Nanterre est un bastion communiste depuis 1935 , trente ans après la chute du mur de Berlin et en cette période de dégagisme , on peut s'inquiéter de l'avenir d'une municipalité dont la majorité est encore grandement constituée de membres du Parti communistes souvent masqués sous l'étiquette bien pratique " société civile" . En accueillant dans sa dernière équipe des membres d'associations généreusement arrosées par la ville de Nanterre, Patrick Jarry espère garder la place forte mais pour combien de temps lorsque l'on voit qu'il a été élu avec 17 % des suffrages des électeurs inscrits et un taux d'abstention de 66%.

Un véritable affront au non renouvellement des mandats qui malheureusement finit par créer ,comme dans toutes les communes où les maires multiplient des mandats successifs des réseaux d'influence, du copinage, des délits de favoritisme et l' arrosage systématique de certaines associations à l'approche des élections et même en cours de mandat. Le décès du jeune Nahel a hélas aussi montré que le clientélisme et l'attitude pourtant conciliante de la municipalité avec certains auteurs d'"incivilités" n'avaient pas empêché des écoles d'êtres incendiées et des équipements publics d’être détruits. Comme chacun des maires de cette ville Patrick Jarry a démissionné à mi-mandat et désigné son successeur qui comme lui n'appartient à aucun parti ( rires)...



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jeudi 12 décembre 2024

Une municipalité qui aimait tant les chiffres mais pas la musique

 


Aujourd'hui, les  locaux de  la  médiathèque  musicale  sont  devenus  un  bar et la  médiathèque  musicale  du  Petit  Nanterre  n'existe  plus .



 

  La zélatrice  déléguée  à la  culture  Lucie  Champenois  avait  orchestré  le  démantèlement  de ces deux médiathèques  en  2022 et  la  vente  d'une partie  du   fonds à la  médiathèque  de  Garches le  reste  étant  proposé aux  nanterriens  sous  forme  de  vente à 1€ l  document  au profit de  la  Croix  Rouge pour  se  donner  bonne  conscience .

 Il y avait  28 630 CD, 2 980 livres (adulte + jeunesse), 1 860 DVD, 3 560 partitions/méthodes  ( Il en reste moins d' une  centaine  qui ont  atterri   à la  médiathèque  Pierre et  Marie  Curie). 

La  déléguée   à la  culture serait-elle   une  fossoyeuse  de  la  culture ?

Voici le  communiqué  de  l’Association pour la Coopération des Professionnels de l’Information Musicale peu après la  fermeture  effective  des  deux  médiathèques.

L’annonce de la fermeture le 2 juillet 2022 de la Médiathèque musicale de Nanterre et la disparition de ses collections (Vinyles, CD, partitions, revues) à la Médiathèque Musicale comme à celle du Petit-Nanterre sont des signaux très inquiétants pour l’avenir de la place de la musique en bibliothèque de lecture publique.

L’ACIM, en tant qu’association professionnelle défendant la présence de la musique en bibliothèque, tient à exprimer son étonnement et son désaccord quant à une telle décision.Structure identifiée de la musique en bibliothèque, la Médiathèque musicale de Nanterre avait fait preuve tout au long de son histoire d’un esprit d’innovation et d’adaptation aux secousses qui agitent les bibliothèques musicales en réorientant dynamiquement ses activités.

Cela rend cette fermeture d’autant plus incompréhensible et injustifiée même si elle semble l’aboutissement d’une longue dégradation des conditions de l’activité (baisse des effectifs, réduction des horaires d’ouverture,…). Aujourd’hui, c’est une collection de 40 000 documents et de nombreux services à destination des usagers qui disparaissent.

Ce choix nous semble une grave erreur, en effet, l’offre musicale en bibliothèque ne saurait se résumer à une ressource en ligne. Si la place des supports musicaux  (Vinyles, CD, partitions, revues)  pourrait être amenée à se réduire, leur présence reste pour l’instant la meilleure manière de matérialiser dans nos locaux une offre musicale hybride, c’est à dire mélangeant collections physiques et collections dématérialisées.


L’annonce, non suivie de faits à ce jour, d’une réorientation de l’activité vers l’accompagnement à la pratique musicale, la valorisation des pratiques amateurs du territoire semble non seulement très insuffisante mais aussi en totale contradiction avec l’annonce de la fermeture arbitraire de l’établissement qui pouvait le mieux l’incarner et dont l’équipe de professionnels avait déjà investi ces champs d’action.  L’ACIM tient également à apporter son soutien aux discothécaires de Nanterre qui sont brusquement affectés dans d’autres structures et sur de nouvelles missions.

L’ACIM appelle donc les élus de la ville de Nanterre à revoir cette décision en concertation avec la population et les professionnels. L’ACIM peut également fournir des éléments de réflexion complémentaire et se tient à la disposition de la Ville de Nanterre et de ses agents.

La  ville  s'en  fout  et  les  deux  médiathèques  ont  disparu. malgré la  création de   cette  association bidon  Médiamusi qui devait   reprendre  les activités de  la  médiathèque créée  le  15  mai  2023  et qui n'a  jamais donné  signe  de  vie    ?  On est  dans  l'enfumage .



Patrick Jarry et la  municipalité   aiment   les  chiffres  et  proclamaient  en  2020 que 97% des  promesses électorales  de  2014  avaient été tenues( c'est invérifiable ). Il aurait  du  méditer  ces  chiffres et son dauphin devrait  le  faire également : avec  une  abstention de  66 % aux  municipales 2020, il  n'a  finalement  été  élu en  plein Covid  que  par  17% du corps  électoral.

Enfin , que  diront  ces élus  quand  il réaliseront  que  les  utilisateurs  des  médiathèques musicales (10 % de la  population selon la  ville et  surtout des  gens  en âge  de  voter) décideront  de  bouder  la  liste  du prochain candidat de  la  majorité municipale  ?

Quant à  la  ville  de  Nanterre elle  ne  sait  pas  vraiment  compter  et  va  de  voir  rembourser une  somme  d'un million d'euros  à l’État ; en  2022 avait été créé un «filet de sécurité» tendu en urgence par le gouvernement pour faire face à la flambée des prix de l’énergie. 
En effet, pour recevoir cette aide, les communes devaient remplir certains critères techniques de trésorerie quant au niveau d’épargne de la collectivité par rapport à ses dépenses ou encore quant à l’impact de la hausse des prix et du point d’indice sur ladite épargne, par exemple. Parmi ces communes ou intercommunalités perdantes, 7 vont devoir rembourser des sommes supérieures à 1 million d’euros comme les mairies de Sarcelles, Grenoble et Nanterre. (source)

On ne  nous  a  rien dit

A bientôt, si vous le  voulez  bien .