Les tours Aillaud apparaissent de plus en plus comme un furoncle dans la skyline de la Défense. L'ardeur avec laquelle la municipalité de Nanterre tente de sauver les tours Aillaud en pilotant un collectif de défense dont les membres vantent les qualités des habitations qui pourtant se dégradent à vue d’œil et décrivent l'ensemble comme un endroit où il ferait bon vivre, relève plus de considérations économiques que purement sociales ou esthétiques. La ville de Nanterre est un bailleur social de la cité Pablo Picasso qui gère 6 des 18 tours que comporte l'ensemble, le reste étant géré par le département. La destruction obligerait la commune à reloger les habitants vraisemblablement dans le quartiers des Groues en construction. Mais la ville de Nanterre a-t-elle envie de déplacer les problèmes des la cité Picasso aux Groues ?
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Même la neige ne fait pas oublier la laideur des tours Aillaud. Leurs couleurs fades tranchent peu avec le paysage enneigé.
Chaque année, la ville de Nanterre organise pour tous les nouveaux nanterriens, une visite de la ville dont un passage obligé est la cité Pablo Picasso du nom de la rue qui borde les immeubles qui sont eux traversé par deux allées qui portent le nom d’œuvres du peintre. L'élu faisant office de guide ne tarit pas de louanges sur les tours Aillaud. ou nuages . Emile Aillaud, l'architecte, construisait pour les pauvres et ignorait les bienfaits de la mixité sociale , utopiste ,il pensait que l'architecture pouvait changer la vie des gens. Les machineries d'ascenseurs que l'architecte n'a pas trouvé bon de dissimuler enlaidissent le sommet des tours et on retrouve l'angle droit que détestait tant Emile Aillaud grand amateur de courbes.
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Adversaire résolu des chemins de grues, il s'amusait avec des cubes en bois sur une feuille de papier à imaginer des bâtiments en courbe comme pour ce qui allait être "la Grande Borne" à Grigny.
A bientôt , si vous le voulez bien.