L’école Jean de La Fontaine a fait l’objet d'un article du Parisien : " Ils tombent comme des mouches", il s'agissait des enseignants d'une classe de CE2 où 25 enseignants se sont succédé.
On appréciera l'humour détonnant du journaliste David Livois ...
Il s'agissait des problèmes causés par un enfant en situation de handicap intégré dans une classe.
Déjà les problèmes étaient présents en 2010, il y a plus de 10 ans comme on le retrouve dans le Parisien :
"Violences, obscénités proférées par des garnements en culottes courtes? A l'école La Fontaine, certaines anecdotes rapportées par les parents d'élèves sont tellement difficiles à croire qu'on les soupçonnerait volontiers de n'être que des fables. Il n'en est malheureusement rien. Installé au cœur du Petit-Nanterre, l'établissement est représentatif presque caricatural des difficultés des enseignants à travailler dans un quartier réputé sensible. Les parents d'élèves ne cachent pas leur désarroi, et les jeunes maîtres et maîtresses, fraîchement sortis de l'IUFM, concèdent : « Ici, c'est un peu particulier? »
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L'école La Fontaine : un territoire perdu de la République ? « C'est excessif », tique une mère de famille. Qui admet pourtant : « Mais c'est vrai qu'ici, c'est dur, très dur? » Même constat à la sortie des classes un jour ordinaire. Isabelle*, qui a plusieurs enfants dans l'établissement, soupire : « En maternelle, ça va encore, c'est en primaire que ça se complique. Mon fils est en CP. Dans sa classe, un élève a tapé la maîtresse, violemment »
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Un papa glisse d'une voix étouffée : « Mon fils est en maternelle. Je cherche une autre école pour le CP?¦ » La tâche est ardue, mais « il y a toujours des solutions », assure-t-il. L'école privée ? Le déménagement ? Certes, mais pas à la portée de toutes les familles.
On peut penser que la situation a dû se dégrader en dix ans , beaucoup de parents lorsqu'ils le peuvent, évitent les établissements scolaires de Nanterre par le choix des langues ou des options en secondaire ou optent pour le privé. Une réalité qui ne semble pas inquiéter la municipalité qui se complait dans les chimères d'une hypothétique mixité sociale. Dans certaines classes de maternelle ou de primaire de certains quartiers d, une bonne majorité des enfants ne maitrisent a peine le français parce qu'il n'est pas parlé à la maison .
La municipalité qui a favorisé l'implantation d'une population qu'elle considérait comme électeurs potentiels au nom d'idées se voulant généreuses, ne contrôle plus rien et demande à l'institution scolaire de régler les problèmes dont elle est à l'origine.
Cela semble être la même chose sur le plan de la sécurité, le maire a-t-il encore les pouvoirs d'un maire ?
Obsédée par cette pseudo mixité sociale, la municipalité s'est fendue d'une belle couverture communautariste en décembre 2021 pour célébrer les jeunes talents nanterriens mais c'est une drôle de diversité que propose Patricia Penture adjointe au maire à la Jeunesse.
A bientôt ,si vous le voulez bien.
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