Nanterre est un bastion communiste depuis 1935 , trente ans après la chute du mur de Berlin et en cette période de dégagisme , on peut s'inquiéter de l'avenir d'une municipalité dont la majorité est encore grandement constituée de membres du Parti communiste souvent masqués sous l'étiquette bien pratique "société civile" . En accueillant dans sa dernière équipe des membres d'associations généreusement arrosées par la ville de Nanterre, Patrick Jarry espère garder la place forte mais pour combien de temps lorsque l'on voit qu'il a été élu avec 17 % des suffrages des électeurs inscrits et un taux d'abstention de 66%.

Un véritable affront au non renouvellement des mandats qui malheureusement finit par créer ,comme dans toutes les communes où les maires multiplient des mandats successifs des réseaux d'influence, du copinage, des délits de favoritisme et l' arrosage systématique de certaines associations à l'approche des élections et même en cours de mandat. Le décès du jeune Nahel a hélas aussi montré que le clientélisme et l'attitude pourtant conciliante de la municipalité avec certains auteurs d'"incivilités" n'avaient pas empêché des écoles d'êtres incendiées et des équipements publics d’être détruits. Comme chacun des maires de cette ville Patrick Jarry a démissionné à mi-mandat et désigné son successeur qui comme lui n'appartient à aucun parti ( rires)...



dimanche 19 janvier 2025

Le déclassement

 

 

La   ville  de  de  Nanterre  a encore  franchi  un pas  vers  le  communautarisme. 

    Au conseil municipal du 9 décembre, le  déclassement  de  la  parcelle  occupée  par l'ancienne  école du Plateau , occupée  par  l'AFPA jusqu'à ce  qu'elle  quitte  les  lieux et  convoitée  par l'association Ibn Badis parcelle que  la  municipalité  lui avait promise   au  mépris  de   la loi .

 Aucune  réserve  n'a  été  faite  quant  à l'avenir des  locaux  qui sont  pourtant classés  à l’inventaire  du patrimoine et sont  protégés, la  ville est  beaucoup plus  soucieuse  des  tours  Aillaud que  de  ce  bâtiment  du début du siècle  dernier. Quant  à la  Société  d'histoire  de  Nanterre, elle  est  bien silencieuse...


        L'institut  Ibn Badis  pourra-t-il raser  les  locaux et les  reconstruire en béton ?Il s'agit  d'un bâtiment  remarquable  protégé et  le  projet  pharaonique de  l'institut Ibn Badis ne  semble  pas  se préoccuper du  patrimoine à en croire  cette vidéo:

La municipalité semble avoir voulu agir dans l'urgence et le Préfet s'est opposé à cette délibération.L'ancien préfet s’était d'abord opposé  à la  vente car le  prix  était inférieur  à l’estimation des  domaines puis  une  nouvelle fois   au motif que le  déclassement de l'édifice n'avait  pas  été  demandé

L'institut Ibn Badis est dirigé par Rachid Abdouni qui était en  2014 secrétaire  général de l'UNSA des  territoriaux de  la  ville  de  Nanterre; en  2011 ,il avait attaqué  le  maire  de  Nanterre  qui lui refusait  le  droit  de  prier  sur  son lieu de  travail et avait été  condamné  aux  dépens  ( comme  quoi la  municipalité n'est  pas  rancunière ... )

 


. L'institut  est connu  pour  l'enseignement et la  pratique  d'un  l'islam plutôt  radical et avait été  épinglé  sur  le  socle  commun de l'enseignement  général en  2017 ,  tout cela  qui ne  semble  pas  déranger   les  48  élus  qui ont  voté  cette délibération et qui  semblent  bien décidés  à vendre  ces locaux  coûte  que  coûte, peu gênés  de céder  un bâtiment  de  la  République  à une  association cultuelle, une  drôle  de façon de  commémorer  de  l'assassinat de 17 personnes par des  islamistes le 15  janvier  2015.

Il convient aussi  de  rappeler cette  note  d'un ministre  en  2003:

M. Raymond Courrière demande à M. le ministre de la culture et de la communication s'il est possible pour une commune de demander le déclassement d'un monument ou d'une partie de monument situé sur son territoire et figurant à l'inventaire des sites classés, et dans ce cas-là, les formalités à accomplir.

A bientôt si vous  le  voulez  bien 

mardi 7 janvier 2025

7 janvier 2015 - 7 janvier 2025

     Il y a  dix  ans,  les  7,8 et 9 janvier des attentats  perpétrés  par trois terroristes  islamistes   ensanglantaient  les  rues  de  Paris .

       Chérif et Saïd Kouachi (leur  parcours  sur  leur page  wiki) terroristes français ont assassiné les dessinateurs Charb, Cabu, Wolinski, Honoré, Tignous. Ils ont abattu la psychanalyste Elsa Cayat, le correcteur Mustapha Ourrad,  Michel Renaud, Bernard  Maris  qui était invité au journal. Ils ont aussi assassiné Frédéric Boisseau, agent de maintenance, les policiers Franck Brinsolaro, Ahmed Merabet .Ils ont pris en  otage Michel Catalano dans son imprimerie de Dammartin-en-Goële avant  d'être abattus  par  les  forces  de l'ordre lors  de  l'assaut .

        Ils  avaient  voulu "venger  le  prophète" parce  que  Charlie  Hebdo était le  seul journal français  qui avait  osé  publié  les douze dessins  du prophète  Mahomet qui étaient  parus le 30 septembre 2005 dans le quotidien danois Jyllands-Posten et avaient  déclenché  la  colère des  musulmans  les  plus  intégristes.

      Leur  complice, Amedy Coulibaly (son parcours  sur  sa  page  wiki) a exécuté la  policière  Clarissa Jean-Philippe à Montrouge  puis mené une prise d’otages sanglante dans un Hyper Cacher. Yohan Cohen, Philippe Braham, Michel Saada et Yoav Hattab ont été abattus dans ce magasin de la porte de Vincennes, à Paris.

       Nous  espérons  que  le  maire  de Nanterre aura l'idée  de  dégainer  un communiqué de  presse  pour  l'occasion et  que la  ville  "engagée" et  qui "lutte  contre  les  discriminations"  commémorera même par  un simple  affichage le tragique événement,  à  moins  que nos élus de  la  majorité  veuillent  éviter  de  froisser  une  partie  de la  population qu’ils courtisent par  clientélisme. Mais   à la  veille  de  ce  triste  anniversaire la  municipalité est bien silencieuse : pas  d'affichage  rien même  dans  le  Nanterre  Info .

Nous  avons  retrouvé  l'éditorial édulcoré et politicien  de  Patrick Jarry dans  le  Nanterre  Info de février  2015  ou il  s'empresse de  basculer  vers  le" vivre  ensemble", pas un mot  pour  les  victimes . ( la  ville  avait  organisé un rassemblement  dans  le  hall de  la mairie):



A bientôt si vous  le  voulez  bien