Nanterre est un bastion communiste depuis 1935 , trente ans après la chute du mur de Berlin et en cette période de dégagisme , on peut s'inquiéter de l'avenir d'une municipalité dont la majorité est encore grandement constituée de membres du Parti communistes souvent masqués sous l'étiquette bien pratique " société civile" . En accueillant dans sa dernière équipe des membres d'associations généreusement arrosées par la ville de Nanterre, Patrick Jarry espère garder la place forte mais pour combien de temps lorsque l'on voit qu'il a été élu avec 17 % des suffrages des électeurs inscrits et un taux d'abstention de 66%.

Un véritable affront au non renouvellement des mandats qui malheureusement finit par créer ,comme dans toutes les communes où les maires multiplient des mandats successifs des réseaux d'influence, du copinage, des délits de favoritisme et l' arrosage systématique de certaines associations à l'approche des élections et même en cours de mandat. Le décès du jeune Nahel a hélas aussi montré que le clientélisme et l'attitude pourtant conciliante de la municipalité avec certains auteurs d'"incivilités" n'avaient pas empêché des écoles d'êtres incendiées et des équipements publics d’être détruits. Comme chacun des maires de cette ville Patrick Jarry a démissionné à mi-mandat et désigné son successeur qui comme lui n'appartient à aucun parti ( rires)...



mardi 10 mars 2020

Décryptons le livret format quotidien de 26 pages en couleur et papier glacé de Patrick Jarry

Dans  ce  tract de  26 pages ( une aberration écologique  pour  un candidat qui se  prétend  écologiste), est  abordé  le  problème  du  logement  social. Depuis  des  années  le  maire  de  Nanterre se  plaint  des  communes  qui n'ont  pas  le quota de logements  sociaux (  25 % dans  chaque  construction nouvelle  selon la  loi SRU). Ces  communes  paient  des  amendes  conséquentes  mais,  la  ville  de  Nanterre est  leur  meilleure  caution car  en imposant 40 % de  logements  sociaux , Patrick Jarry permet  que  tous  les  demandeurs  soient  dirigés vers  Nanterre .
      Avec ce  choix,  Patrick Jarry  crée  une  nouvelle  forme  de  gentrification, les  programmes  neufs  ne  se  vendent  pas  auprès  des  particuliers,  le  quota de  40% de  logements  sociaux  ayant  un effet  repoussoir, conséquence  du  dogmatisme  de  Patrick Jarry  qui fait du zèle  en  dépassant   allègrement  le quota fixé  par  la  loi  SRU. Les  logements  sont  achetés  par  des  investisseurs  privés  qui  les  mettent  en  location sur  la  marché  libre. Si c'était  par  calcul électoral que la  mairie  de  Nanterre voulait  maintenir ce quota de  40%, Patrick Jarry  a  tout  faux  car  les  bénéficiaires  ne  votent  généralement  pas  et  les  locataires  du  parc  Privé  ne  votent  pas  pour  lui. 

 Les  habitants  de  Nanterre  qui  obtiennent  un logement  social par  le  biais  de  la  municipalité  l'obtiennent  dans le parc  que  s'est attribuée la  mairie  par  le  biais  des   participations de la commune aux surcharges foncières des promoteurs. De  mauvaises  langues  disent  que  ces  logements  sont  souvent  attribués  aux  copains.
      Les  opposants  à la  municipalité  dénoncent  les  conditions  d'attribution des  logements  sociaux  et  la  mairie veut  jouer  la  transparence en  publiant chaque  mois  les  logements  attribués  par la  commission municipale, y aurait-il eu du favoritisme?. Quant  à  l'office  public  d'HLM de Nanterre dont  on nous  annonce  la  transformation en  coopérative il s'était  fait  remarquer par  le  passé  en  facturant  dans  les  charges  des  habitants  le  salaires  de  médiateurs

A bientôt  si vous  le  voulez  bien

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