Nanterre est un bastion communiste depuis 1935 , trente ans après la chute du mur de Berlin et en cette période de dégagisme , on peut s'inquiéter de l'avenir d'une municipalité dont la majorité est encore grandement constituée de membres du Parti communistes souvent masqués sous l'étiquette bien pratique " société civile" . En accueillant dans sa dernière équipe des membres d'associations généreusement arrosées par la ville de Nanterre, Patrick Jarry espère garder la place forte mais pour combien de temps lorsque l'on voit qu'il a été élu avec 17 % des suffrages des électeurs inscrits et un taux d'abstention de 66%.

Un véritable affront au non renouvellement des mandats qui malheureusement finit par créer ,comme dans toutes les communes où les maires multiplient des mandats successifs des réseaux d'influence, du copinage, des délits de favoritisme et l' arrosage systématique de certaines associations à l'approche des élections et même en cours de mandat. Le décès du jeune Nahel a hélas aussi montré que le clientélisme et l'attitude pourtant conciliante de la municipalité avec certains auteurs d'"incivilités" n'avaient pas empêché des écoles d'êtres incendiées et des équipements publics d’être détruits. Comme chacun des maires de cette ville Patrick Jarry a démissionné à mi-mandat et désigné son successeur qui comme lui n'appartient à aucun parti ( rires)...



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lundi 28 février 2022

communiqué de presse de la ville

 La  ville  s'est  fendu du  communiqué  de  presse  suivant  après  que  le  préfet  ait  encore  retoqué  la  vente  de  l'école attenante  à la  mosquée  Ibn Badis:


 La  municipalité  de  Nanterre  semble  oublier la  loi de  1905 concernant  la  séparation des  églises (cultes ) et  de  l’État.

1/ On ne  voit  pas  en quoi la  commune  doit  accompagner  l’association Ibn Badis  dans  la  recherche  de  nouveaux  locaux .

 2/Dire  que  la  convention a  été  votée  à la  quasi unanimité  n'est  pas  un argument  mais  de  la  pure  langue  de  bois  car  dans  tout  conseil municipal les  décisions sont  toujours  votées  par  l'ensemble des conseillers  municipaux de  la  majorité municipale.

 3/ Dire  que  l’État  veut  contrecarrer  le  projet  est  une  affirmation  un  peu fallacieuse  car  la  ville  de  Nanterre  a  omis  de  demander   le  déclassement  à  l'inventaire  du patrimoine  des  bâtiments  concernés.

4/ Enfin on touche  le  fond  lorsque  la  ville  veut  saisir  le  tribunal administratif  "afin  de  permettre  à  tous  les  habitants  qui le  souhaitent  de pratiquer  le  culte  de  leur  choix en toute  sécurité  et  dignité ". En fait  il ne  s'agit  que  d'une  confession , c'est donc  du favoritisme.

5/ Si  l'Etat se  montre  aussi  réticent  c'est peut-être aussi que  l'institut  porte  le  nom d'un  représentant  du wahhabisme et  que  l'école a  déjà  été  mise  en cause  par  l’éducation nationale.Peut être  que  l'institut  Ibn Badis  est  dans  le  collimateur du ministère  de  l'intérieur


Ce  qui ne  semble  pas  trop alerter le  maire  de  Nanterre  qui semble  prêt a accepter  ces  3 000 000 € même  s'ils  venaient   de  l'étranger . Il n' a  pas  compris  que  le  clientélisme  électoral était  suicidaire.

A bientôt  si vous  le  voulez  bien 


 

lundi 7 février 2022

La fuite en avant

 



 L’école  Jean de  La  Fontaine   a fait  l’objet  d'un article  du Parisien : " Ils  tombent comme des  mouches",  il s'agissait  des  enseignants d'une  classe  de  CE2 où  25  enseignants  se  sont  succédé.

On appréciera l'humour  détonnant  du  journaliste  David  Livois ...

Il s'agissait  des problèmes  causés  par  un enfant  en situation de  handicap intégré dans  une  classe.

(Voir  l'article)

Déjà les problèmes  étaient  présents  en  2010, il  y a plus  de 10 ans comme  on le  retrouve  dans  le  Parisien :

"Violences, obscénités proférées par des garnements en culottes courtes? A l'école La Fontaine, certaines anecdotes rapportées par les parents d'élèves sont tellement difficiles à croire qu'on les soupçonnerait volontiers de n'être que des fables. Il n'en est malheureusement rien. Installé au cœur du Petit-Nanterre, l'établissement est représentatif presque caricatural des difficultés des enseignants à travailler dans un quartier réputé sensible. Les parents d'élèves ne cachent pas leur désarroi, et les jeunes maîtres et maîtresses, fraîchement sortis de l'IUFM, concèdent : « Ici, c'est un peu particulier? »

...

L'école La Fontaine : un territoire perdu de la République ? « C'est excessif », tique une mère de famille. Qui admet pourtant : « Mais c'est vrai qu'ici, c'est dur, très dur? » Même constat à la sortie des classes un jour ordinaire. Isabelle*, qui a plusieurs enfants dans l'établissement, soupire : « En maternelle, ça va encore, c'est en primaire que ça se complique. Mon fils est en CP. Dans sa classe, un élève a tapé la maîtresse, violemment »

... 

Un papa glisse d'une voix étouffée : « Mon fils est en maternelle. Je cherche une autre école pour le CP?¦ » La tâche est ardue, mais « il y a toujours des solutions », assure-t-il. L'école privée ? Le déménagement ? Certes, mais pas à la portée de toutes les familles.

(voir l'article complet)

On peut  penser  que  la  situation a  dû se  dégrader en dix ans ,  beaucoup de  parents lorsqu'ils  le  peuvent,  évitent  les  établissements  scolaires de  Nanterre par  le  choix  des  langues  ou des  options  en secondaire ou optent  pour  le  privé. Une réalité qui ne  semble  pas  inquiéter  la  municipalité qui  se complait dans   les  chimères  d'une hypothétique  mixité  sociale.  Dans  certaines  classes de maternelle ou de primaire de  certains  quartiers d,  une  bonne  majorité des  enfants  ne  maitrisent a peine  le  français  parce qu'il n'est  pas  parlé  à la maison .

 La  municipalité qui a  favorisé  l'implantation d'une  population qu'elle considérait  comme  électeurs  potentiels au  nom d'idées  se  voulant  généreuses, ne  contrôle  plus  rien  et  demande  à l'institution scolaire  de  régler  les  problèmes dont elle est  à l'origine.

Cela  semble  être  la  même  chose  sur  le  plan de  la  sécurité, le maire  a-t-il encore  les  pouvoirs d'un maire  ?

Obsédée par  cette pseudo   mixité sociale, la  municipalité s'est  fendue d'une  belle  couverture communautariste en décembre  2021  pour  célébrer les  jeunes talents  nanterriens mais  c'est  une  drôle  de  diversité que  propose  Patricia  Penture adjointe  au maire   à la Jeunesse.  

A bientôt ,si vous le voulez  bien.

 

lundi 27 décembre 2021

Cà ose tout c'est à çà qu'on les reconnait

 Il fallait  oser, beaucoup ont  dû bondir  en voyant  la  une  du  dernier  journal de  Nanterre

       L'adjointe  au  maire   à  la  jeunesse  Patricia  Penture  organisait la  cérémonie  Jeune  Talents  2021 qui  met  en valeurs  des projets  de  jeunes  nanterriens. 

       Patricia  Penture,  membre  du  PCF, soutien indéfectible  de  Patrick Jarry, qui  lui ne  serait  plus  au  PCF  tout  y étant encore (comprend qui peut ), est  une  nantérrienne  pure  souche qui vient  du quartier  du Petit  Nanterre  et qui  se  gargarise  de  "mixité"  et  de " diversité".

 Mais  là  cette  brave  dame  n'a  même  pas  réalisé à quel  point   la  une  du  journal flirtait  allégrement  avec  un communautarisme  malsain, est-ce  une  maladresse,  un choix  délibéré ? 

D'aucuns  auront  souri  en  voyant  la  jeune  femme  avec  son  hijab et  son appareil photo qui ne  photographie pratiquement  que  les  Tours  Aillaud.

C'est  le  gros  défaut  de  la  majorité  municipale,  leur  vision de  la  diversité  est  plutôt  étriquée    par  clientélisme  ou  électoralisme et orientée  vers  des   communautés fermées et séparées qui ne  se  mélangent  pas  et  où la  religiosité est  affirmée .

A force  d'identifier  les   nanterriens  par  leur  quartier d'origine, leur  origine  ou leur  religion , en les  y ancrant,  inconsciemment, Patrick Jarry et  son  équipe  favorisent  les  réflexes  tribaux , ils  sont  plus ainsi plus proches  du  communautarisme  anglo- saxon  que du  modèle  d'intégration  à la  française. Des incidents comme  l'agression de la  procession catholique  (qui est  autorisée  par  la  loi  1905) par  des  individus  visiblement proches  milieux  islamistes, ne  sont  qu'une  conséquence  des  choix  communautaristes  de  la  municipalité.

 

Le  comble  c'est quand  Patrick Jarry  a poussé  l'ancien   directeur du Théatre  des Amandiers  Philippe  Quesne à la  démission  parce  que  selon  lui il ne  travaillait  pas assez  avec  les  associations de Nanterre (!!!) mais aussi  parce qu'il avait  été  nommé  par  le  ministère  de  la  culture sans  son avis . comme  si  un  théâtre  national  devait  choisir  sa  programmation en fonction de  la  ville  où il se  trouve. La ville  participe  à l'entretien de  locaux  qui  lui appartiennent  et  verse  en  principe  une  subvention qui était d'environ  800 000 € au moment  de  la  nomination de  Philippe  Quesne .  Mais c'est surtout   la  région qui participera à la  rénovation du théâtre.   

Bien qu'il ne  soit  plus  au  parti communiste , Patrick Jarry  a  toujours  de  vieux  réflexes  staliniens  comme  la    main-mise  sur  la  culture.

A bientôt, si vous  le  voulez  bien



dimanche 4 avril 2021

On ne doit pas accuser Patrick Jarry d'être un islamo-gauchiste

 

 

Non, c'est  pire,  il fait des  petits arrangements en cultivant le communautarisme , lui qui se  présente  comme  un  opposant  au Front  National , il est en  fait leur  meilleur agent de   promotion. 

On doit  l'adorer  rue des Suisses !

Il ne  faut pas oublier  qu'il n'a  été élu qu'avec 17 % des  voix  des  électeurs   inscrits!!!



Nous  avions  évoqué  la  vente  de  l'école  attenante à l'institut Ibn Badis qui accueillait un centre  de  formation pour  adultes.  

Concernant cette  vente  la  préfecture  est  intervenue comme  le  relate  cet article  du Parisien:

 

Alors que la municipalité vient de voter la cession d'une école désaffectée à la mosquée de l'avenue Georges-Clemenceau, à Nanterre (Hauts-de-Seine), la préfecture a mis son veto. Précisément, dans un courrier daté du 30 mars, qui vaut « recours gracieux », l'administration s'oppose au projet en l'état. Le prix de vente bien inférieur à l'estimation de France Domaine fait tiquer.

Lors du dernier conseil municipal, le 22 mars, la mairie (DVG) a voté l'agrandissement du lieu de culte dans les locaux de l'ancienne école attenante, boulevard Georges-Clemenceau. Ce bâtiment classé du début du XXe siècle était jusqu'ici occupé par l'Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa).

«Un prix au rabais abracadabrantesque»

Si l'écrasante majorité des élus a validé le projet, certains groupes d'opposition ont manifesté leur désapprobation. « Nanterre ensemble », dirigé par Camille Bedin (LR), s'est ainsi abstenu de vote, avançant que la mairie proposerait « un prix au rabais abracadabrantesque » à l'Institut Ibn Badis, l'association propriétaire de la mosquée.

La préfecture des Hauts-de-Seine le dit autrement mais s'étonne aussi du prix de vente décidé. Dans le courrier recours gracieux, elle demande à la municipalité de justifier l'abattement de 45 % accordé pour les travaux à effectuer dans l'ancienne école.

Selon nos informations, France Domaine, la direction de l'immobilier de l'Etat, a en effet estimé le prix de vente du bien à 4,o65 millions d'euros après « application d'un abattement forfaitaire de 25 % pour travaux ». Or, le prix de vente fixé entre la mairie et l'association religieuse est 2,7 millions d'euros, soit une réduction de 2,475 millions d'euros.

La préfecture s'interroge sur le calcul de ce montant. « L'abattement nous paraît assez important. On demande à la mairie de nous l'expliquer pour voir si c'est bien régulier. Il ne faut pas qu'il y ait une dépréciation injustifiée de la collectivité publique », souligne l'administration.

«C'est un vieux local qui doit être entièrement réhabilité»

Ce montant se base sur un rapport d'architecte mandaté par l'association Ibn Badis, explique Rachid Abdouni, le président de l'association. Cette dernière s'est engagée auprès de la municipalité à verser d'abord la somme d'un million d'euros, puis une mensualité de 9000 € pendant quinze ans. « Je n'ai pas l'impression que la mairie nous fasse une fleur, reprend Rachid Abdouni. Nous sommes une association à but non lucratif. Avancer un million d'euros pour un premier paiement nous paraissait déjà beaucoup ! Et si on peut s'affranchir des mensualités avant, on le fera. » Il prévoit de finir le chantier avant 2025.

D'un geste, le président de l'association désigne les briques abîmées des murs de l'école. « Elle n'est même pas aux normes de sécurité. Il y a un délabrement des fenêtres, les menuiseries sont à refaire… Il faut aussi désamianter, traiter le plomb, élaguer les arbres etc. C'est un vieux local en train de se tasser qui doit être entièrement réhabilité », insiste-t-il, relevant l'urgence du besoin de la communauté musulmane de Nanterre.

La mosquée a besoin d'accueillir 1 500 personnes supplémentaires

« On ne peut accueillir aujourd'hui que 1 399 fidèles sans Covid. Parfois la queue va jusqu'au gymnase Galois, situé à 400 m. Les pratiquants ne comprennent pas pourquoi ils sont parfois refusés. Certains viennent de Puteaux, Suresnes… Ce problème de surfréquentation dure depuis des années ! « Parfois, on est recalés parce qu'il y a trop de monde, en particulier lors de l'Aïd. Certains fidèles tentent de prier par terre sur le trottoir faute de place », raconte Malik, un jeune musulman patientant dans la longue file d'attente ce vendredi devant la mosquée. « Avec l'école, on pourrait recevoir 1 500 personnes supplémentaires », reprend Rachid Abdouni.

De son côté, la mairie dit n'avoir pas encore reçu le courrier de la préfecture. Mais Kader Selmet, maire adjoint aux cultes, assure que le bâtiment nécessite bien « des travaux de grande ampleur d'une durée de quinze à vingt-quatre mois ». « Rien que le désamiantage s'élève à 240 000 euros. Notre calcul a été fait selon le montant indicatif de France Domaine et le devis de l'architecte d'Ibn Badis, détaille-t-il. Notre chiffrage a ainsi retenu un montant des travaux de 2 475 000 euros.»

L'élu précise qu'une convention sera signée avec l'institut Ibn Badis stipulant l'obligation de les réaliser. « Tant que le versement du solde prévu par l'échéancier ne sera pas terminé, le bâtiment sera toujours au nom de la ville. On vérifiera donc les étapes du chantier. » Et d'ajouter : « L'institut Ibn Badis va respecter la dimension patrimoniale de l'école. Il tient par exemple à rénover l'inscription liberté, égalité, fraternité sur la façade. C'est important pour lui.»

 

 

Quelques   questions  se  posent ?

Pourquoi la  mairie  a-t-elle utilisé  le  rapport  de  l'architecte  mandaté  par  l'Institut   et  n'a-t-elle  pas  mandaté  elle même un architecte ?  

Ce  bâtiment  est  classé  à l'inventaire  du patrimoine,  pourquoi ne  pas  le  préserver  ?

Comment est  garantie  la  préservation de  l'aspect  extérieur  du  bâtiment ?

Le  maire  adjoint  veut que l'institut rénove  l'inscription Liberté  égalité, fraternité, il suffit  de  la  conserver  en  ne modifiant  pas  l'aspect extérieur  du bâtiment. Et   le bas  relief   RF  ?

 

Kader Selmet maire  adjoint  aux  cultes était vice président de l'Office HLM de  Nanterre en  2018  lorsque  celui -ci a  écopé  d'une  amende  de 35 000 € pour des  irrégularités 

Tout  cela  n'est pas sans rappeler  un autre  feuilleton immobilier  qui avait  impliqué  un élu écologiste;

 épisode  1

épisode2 

épisode 3

A bientôt si vous le  voulez  bien