Nanterre est un bastion communiste depuis 1935 , trente ans après la chute du mur de Berlin et en cette période de dégagisme , on peut s'inquiéter de l'avenir d'une municipalité dont la majorité est encore grandement constituée de membres du Parti communistes souvent masqués sous l'étiquette bien pratique " société civile" . En accueillant dans sa dernière équipe des membres d'associations généreusement arrosées par la ville de Nanterre, Patrick Jarry espère garder la place forte mais pour combien de temps lorsque l'on voit qu'il a été élu avec 17 % des suffrages des électeurs inscrits et un taux d'abstention de 66%.
Un véritable affront au non renouvellement des mandats qui malheureusement finit par créer ,comme dans toutes les communes où les maires multiplient des mandats successifs des réseaux d'influence, du copinage, des délits de favoritisme et l' arrosage systématique de certaines associations à l'approche des élections et même en cours de mandat. Le décès du jeune Nahel a hélas aussi montré que le clientélisme et l'attitude pourtant conciliante de la municipalité avec certains auteurs d'"incivilités" n'avaient pas empêché des écoles d'êtres incendiées et des équipements publics d’être détruits. Comme chacun des maires de cette ville Patrick Jarry a démissionné à mi-mandat et désigné son successeur qui comme lui n'appartient à aucun parti ( rires)...
mardi 3 mars 2020
La drôle de campagne.
Depuis hier nous connaissons les six listes en présence à Nanterre. Pour plus de clarté nous donnons des informations plus précises sur l'origine politique de candidats.
Patrick Jarry Divers gauche ex PCF il est soutenu à fond par le Parti Communiste, au point qu'à la lecture du tract, on a l'impression qu'il est le candidat communiste... ce qui doit un peu le gêner aux entournures, lui qui serait en discrétion avec le parti depuis 2010 date à laquelle il a rejoint la FASE qui, elle à rejoint le Front de Gauche en 2011; bref des cousins .
Notons que Patrick Jarry accuse gaillardement ses adversaires d'avancer masqués ce qui, lui, ne le dérange pas vraiment.
La liste de Patrick Jarry est sur le site Nanterrepourtous.fr Qui sont les 24 conseillers "issus de la société civile" qui se sont proposés et ont été désignés par une assemblée citoyenne dont on ne connaît pas la composition . Seront-ils les yes men du maire s'il est réélu ?
Camille Bedin Divers droite ex Les Républicains
Adam Oubhui LREM
Rossana Morain LFI virée par Patrick Jarry officiellement parce qu'elle n'avait pas voté le budget mais plutôt parce qu'avec ses 11% de voix aux législatives ,elle avait empêché la candidate soutenue par Patrick Jarry d'accéder au second tour . Mais la aussi ,il faut essayer de comprendre Rossana Morain était membre du PCF
José Adrien Eloundou SE Professeur de mathématiques au Lycée Joliot Curie Le Villani de Nanterre?
Faouzi Ahmada SE en fait a été suppléant d'une candidate EELV en 2011, il semble que depuis, il ait rejoint l'UPR de François Asselineau . Comprend qui peut...
Laurent Strumanne LO qui avait obtenu le brillant score de 0.53 % aux dernières législatives
Le candidat du Front National n'a pas pu déposer sa liste . Le tract du PCF devait être prêt avant vendredi car ils ne savaient visiblement pas que le candidat RN ne pourrait pas concourir.
Résultats des dernières législatives:
Difficile de faire une projection par rapport aux législatives de 2017 , car Nanterre était regroupée avec Suresnes.
Reste que, vu l'ambiance de campagne, plutôt délétère, affiches arrachées ou barrées de rouges , permanences vandalisées , on se demande si selon les derniers sondages les électeurs n'enverraient pas Patrick Jarry au second tour. Une hypothèse que semble se confirmer lorsqu'on voit l'activité de LFI dans les réunions du candidat LREM. Essaieraient-il de renégocier avec le maire à l'entre deux tours ?
Au fait pourquoi les candidats LFI vont-ils aux réunions LREM sachant qu ' ils ne voteront jamais pour lui ?
A bientôt ,si vous le voulez bien.
Le Parisien du 2 mars
vendredi 28 février 2020
Les fauves sont lâchés
Les amis de Patrick Jarry pratiquent beaucoup l'intimidation (quitte à pousser des cris de vierges effarouchées lorsqu'on leur demande de réagir face à certains comportements) .
Dans cet article du Parisien du 26 février , on voit que la vandalisation des permanences des candidats d 'opposition est un sport municipal.
On appréciera l'humour des groupies du maire de Nanterre.
Cela n'est pas sans rappeler une autre histoire où en 2012 le maire avait fait intervenir ses amis de la CGT pour faire le nombre lors d'une manifestation pour l'U arena lorsque des recours avaient été exercés par des riverains contre ce projet privé que soutenait Patrick Jarry .
C'était en 2012: l'histoire est ici .
Il faut aussi comprendre les motivations des opposants ( lire ici) .
Patrick Jarry qui clamait que l'U arena était une une chance pour Nanterre doit bien déchanter, car maintenant devenu Paris La Défense Arena, le complexe ne profite guère à la ville. Chaque événement est l'occasion de voir comment ce projet a été mal ficelé avec les embouteillages générés avenue François Arago et Place Nelson Mandela.
Les riverains qui avaient exercé les recours habitaient et dans des immeubles construits par Jacques Kalisz dont nous parlions hier .
A bientôt si vous le voulez bien
Dans cet article du Parisien du 26 février , on voit que la vandalisation des permanences des candidats d 'opposition est un sport municipal.
On appréciera l'humour des groupies du maire de Nanterre.
Cela n'est pas sans rappeler une autre histoire où en 2012 le maire avait fait intervenir ses amis de la CGT pour faire le nombre lors d'une manifestation pour l'U arena lorsque des recours avaient été exercés par des riverains contre ce projet privé que soutenait Patrick Jarry .
C'était en 2012: l'histoire est ici .
Il faut aussi comprendre les motivations des opposants ( lire ici) .
Patrick Jarry qui clamait que l'U arena était une une chance pour Nanterre doit bien déchanter, car maintenant devenu Paris La Défense Arena, le complexe ne profite guère à la ville. Chaque événement est l'occasion de voir comment ce projet a été mal ficelé avec les embouteillages générés avenue François Arago et Place Nelson Mandela.
Les riverains qui avaient exercé les recours habitaient et dans des immeubles construits par Jacques Kalisz dont nous parlions hier .
A bientôt si vous le voulez bien
jeudi 27 février 2020
Nanterre info décryptage ( 3)
Non Patrick Jarry n'a rien a voir avec le projet de réhabilitation de l'ancienne école d'architecture par le pôle Léonard de Vinci.
Tout , dans cet article pourtant le laisserait supposer. Les locaux sont sur un terrain propriété de l'état et un appel à projets a été lancé .
Le Parisien retrace le parcours de cette réhabilitation.
Lire aussi ici.
Pourquoi le maire de Nanterre tient-il tant à ce que soit respecté le bâtiment de Jacques Kalisz ?
D'abord, Jacques Kalisz a laissé une forte empreinte à Nanterre. Cet architecte qui faisait partie de l'Atelier d'urbanisme et d'architecture qui prônait le " brutalisme architectural "où le béton naturel était roi a beaucoup réalisé d'ouvrages dans l'ancienne ceinture rouge.
Mais c'est aussi l'esprit de parti qui resurgit car Jacques Kalisz était un militant communiste,de quoi faire resurgir les vieux démons de Patrick Jarry, grand amateur de béton.
Réalisations de Jacques Kalisz à Nanterre
le groupe d'immeubles Liberté Egalité Fraternité
Le Vallona
Central parc
Le foyer Maurice Ravel
Dormez bien et bonjour chez vous
Tout , dans cet article pourtant le laisserait supposer. Les locaux sont sur un terrain propriété de l'état et un appel à projets a été lancé .
Le Parisien retrace le parcours de cette réhabilitation.
Lire aussi ici.
Pourquoi le maire de Nanterre tient-il tant à ce que soit respecté le bâtiment de Jacques Kalisz ?
D'abord, Jacques Kalisz a laissé une forte empreinte à Nanterre. Cet architecte qui faisait partie de l'Atelier d'urbanisme et d'architecture qui prônait le " brutalisme architectural "où le béton naturel était roi a beaucoup réalisé d'ouvrages dans l'ancienne ceinture rouge.
Mais c'est aussi l'esprit de parti qui resurgit car Jacques Kalisz était un militant communiste,de quoi faire resurgir les vieux démons de Patrick Jarry, grand amateur de béton.
Réalisations de Jacques Kalisz à Nanterre
le groupe d'immeubles Liberté Egalité Fraternité
Le Vallona
Central parc
Le foyer Maurice Ravel
Dormez bien et bonjour chez vous
lundi 24 février 2020
Patrick Jarry agent immobilier (1)
Nous avions montré comment la municipalité allait peut-être rouler dans la farine les riverains de la rue Saudmont à propos de la construction d'un groupe d' immeubles au 40 rue des Alouettes c'était ici
Aujourd'hui nous nous intéressons à ce permis de construire:
Il s'agit du projet Immobilière d'Ile de France avenue Georges Clemenceau qui avait donné lieu à cette réunion en 2017:
Toujours le même scénario: une mascarade de concertation, deux habitants tirés au sort et une décision prise au cours d'une réunion après un vote à la majorité avec une voix qui compte double , celle de Patrick Jarry. Mais comme par hasard tous les documents comme ceux que nous publions , qui étaient disponibles sur le site de la Mairie avaient mystérieusement disparu du site après la réunion du 7 septembre.
C'est ce projet qui avait été choisi:
A Nanterre nous avons un maire en béton .
A bientôt si vous le voulez bien
Aujourd'hui nous nous intéressons à ce permis de construire:
Il s'agit du projet Immobilière d'Ile de France avenue Georges Clemenceau qui avait donné lieu à cette réunion en 2017:
Toujours le même scénario: une mascarade de concertation, deux habitants tirés au sort et une décision prise au cours d'une réunion après un vote à la majorité avec une voix qui compte double , celle de Patrick Jarry. Mais comme par hasard tous les documents comme ceux que nous publions , qui étaient disponibles sur le site de la Mairie avaient mystérieusement disparu du site après la réunion du 7 septembre.
C'est ce projet qui avait été choisi:
A Nanterre nous avons un maire en béton .
A bientôt si vous le voulez bien
samedi 22 février 2020
Vente de l'école du Plateau à La mosquée Ibn Badis(suite)
Comment les élus par clientélisme parfois se jouent de la la laïcité . Nanterre avec Patrick Jarry et la vente de l'ex école du plateau à l'institut Ibn Badis en est un exemple
Un article de Figarovox
Mosquées : comment les élus contournent la loi de 1905 Par Jean-Christophe Moreau (publié en 2015)
Spécialiste
de l'histoire du droit, diplômé de l'École des hautes études sciences
sociales et de la Faculté de droit et de sciences politiques de
l'université Aix-Marseille III. Il a co-écrit avec Isabelle Kersimon,
Islamophobie la contre-enquête (Edition plein Jour)
Bien que la loi de Séparation des Églises et de l'État prévoie expressément que la République ne salarie ni ne subventionne aucun culte, ce principe connaît de nombreuses dérogations. Ainsi les municipalités peuvent-elles prêter leur concours à l'édification de nouveaux lieux de culte au moyen de trois mécanismes distincts: en garantissant les emprunts contractés par les associations religieuses, en accordant des subventions pour financier la construction des parties «culturelles» des édifices cultuels, et, last but not least, en mettant à disposition des terrains constructibles par la conclusion de baux emphytéotiques administratifs cultuels. Les municipalités peuvent-elles prêter leur concours à l'édification de nouveaux lieux de culte au moyen de trois mécanismes distincts.
Dans un rapport rendu public le 18 mars, le sénateur Hervé Maurey (UDI) propose d'aller plus loin et demande, parmi sept mesures «destinées à faciliter les relations entre les pouvoirs publics locaux et les cultes dans notre pays», l'autorisation pour les collectivités locales de conclure des baux emphytéotiques avec option d'achat au profit des associations religieuses. Or, cette proposition pose problème car le montant symbolique du loyer d'un bail emphytéotique est précisément supposé être la contrepartie de la cession future du droit de propriété du bâtiment construit (aux frais de l'association) au bénéfice la collectivité. Présentée comme un moyen idéal de désamorcer «les bombes à retardement» que sont les baux emphytéotiques cultuels, la solution de «l'option d'achat» présage surtout d'une énième offensive contre le principe de Séparation des Églises et de l'État.
La Séparation des Églises et de l'État: un mirage juridique
En
1905, la règle de non subventionnement des cultes était regardée comme
une règle vertueuse. Supprimer le budget des cultes, c'était alors
rompre le lien organique entre l'État est les Églises: l'interdiction
témoignait à la fois de l'avènement d'une société sécularisée et de
l'émancipation politique des autorités religieuses.
Longtemps
considérée comme la pierre angulaire du principe de laïcité, cette
règle est désormais perçue comme un handicap politique par de nombreux
élus locaux. Face à la vitalité du culte musulman (et dans une moindre
mesure du culte évangélique), nombre d'édiles voient dans la loi de 1905
une source d'inégalités entre les cultes anciens et «nouveaux» ,
inégalités qu'ils dénoncent avec d'autant plus de conviction qu'elle
représente à leurs yeux un manque à gagner électoral.
Tandis qu'au plan national, on lui reproche d'encourager le maintien de l'islam sous influence étrangère, et plus précisément de contraindre les fidèles à accepter des financements en provenance de pays connus pour leur interprétation rigoriste des préceptes coraniques.
Longtemps
considérée comme la pierre angulaire du principe de laïcité, cette
règle est désormais perçue comme un handicap politique par de nombreux
élus locaux. Lancée par le célèbre
rapport Machelon en 2006, cette fronde des élus locaux contre la loi de
1905 a déjà porté ses fruits devant le Conseil d'État (arrêt du 19
juillet 2011, Mme Vayssière) et le Conseil constitutionnel (QPC du 21
février 2013, décision n°2012-297) puisque ces derniers ont «assoupli»
la règle de non subventionnement des cultes au motif qu'elle aurait
connu trop de dérogations pour avoir valeur constitutionnelle. Les
Hautes juridictions ont effectivement jugé, contre la lettre et l'esprit
de la loi de 1905, que l'obligation de neutralité religieuse de l'État
était un accessoire du principe constitutionnel de laïcité et qu'il
incombait avant tout aux autorités publiques de garantir la liberté de
religion, y compris en soutenant éventuellement la construction de
nouveaux lieux de culte pour compenser les difficultés financières d'une
communauté religieuse.
Tandis qu'au plan national, on lui reproche d'encourager le maintien de l'islam sous influence étrangère, et plus précisément de contraindre les fidèles à accepter des financements en provenance de pays connus pour leur interprétation rigoriste des préceptes coraniques.
On est ainsi passé en un siècle de l'idée d'une Séparation indispensable des Églises et de l'État à l'assimilation de la satisfaction des besoins religieux à une mission d'intérêt général .Ce travestissement du principe de laïcité est d'autant plus problématique que les municipalités ont en pratique un pouvoir d'appréciation quasi-discrétionnaire pour juger de l'existence d'un «intérêt public local» en matière de lieux de culte.
Au risque de voir l'intérêt général sacrifié au profit du calcul électoral, et d'autoriser les élus locaux à s'immiscer dans l'organisation du culte musulman en privilégiant certaines associations plutôt que d'autres. Les Hautes juridictions ont effectivement jugé, contre la lettre et l'esprit de la loi de 1905, que l'obligation de neutralité religieuse de l'État était un accessoire du principe constitutionnel de laïcité.
La tentation néo-concordataire chez les élus locaux
D'après l'enquête TNS/SOFRES réalisée pour le rapport Maurey, 59% des maires seraient hostiles à toute modification de la loi de 1905 qui viserait à autoriser le financement public des nouveaux lieux de culte, tandis que 29 % ne s'opposeraient pas à un système de co-financement État/communes et organisations religieuses. L'enquête révèle également que les sollicitations pour la construction de nouveaux édifices cultuels concernent essentiellement le culte musulman, confirmant ainsi la tendance observée au cours des dernières décennies .Les sollicitations pour la construction de nouveaux édifices cultuels concernent essentiellement le culte musulman. Mais lorsque les élus sont directement concernés par l'implantation de nouveaux lieux de culte, en particulier lorsqu'il est question de l'islam, le souci de neutralité s'efface au profit d'un volontarisme municipal évident. Sur 190 lieux de culte musulmans en chantier (ou inaugurés depuis 2011), on constate que 114 projets ont été rendus possibles grâce à la cession d'un terrain municipal (dont 76 terrains vendus après déclassement et 38 terrains mis à disposition par bail emphytéotique administratif). Tout porte donc à croire que les municipalités -toutes tendances politiques confondues à l'exception du Front national- sont en passe de devenir les premiers bailleurs fonciers du culte musulman.
Ainsi le projet de grande mosquée de Tours a-t-il débuté grâce à une vente de terrain à un prix dérisoire (7,5 €/m2) et une promesse de subvention «culturelle» à hauteur de 2,5 millions d'euros, malgré l'endettement record de la ville. De même, la municipalité d'Évreux a voté la mise à disposition d'un terrain de 5000 m2 pour un euro symbolique au profit du projet de l'Union cultuelle musulmane d'Évreux. À Nantes, la mosquée Assalam (inaugurée en 2012) a été construite sur un terrain vendu par la municipalité, tout en bénéficiant d'une subvention «culturelle» de 200 000 euros et d'une garantie d'emprunt à hauteur de 346 800 euros. Autant d'exemples qui invitent à relativiser les discours catastrophistes d'Edwy Plenel sur un pays en «guerre contre la visibilité de l'islam»
Au lieu d'ajouter de nouvelles dérogations à la loi de 1905 comme le préconise le rapport Maurey, on aimerait que cette fuite en avant cède la place à un temps de réflexion sur la finalité politique de ces accommodements en commençant, conformément au souhait de certains élus socialistes, par «commander un audit national sur l'ensemble des financements publics en faveur des cultes». À l'heure où il est question d'une réforme transparente de l'islam de France, il serait peut-être temps de méditer les réflexions du théologien Alexandre Vinet sur la Séparation des Églises et de l'État:
«Si l'on nous demande: Que voulez-vous que la religion devienne, sans l'appui de l'État? Nous répondrons simplement: Qu'elle devienne ce qu'elle doit devenir; qu'elle vive si elle a de quoi vivre; qu'elle meure si elle doit mourir S'il était vrai que la religion ne dût pas survivre à ses rapports artificiels et forcés avec l'État, s'il était vrai seulement que sa condition dût empirer par le fait de cette séparation, autant vaudrait, dès cette heure, l'abandonner, et chercher dans quelque vieille erreur ou dans quelque jeune système la consolation de cette misère intime et profonde que, jusqu'à ce jour, à l'aide d'une sage politique, elle avait si doucement, si complaisamment bercée.»
Un texte qui devrait intéresser Patrick Jarry, s'il prenait la peine de le lire, il devrait aussi méditer le texte de ce tweet : Le "présence en force" est surprenant
A bientôt si vous le voulez bien
jeudi 20 février 2020
Nanterre info décryptage (2)
Comme d'habitude Patrick Jarry détourne une information à son avantage et pratique la désinformation, le Parisien nous livre une autre version bien plus proche de la réalité.
Le directeur du théâtre Philippe Quesne, qui va démissionner, lui, n' entretient pas les meilleures relations avec Patrick Jarry.
"Ciao ! C'est pas ça la gauche !" a déclaré Philippe Quesne au quotidien Libération . Visiblement assez remonté, Philippe Quesne ne veut plus travailler avec la mairie de la ville.
Patrick Jarry, le maire DVG (ex-PCF), "m’a tout de suite dit qu’il ne comprenait pas ce qu’on programmait et n’a cessé de formuler un mépris artistique absolu envers nous"
"Une ligne artistique qui n'a pas semblé plaire à la mairie, qui, bien qu'elle ait reconnu de "belles créations", reproche une trop grande déconnexion avec le territoire, les habitants et les associations. Et ce malgré Atlas, une des créations participatives proposées par les Amandiers qui avait mobilisé 100 habitants de la ville. Des créations "trop rares" selon la mairie.
A la mairie les vieux réflexes staliniens du PCF des années soixante ressurgissent: il faut offrir l'art aux classes populaires. Pour Patrick Jarry qui ne prend évidemment en exemple que des communes à direction communiste :"le lien entre le Théâtre des Amandiers et Nanterre, sa population, ses acteurs culturels s’est beaucoup affaibli. A titre d’exemple, on notera que la proportion de spectateurs Nanterriens est tombée à 10%, alors que la part du public originaire de la ville est de 41% au Centre dramatique national de Montreuil, de 38% au Théâtre Gérard Philippe de Saint-Denis, de 36% au théâtre de la Commune d’Aubervilliers".
Donc le maire de Nanterre grand amateur de Manu Chao et formaté par des années de militantisme au PCF, a sa propre vision de l'art qui semble éloignée de celle de Philippe Quesne qui quittera le théâtre fin 2020 . Qu'en sera-t-il avec le prochain directeur ? devra-t-il être aux ordres.
A bientôt si vous le voulez bien
Inscription à :
Articles (Atom)