La ville s'est fendu du communiqué de presse suivant après que le préfet ait encore retoqué la vente de l'école attenante à la mosquée Ibn Badis:
La municipalité de Nanterre semble oublier la loi de 1905 concernant la séparation des églises (cultes ) et de l’État.
1/ On ne voit pas en quoi la commune doit accompagner l’association Ibn Badis dans la recherche de nouveaux locaux .
2/Dire que la convention a été votée à la quasi unanimité n'est pas un argument mais de la pure langue de bois car dans tout conseil municipal les décisions sont toujours votées par l'ensemble des conseillers municipaux de la majorité municipale.
3/ Dire que l’État veut contrecarrer le projet est une affirmation un peu fallacieuse car la ville de Nanterre a omis de demander le déclassement à l'inventaire du patrimoine des bâtiments concernés.
4/ Enfin on touche le fond lorsque la ville veut saisir le tribunal administratif "afin de permettre à tous les habitants qui le souhaitent de pratiquer le culte de leur choix en toute sécurité et dignité ". En fait il ne s'agit que d'une confession , c'est donc du favoritisme.
5/ Si l'Etat se montre aussi réticent c'est peut-être aussi que l'institut porte le nom d'un représentant du wahhabisme et que l'école a déjà été mise en cause par l’éducation nationale.Peut être que l'institut Ibn Badis est dans le collimateur du ministère de l'intérieur
Ce qui ne semble pas trop alerter le maire de Nanterre qui semble prêt a accepter ces 3 000 000 € même s'ils venaient de l'étranger . Il n' a pas compris que le clientélisme électoral était suicidaire.
A bientôt si vous le voulez bien