La ville de de Nanterre a encore franchi un pas vers le communautarisme.
Au conseil municipal du 9 décembre, le déclassement de la parcelle occupée par l'ancienne école du Plateau , occupée par l'AFPA jusqu'à ce qu'elle quitte les lieux et convoitée par l'association Ibn Badis parcelle que la municipalité lui avait promise au mépris de la loi .
Aucune réserve n'a été faite quant à l'avenir des locaux qui sont pourtant classés à l’inventaire du patrimoine et sont protégés, la ville est beaucoup plus soucieuse des tours Aillaud que de ce bâtiment du début du siècle dernier. Quant à la Société d'histoire de Nanterre, elle est bien silencieuse...
L'institut Ibn Badis pourra-t-il raser les locaux et les reconstruire en béton ?Il s'agit d'un bâtiment remarquable protégé et le projet pharaonique de l'institut Ibn Badis ne semble pas se préoccuper du patrimoine à en croire cette vidéo:
La municipalité semble avoir voulu agir dans l'urgence et le Préfet s'est opposé à cette délibération.L'ancien préfet s’était d'abord opposé à la vente car le prix était inférieur à l’estimation des domaines puis une nouvelle fois au motif que le déclassement de l'édifice n'avait pas été demandé
L'institut Ibn Badis est dirigé par Rachid Abdouni qui était en 2014 secrétaire général de l'UNSA des territoriaux de la ville de Nanterre; en 2011 ,il avait attaqué le maire de Nanterre qui lui refusait le droit de prier sur son lieu de travail et avait été condamné aux dépens ( comme quoi la municipalité n'est pas rancunière ... )
. L'institut est connu pour l'enseignement et la pratique d'un l'islam plutôt radical et avait été épinglé sur le socle commun de l'enseignement général en 2017 , tout cela qui ne semble pas déranger les 48 élus qui ont voté cette délibération et qui semblent bien décidés à vendre ces locaux coûte que coûte, peu gênés de céder un bâtiment de la République à une association cultuelle, une drôle de façon de commémorer de l'assassinat de 17 personnes par des islamistes le 15 janvier 2015.
Il convient aussi de rappeler cette note d'un ministre en 2003:
M. Raymond Courrière demande à M. le ministre de la culture et de la communication s'il est possible pour une commune de demander le déclassement d'un monument ou d'une partie de monument situé sur son territoire et figurant à l'inventaire des sites classés, et dans ce cas-là, les formalités à accomplir.
A bientôt si vous le voulez bien
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