A coup de communiqué de presse la mairie de Nanterre finit par avoir sa propre lecture des incidents qui se sont produit au lycée Joliot Curie cette semaine .
Tout commence Lundi et Mardi avec un blocage du lycée les motifs seraient la suppression de l'aide aux devoirs, la mutation d'office d'un enseignant mais aussi les "dérives autoritaires de la direction" à savoir l'application de consignes relatives au respect de la laïcité et l'interdiction vêtements à connotation religieuse (le Parisien)
Le mardi la municipalité se fend d'un premier communique de presse
"Le rassemblement organisé ce matin devant l’établissement, et qui a réuni environ 150 personnes, a dégénéré en affrontements avec la police, qui a fait usage de gaz lacrymogènes et de grenades de désencerclement. Suite à des jets de projectiles et des tirs de mortiers, onze jeunes ont été interpellés et placés en garde à vue. Les parents de plusieurs de ces jeunes ont été reçus à la mairie de Nanterre...
Donc le maire reçoit les parents des gardés à vue
La ville de Nanterre a pris plusieurs dispositions pour créer les conditions d’un retour à une situation apaisée. Une équipe de médiateurs est présente sur place, ainsi que des élus municipaux qui ont dialogué avec des jeunes, des enseignants et des parents. La ville de Nanterre remercie également les parents qui se mobilisent pour contribuer à cet apaisement.
Comme si les médiateurs de la Ville allaient tout régler
Mercredi deuxième communiqué de presse c'est une déclaration du maire
un monument de langue de bois : " La première revendication exprimée par les lycéennes et les lycéens de Joliot Curie est le rétablissement d’une véritable aide aux devoirs. C’est une demande légitime. Elle exprime une volonté de réussir ses études. Elle témoigne d’une confiance dans l’école publique".
" Ils veulent au contraire que leur établissement soit reconnu comme un lycée où l’on travaille pour réussir. Car oui, on peut réussir dans un lycée d’une ville populaire !"
La députée Sabrina Sebaihi et le maire Patrick Jarry apportent leur soutien aux gardés à vue en leur proposant d'ailleurs les services de l'avocat Arié Alimi spécialisé dans les violences policières qui s'est empressé" de rejeter le port de l'abaya et autres qamis comme motif du blocus tout comme les élèves à l'origine du blocus qui accusent l’extrême droite d’être la source de cette information . Il suffit cependant de passer en bus devant le lycées pour voir abayas et qamis , ce que le maire de Nanterre Patrick Jarry ne doit pas faire souvent .
La député Nupes (EELV) elle, entonne son refrain sur la répression : "une politique toujours plus répressive à l’égard des mouvements sociaux et de ceux qui les composent" Aurait-on affaire à une émule de Sandrine Rousseau ? et affirme que la place d'ados de 15 ans n'est pas dans un commissariat mais à l'école , ont-ils vraiment envie d'aller à l’école ?
Ou cette dame est naïve ou elle nous prend pour des quiches ou fait de la surenchère politique .
Jeudi rebelote mais là c'est plus grave : individus masqués tirs visant la police mais aussi les automobilistes. La circulation est interrompue entre la préfecture et la Place de la Boule.
Nouveau communiqué de presse de la ville qui occulte toutes les violences
A ce jour , la députée est devenue silencieuse, le maire en est resté au rétablissement de l'aide aux devoirs et fait une fixation dessus occultant les autres sujets de conflit. Les enseignants syndicalistes dénoncent les violences policières, mais sur les vidéos , on voit surtout des engins d'artifice. Qu'en pensent les autres enseignants car seule une quarantaine affichait son soutien à Kai Terada la professeur muté d'office .
Une chose est claire c'est que les marqueurs religieux sont particulièrement présents dans ce lycée avec la complicité d'une municipalité qui exacerbe le communautarisme par clientélisme.
A bientôt, si vous le voulez bien