En 2019 c'était les communes des Hauts de Seine qui ne respectaient pas la loi SRU quant au pourcentage de logements sociaux dans une commune .
Quelle est la situation aujourd'hui ? Cet article du Parisien de 2018 fait le bilan des communes hors la loi.
La loi SRU impose un parc de 25 % de l'habitat en logements sociaux. A Nanterre le parc actuel était de 56,3% en 2015 et il a un peu baissé depuis ( chiffres officiels du département )
Mais Patrick Jarry fait du zèle: lorsque la commune cède un terrain à un promoteur, il exige 40% de logements sociaux .
Des programmes en accession à la propriété sont réservés prioritairement aux habitants de Nanterre sous certaines conditions détaillées sur le site de la mairie .
Imaginons un jeune ménage qui désire acheter un deux pièces, son plafond de revenu imposable annuel est de 61495 € soit un revenu mensuel de 5000 € donc une capacité d'endettement de 1700€ ce qui permet un prêt d'environ 268 000 € sur 15 ans, il y a un projet correspondant mais le T2 de 51 m² avec parking est à 329000 €
soit environ 6000 € le m² hors parking. Qui peut profiter d'une telle aubaine ?
Le hic c'est qu'avec une obligation de 40 % de logements sociaux les acheteurs ne doivent pas se bousculer hormis les différents investisseurs ( loi Pinel , bailleurs privés) qui flairent l'arrivée du Grand Paris .Certains accédants à la propriété ne veulent pas se retrouver dans une situation identique à celle du logement qu'ils occupent.
Nanterre n'est pas une ville très attractive pour diverses raisons et lorsque l'on voit cette volonté affichée qui tourne à l'obsession de maintenir un taux trop élevé de logements sociaux , on se demande si le maire de Nanterre a jamais eu l'ambition d'une véritable mixité sociale ou s'il veut simplement conforter son électorat.
A bientôt si vous le voulez bien.
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