Nanterre est un bastion communiste depuis 1935 , trente ans après la chute du mur de Berlin et en cette période de dégagisme , on peut s'inquiéter de l'avenir d'une municipalité dont la majorité est encore grandement constituée de membres du Parti communistes souvent masqués sous l'étiquette bien pratique " société civile" . En accueillant dans sa dernière équipe des membres d'associations généreusement arrosées par la ville de Nanterre, Patrick Jarry espère garder la place forte mais pour combien de temps lorsque l'on voit qu'il a été élu avec 17 % des suffrages des électeurs inscrits et un taux d'abstention de 66%.
Un véritable affront au non renouvellement des mandats qui malheureusement finit par créer ,comme dans toutes les communes où les maires multiplient des mandats successifs des réseaux d'influence, du copinage, des délits de favoritisme et l' arrosage systématique de certaines associations à l'approche des élections et même en cours de mandat. Le décès du jeune Nahel a hélas aussi montré que le clientélisme et l'attitude pourtant conciliante de la municipalité avec certains auteurs d'"incivilités" n'avaient pas empêché des écoles d'êtres incendiées et des équipements publics d’être détruits. Comme chacun des maires de cette ville Patrick Jarry a démissionné à mi-mandat et désigné son successeur qui comme lui n'appartient à aucun parti ( rires)...
mardi 10 décembre 2019
La grande braderie
Aujourd'hui conseil municipal, deux points nous intéressent
1/ 192 .Approbation de la convention entre la ville de Nanterre et l’association Irchad Institut Ibn Badis sur la cession des locaux communaux situés 229/231 avenue Clémenceau à Nanterre
Les locaux dont il est question sont ceux de la photo: une ancienne école primaire qui accueillait l'AFPA (un centre de formation dans les secteurs du bâtiment, de l’industrie et des services ).
Du jamais vu, Patrick Jarry et son équipe font très fort , ils cèdent les locaux d'un ex-école laique de la République à une école confessionnelle.
Ce bâtiment est classé à l'inventaire du patrimoine:
Qui dans la majorité municipale osera voter une telle convention ?
Depuis quand une municipalité peut-elle céder des locaux publics à une école confessionnelle?
Une école de la République est le symbole de la laïcité et du refus du communautarisme.
Même si l'institut Ibn Badis se veut un centre culturel, avec une école, c'est un centre cultuel, on passe de l'école à la mosquée, d'ailleurs le centre s'était fait un peu épingler par l'éducation Nationale sur les méthodes d'enseignement et s'était engagé à rectifier le tir.
Les parents qui envoient leurs enfants dans ce type d'établissement ne le font pas sans arrière pensée, il suffit de lire la bio de Cheikh Ibn Badis (ce que Patrick Jarry a du oublier de faire) et on a tout compris. S'agit-il de clientélisme à l'approche des élections ?
2/ 193. Cession d’un terrain nu situé 40-44 rue des Alouettes
Les riverains de la parcelles ont reçu cette lettre dans leur boîte aux lettres, Patrick Jarry et Dominique Aubras étaient présents à cette réunion. Nous avons aussi appris qu'une parcelle attenante pouvait être aussi mise en vente. Ces parcelles sont situées sur le plan local d'urbanisation en Zone UDa alors que presque tout le reste du secteur pavillonnaire est en zone UD.Pour faire simple en zone UD la hauteur maximale des constructions sous réserves qu'elles respectent les distances à l'alignement est de 12 m au faîtage en zone UDa, elle peut être augmentée de 3 m soit 15 m en cas de construction en retrait. Le maire a expliqué aux personnes présentes qu'il avait conditionné la vente du terrain au promoteur choisi ( soit dit , à un prix bien inférieur à celui du terrain constructible), à la réalisation d'un projet dont les hauteurs n'excèderaient pas un rez de chaussée plus 2 étages soit des normes bien plus restrictives que le PLU, ce qui serait la condition d'attribution du permis de construire. On croit rêver , on s'assoit sur le PLU, la procédure normale aurait été un vote de modification du PLU sur cette parcelle.
Est-ce de l'inconscience, de l'amateurisme ou un cadeau royal à un promoteur ? Car ce dernier pourra évidemment demander un permis modificatif avec les contraintes de la zone UDa. Même si la mairie le refusait , elle serait obligée d'accepter après un recours devant le tribunal administratif.
Enfin, qui a pu savoir quel projet avait été choisi puisqu'il n'y a eu aucun retour de la part de la mairie.
Est-ce ainsi que la ville associe les Nanterriens à ses projets immobiliers?
A bientôt si vous le voulez bien.
jeudi 5 décembre 2019
Le maire de Nanterre, Patrick Jarry, serait-il au dessus des lois ?
Bien qu'ayant annoncé avoir quitté le parti communiste, Patrick Jarry n'a pas réussi à chasser les vieux démons staliniens car tout comme ses confrères du PCF de la Seine Saint Denis et de quelques communes du 92 (Ivry, Malakoff), il a choisi de faire affréter par la municipalité de Nanterre un car pour la manifestation du 5 décembre pour que les manifestants potentiels puissent se rendre à Paris.
Il est quand même un peu petit joueur en comparaison des autres élus.
De toute façon, si on se réfère au Conseil d'Etat, ce n'est pas légal, car il utilise les fonds publics pour financer ce car, à moins qu'il ne demande aux syndicats (CGT, FO, FSU, Sud ) de participer totalement au financement.
Contrairement à d'autres maires du département, Patrick Jarry, continue son éditorial dans le bulletin municipal .Dans le dernier Nanterre Infos où il vante ses actions ( budget participatif, épicerie solidaire), il s'assoit encore joyeusement sur le code électoral .Depuis septembre, si sa photo peut continuer de figurer à côté du texte, en aucun ce dernier ne peut contenir des arguments des propagande électorale.
Le code électoral (article L52-1) interdit aux collectivités publiques de mener des actions de propagande pendant les six mois qui précèdent une élection : "Pendant les six mois précédant le premier jour du mois d’une élection et jusqu’à la date du tour de scrutin où celle-ci est acquise, l’utilisation à des fins de propagande électorale de tout procédé de publicité commerciale par la voie de la presse ou par tout moyen de communication audiovisuelle est interdite. À compter du premier jour du sixième mois précédant le mois au cours duquel il doit être procédé à des élections générales, aucune campagne de promotion publicitaire des réalisations ou de la gestion d’une collectivité ne peut être organisée sur le territoire des collectivités intéressées par le scrutin".
Pour les élections municipales, cette interdiction s’applique à compter du 1er septembre 2019. Elle concerne la communication des mairies mais aussi celles des ministères et des établissements publics sous leur tutelle ainsi que celle des autorités administratives indépendantes. Elle concerne également la commande d’études ou de sondages sur des thèmes de la campagne électorale.
Aucune disposition ne contraint le maire à cesser ses actions de communication à l’approche des élections. Toutefois, dans les six mois qui précèdent l’élection municipale, les collectivités territoriales doivent respecter l’interdiction qui leur est faite de contribuer au financement de la campagne électorale d’un candidat. Une commune n’a pas le droit de financer une action de communication qui ferait campagne pour un candidat. Cette interdiction est très large et concerne également les actions de promotion des actions réalisées ou toutes communications sur la gestion locale qui pourraient avoir un impact électoral. Pour les candidats sortants, cela concerne aussi l’utilisation des moyens matériels de la commune pour la campagne électorale (voiture de fonction, téléphone, etc.) ainsi que le recours au personnel municipal.
Beaucoup de mairies de quartiers seront fermées d'office, à croire que tous les employés de la municipalité sont grévistes. En tout cas comme à chaque grève, la municipalité s'assoira sur la continuité du service public.
A bientôt, si vous le voulez bien.
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