Aujourd'hui, les locaux de la médiathèque musicale sont devenus un bar et la médiathèque musicale du Petit Nanterre n'existe plus .
La zélatrice déléguée à la culture Lucie Champenois avait orchestré le démantèlement de ces deux médiathèques en 2022 et la vente d'une partie du fonds à la médiathèque de Garches le reste étant proposé aux nanterriens sous forme de vente à 1€ l document au profit de la Croix Rouge pour se donner bonne conscience .
Il y avait 28 630 CD, 2 980 livres (adulte + jeunesse), 1 860 DVD, 3 560 partitions/méthodes ( Il en reste moins d' une centaine qui ont atterri à la médiathèque Pierre et Marie Curie).
La déléguée à la culture serait-elle une fossoyeuse de la culture ?
Voici le communiqué de l’Association pour la Coopération des Professionnels de l’Information Musicale peu après la fermeture effective des deux médiathèques.
L’annonce de la fermeture le 2 juillet 2022 de la Médiathèque musicale de Nanterre et la disparition de ses collections (Vinyles, CD, partitions, revues) à la Médiathèque Musicale comme à celle du Petit-Nanterre sont des signaux très inquiétants pour l’avenir de la place de la musique en bibliothèque de lecture publique.
L’ACIM, en tant qu’association professionnelle défendant la présence de la musique en bibliothèque, tient à exprimer son étonnement et son désaccord quant à une telle décision.Structure identifiée de la musique en bibliothèque, la Médiathèque musicale de Nanterre avait fait preuve tout au long de son histoire d’un esprit d’innovation et d’adaptation aux secousses qui agitent les bibliothèques musicales en réorientant dynamiquement ses activités.
Cela rend cette fermeture d’autant plus incompréhensible et injustifiée même si elle semble l’aboutissement d’une longue dégradation des conditions de l’activité (baisse des effectifs, réduction des horaires d’ouverture,…). Aujourd’hui, c’est une collection de 40 000 documents et de nombreux services à destination des usagers qui disparaissent.
Ce choix nous semble une grave erreur, en effet, l’offre musicale en bibliothèque ne saurait se résumer à une ressource en ligne. Si la place des supports musicaux (Vinyles, CD, partitions, revues) pourrait être amenée à se réduire, leur présence reste pour l’instant la meilleure manière de matérialiser dans nos locaux une offre musicale hybride, c’est à dire mélangeant collections physiques et collections dématérialisées.
L’annonce, non suivie de faits à ce jour, d’une réorientation de l’activité vers l’accompagnement à la pratique musicale, la valorisation des pratiques amateurs du territoire semble non seulement très insuffisante mais aussi en totale contradiction avec l’annonce de la fermeture arbitraire de l’établissement qui pouvait le mieux l’incarner et dont l’équipe de professionnels avait déjà investi ces champs d’action. L’ACIM tient également à apporter son soutien aux discothécaires de Nanterre qui sont brusquement affectés dans d’autres structures et sur de nouvelles missions.
L’ACIM appelle donc les élus de la ville de Nanterre à revoir cette décision en concertation avec la population et les professionnels. L’ACIM peut également fournir des éléments de réflexion complémentaire et se tient à la disposition de la Ville de Nanterre et de ses agents.
La ville s'en fout et les deux médiathèques ont disparu. malgré la création de cette association bidon Médiamusi qui devait reprendre les activités de la médiathèque créée le 15 mai 2023 et qui n'a jamais donné signe de vie ? On est dans l'enfumage .
Patrick
Jarry et la municipalité aiment les chiffres et proclamaient en 2020 que
97% des promesses électorales de 2014 avaient été tenues( c'est
invérifiable ). Il aurait du méditer ces chiffres et son dauphin devrait le faire également : avec une abstention de
66 % aux municipales 2020, il n'a finalement été élu en plein
Covid que par 17% du corps électoral.
Enfin , que diront ces élus quand il réaliseront que les utilisateurs des médiathèques musicales
(10 % de la population selon la ville et surtout des gens en âge
de voter) décideront de bouder la liste du prochain candidat de
la majorité municipale ?
Quant à la ville de Nanterre elle ne sait pas vraiment compter et va de voir rembourser une somme d'un million d'euros à l’État ; en 2022 avait été créé un «filet de sécurité» tendu en urgence par le gouvernement pour faire face à la flambée des prix de l’énergie.
En effet, pour recevoir cette aide, les communes devaient remplir
certains critères techniques de trésorerie quant au niveau d’épargne de
la collectivité par rapport à ses dépenses ou encore quant à l’impact de
la hausse des prix et du point d’indice sur ladite épargne, par
exemple. Parmi ces communes ou intercommunalités perdantes, 7 vont
devoir rembourser des sommes supérieures à 1 million d’euros comme les
mairies de Sarcelles, Grenoble et Nanterre. (source)
On ne nous a rien dit
A bientôt, si vous le voulez bien .
Des beaux discours sur la culture, mais la réalité est tout autre .
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