Non, c'est pire, il fait des petits arrangements en cultivant le communautarisme , lui qui se présente comme un opposant au Front National , il est en fait leur meilleur agent de promotion.
On doit l'adorer rue des Suisses !
Il ne faut pas oublier qu'il n'a été élu qu'avec 17 % des voix des électeurs inscrits!!!
Nous avions évoqué la vente de l'école attenante à l'institut Ibn Badis qui accueillait un centre de formation pour adultes.
Concernant cette vente la préfecture est intervenue comme le relate cet article du Parisien:
Alors que la municipalité vient de voter la cession d'une école désaffectée à la mosquée de l'avenue Georges-Clemenceau, à Nanterre (Hauts-de-Seine), la préfecture a mis son veto. Précisément, dans un courrier daté du 30 mars, qui vaut « recours gracieux », l'administration s'oppose au projet en l'état. Le prix de vente bien inférieur à l'estimation de France Domaine fait tiquer.
Lors du dernier conseil municipal, le 22 mars, la mairie (DVG) a voté l'agrandissement du lieu de culte dans les locaux de l'ancienne école attenante, boulevard Georges-Clemenceau. Ce bâtiment classé du début du XXe siècle était jusqu'ici occupé par l'Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa).
«Un prix au rabais abracadabrantesque»
Si l'écrasante majorité des élus a validé le projet, certains groupes d'opposition ont manifesté leur désapprobation. « Nanterre ensemble », dirigé par Camille Bedin (LR), s'est ainsi abstenu de vote, avançant que la mairie proposerait « un prix au rabais abracadabrantesque » à l'Institut Ibn Badis, l'association propriétaire de la mosquée.
La préfecture des Hauts-de-Seine le dit autrement mais s'étonne aussi du prix de vente décidé. Dans le courrier recours gracieux, elle demande à la municipalité de justifier l'abattement de 45 % accordé pour les travaux à effectuer dans l'ancienne école.
Selon nos informations, France Domaine, la direction de l'immobilier de l'Etat, a en effet estimé le prix de vente du bien à 4,o65 millions d'euros après « application d'un abattement forfaitaire de 25 % pour travaux ». Or, le prix de vente fixé entre la mairie et l'association religieuse est 2,7 millions d'euros, soit une réduction de 2,475 millions d'euros.
La préfecture s'interroge sur le calcul de ce montant. « L'abattement nous paraît assez important. On demande à la mairie de nous l'expliquer pour voir si c'est bien régulier. Il ne faut pas qu'il y ait une dépréciation injustifiée de la collectivité publique », souligne l'administration.
«C'est un vieux local qui doit être entièrement réhabilité»
Ce montant se base sur un rapport d'architecte mandaté par l'association Ibn Badis, explique Rachid Abdouni, le président de l'association. Cette dernière s'est engagée auprès de la municipalité à verser d'abord la somme d'un million d'euros, puis une mensualité de 9000 € pendant quinze ans. « Je n'ai pas l'impression que la mairie nous fasse une fleur, reprend Rachid Abdouni. Nous sommes une association à but non lucratif. Avancer un million d'euros pour un premier paiement nous paraissait déjà beaucoup ! Et si on peut s'affranchir des mensualités avant, on le fera. » Il prévoit de finir le chantier avant 2025.
D'un geste, le président de l'association désigne les briques abîmées des murs de l'école. « Elle n'est même pas aux normes de sécurité. Il y a un délabrement des fenêtres, les menuiseries sont à refaire… Il faut aussi désamianter, traiter le plomb, élaguer les arbres etc. C'est un vieux local en train de se tasser qui doit être entièrement réhabilité », insiste-t-il, relevant l'urgence du besoin de la communauté musulmane de Nanterre.
La mosquée a besoin d'accueillir 1 500 personnes supplémentaires
« On ne peut accueillir aujourd'hui que 1 399 fidèles sans Covid. Parfois la queue va jusqu'au gymnase Galois, situé à 400 m. Les pratiquants ne comprennent pas pourquoi ils sont parfois refusés. Certains viennent de Puteaux, Suresnes… Ce problème de surfréquentation dure depuis des années ! « Parfois, on est recalés parce qu'il y a trop de monde, en particulier lors de l'Aïd. Certains fidèles tentent de prier par terre sur le trottoir faute de place », raconte Malik, un jeune musulman patientant dans la longue file d'attente ce vendredi devant la mosquée. « Avec l'école, on pourrait recevoir 1 500 personnes supplémentaires », reprend Rachid Abdouni.
De son côté, la mairie dit n'avoir pas encore reçu le courrier de la préfecture. Mais Kader Selmet, maire adjoint aux cultes, assure que le bâtiment nécessite bien « des travaux de grande ampleur d'une durée de quinze à vingt-quatre mois ». « Rien que le désamiantage s'élève à 240 000 euros. Notre calcul a été fait selon le montant indicatif de France Domaine et le devis de l'architecte d'Ibn Badis, détaille-t-il. Notre chiffrage a ainsi retenu un montant des travaux de 2 475 000 euros.»
L'élu précise qu'une convention sera signée avec l'institut Ibn Badis stipulant l'obligation de les réaliser. « Tant que le versement du solde prévu par l'échéancier ne sera pas terminé, le bâtiment sera toujours au nom de la ville. On vérifiera donc les étapes du chantier. » Et d'ajouter : « L'institut Ibn Badis va respecter la dimension patrimoniale de l'école. Il tient par exemple à rénover l'inscription liberté, égalité, fraternité sur la façade. C'est important pour lui.»
Quelques questions se posent ?