Le feuilleton a, commencé en 2019 lorsque la ville à décidé de vendre à un prix défiant toute concurrence( 2,7 millions d'euros , un bien estimé par France Domaine la direction de l'immobilier de l'Etat à 5,4 millions d'euros) l'école du Plateau qui accueillait le centre de formation pour adultes APFA. Il s'agit d'un précédent quasi- unique une ville qui vend une école de la République même désafectée à une association religieuse qui prone un islam très rigoureux,
Le préfet quant à lui s'est opposé à la vente car le prix était inférieur à celui des domaines, on frisait le favoritisme.
En 2022 la ville revient à la charge mais a oublié de demander le déclassement de l'édifice d'où une nouvelle opposition du préfet
En décembre 2024 , le conseil municipal entirinait la vente de l'école du plateau attenante à l'institut Ibn Badis à ce dernier institut par 48 voix sur 53 (5 conseillers municipaux ne prenant pas part au vote). Les arguments de la majorité municipale étaient plutôt fallacieux, elle justifait cette vente en ces termes:
" l’Institut Ibn Badis avait demandé à la Ville de Nanterre de pouvoir acquérir les locauxqui jouxtent son immeuble actuel. Situés 229/231 avenue Georges Clémenceau, ces locaux sont propriétés de la Ville de Nanterre. Leur positionnement dans la continuité des locaux de l’Institut Ibn Badis, leur superficie et leur disposition répondent parfaitement aux besoins de l’Institut."
"La Ville de Nanterre est tout à fait consciente des difficultés que rencontre l’Institut Ibn Badis pour l’accueil du public dans des conditions satisfaisantes de sécurité. Cette situation est due notamment à l’absence de lieux de culte dignes de ce nom pour les habitants de confession musulmane dans les communes voisines La Ville de Nanterre a toujours été attentive à la possibilité pour nos concitoyennes et concitoyens qui le souhaitent, d’exercer le culte de leur choix dans des conditions décentes, en particulier des conditions de sécurité, et dans le respect des lois".
"Des relations constructives existent avec les différents cultes. C’est ainsi que la Ville contribue à la préservation de la cathédrale Sainte-Geneviève qui est propriété de la commune" (c'est une obligation légale car l'édifice été construit avant 1905 et son entretien est du ressort de la commune). De la même manière, la Ville de Nanterre a créé les conditions pour que la communauté juive dispose d’une synagogue dans le centre ancien, dans des locauxmunicipaux qui lui sont loués."
Mais là il ne s'agit pas de quelques mètres carrés mais d'une parcelle entière de 4000 m² .
L'institut
porte le nom d'un représentant du wahhabisme et pratique un islam très rigoureux. L'école de l'institut a
déjà été mise en cause par l’éducation nationale. L'institut est dirigé par Rachid Abdouni, connu pour son prosélytisme et ses discours
hostiles à la République largement relayés sur les réseaux sociaux, fonctionnaire territorial à Nanterre, membre UNSA du comité social territorial, il avait attaqué en 2011 le maire de Nanterre en justice parce qu'il réclamait le droit de prier sur son lieu de travail.
L'association Irchad à l'origine de l'institut aurait aussi accueilli jadis des prédicateurs controversés comme
Hassan Iquioussen (proche des Frères Musulmans), page wikipédia
Rachid Houdeyfa , page wikipédia
Nabil Ennasri admirateur du théologien phare des Frères musulmans et animateur des
"journées de retrait de l'école" contre la "théorie du genre" en 2014.
Pourquoi la ville s' obstine-t- elle à vouloir vendre une école de la République à une mosquée décrite comme radicale ?
Est-ce le clientélisme électoral qui pousse la majorité municipale à s'asseoir sur la loi de 1905 ?
On ne peut que s’étonner aussi de la complaisance de l’ex conseillère municipale d’opposition Camille Bedin dans cette affaire et le ridicule de Kader Selmet, maire adjoint aux cultes qui assurait que : « L'institut Ibn Badis va respecter la dimension patrimoniale de l'école. Il tient par exemple à rénover l'inscription liberté, égalité, fraternité sur la façade. C'est important pour lui.»
La majorité municipale serait-elle infliftrée par des proches de la mouvance salafiste ? Les anciens athhées communistes supposés être anticlréricaux se seraient ils convertis ?
A bientôt si vous le voulez bien
S'il y a islam radical, il ne faut pas vendre les locaux , le faire c'est oublier que c'est l'islam radical qui a tué Samuel Paty
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