Bien qu'ayant annoncé avoir quitté le parti communiste, Patrick Jarry n'a pas réussi à chasser les vieux démons staliniens car tout comme ses confrères du PCF de la Seine Saint Denis et de quelques communes du 92 (Ivry, Malakoff), il a choisi de faire affréter par la municipalité de Nanterre un car pour la manifestation du 5 décembre pour que les manifestants potentiels puissent se rendre à Paris.
Il est quand même un peu petit joueur en comparaison des autres élus.
De toute façon, si on se réfère au Conseil d'Etat, ce n'est pas légal, car il utilise les fonds publics pour financer ce car, à moins qu'il ne demande aux syndicats (CGT, FO, FSU, Sud ) de participer totalement au financement.
Contrairement à d'autres maires du département, Patrick Jarry, continue son éditorial dans le bulletin municipal .Dans le dernier Nanterre Infos où il vante ses actions ( budget participatif, épicerie solidaire), il s'assoit encore joyeusement sur le code électoral .Depuis septembre, si sa photo peut continuer de figurer à côté du texte, en aucun ce dernier ne peut contenir des arguments des propagande électorale.
Le code électoral (article L52-1) interdit aux collectivités publiques de mener des actions de propagande pendant les six mois qui précèdent une élection : "Pendant les six mois précédant le premier jour du mois d’une élection et jusqu’à la date du tour de scrutin où celle-ci est acquise, l’utilisation à des fins de propagande électorale de tout procédé de publicité commerciale par la voie de la presse ou par tout moyen de communication audiovisuelle est interdite. À compter du premier jour du sixième mois précédant le mois au cours duquel il doit être procédé à des élections générales, aucune campagne de promotion publicitaire des réalisations ou de la gestion d’une collectivité ne peut être organisée sur le territoire des collectivités intéressées par le scrutin".
Pour les élections municipales, cette interdiction s’applique à compter du 1er septembre 2019. Elle concerne la communication des mairies mais aussi celles des ministères et des établissements publics sous leur tutelle ainsi que celle des autorités administratives indépendantes. Elle concerne également la commande d’études ou de sondages sur des thèmes de la campagne électorale.
Aucune disposition ne contraint le maire à cesser ses actions de communication à l’approche des élections. Toutefois, dans les six mois qui précèdent l’élection municipale, les collectivités territoriales doivent respecter l’interdiction qui leur est faite de contribuer au financement de la campagne électorale d’un candidat. Une commune n’a pas le droit de financer une action de communication qui ferait campagne pour un candidat. Cette interdiction est très large et concerne également les actions de promotion des actions réalisées ou toutes communications sur la gestion locale qui pourraient avoir un impact électoral. Pour les candidats sortants, cela concerne aussi l’utilisation des moyens matériels de la commune pour la campagne électorale (voiture de fonction, téléphone, etc.) ainsi que le recours au personnel municipal.
Beaucoup de mairies de quartiers seront fermées d'office, à croire que tous les employés de la municipalité sont grévistes. En tout cas comme à chaque grève, la municipalité s'assoira sur la continuité du service public.