche des élections. Toutefois, dans les six mois qui précèdent l’élection municipale, les collectivités territoriales doivent respecter l’interdiction qui leur est faite de contribuer au financement de la campagne électorale d’un candidat. Une commune n’a pas le droit de financer une action de communication qui ferait campagne pour un candidat. Cette interdiction est très large et concerne également les actions de promotion des actions réalisées ou toutes communications sur la gestion locale qui pourraient avoir un impact électoral. Pour les candidats sortants, cela concerne aussi l’utilisation des moyens matériels de la commune pour la campagne électorale (voiture de fonction, téléphone, etc.) ainsi que le recours au personnel municipal.
Beaucoup de  mairies  de  quartiers  seront  fermées  d'office, à  croire  que  tous  les  employés  de  la  municipalité  sont  grévistes. En tout  cas  comme  à  chaque  grève,   la  municipalité  s'assoira sur  la  continuité  du  service  public.

A bientôt, si vous  le  voulez  bien.