Le nouveau nanterrien , au bout de quelques années est frappé par la manie commémorative qui frappe la municipalité: 17 octobre 1961 tous les ans , Printemps de l'égalité chaque année depuis 2012 .Cette année la ville commémore en grande pompe les vingt ans de la tuerie du conseil municipal de Nanterre. En 2012, lors de la dixième année de commémoration du drame, plusieurs allées des terrasses de l’Arche dans la prolongation de l’axe historique avaient été renommées du nom des victimes .
Comme à son habitude la ville en appelle aux habitants qui vont ainsi servir de faire valoir à la majorité municipale: "La Ville compte sur chacun pour faire naître cet élan collectif, pour que brille la lumière du souvenir ( quel lyrisme ndlr), pour montrer l’attachement de tous à la démocratie" A cet effet, les foyers de Nanterre ont reçu le kit de commémoration qui contient une plaquette cartonnée A5 quatre pages , une bougie , le tout dans une enveloppe en papier calque.
Ce kit ,s'il a été distribué aux quarante cinq mille foyers que compte Nanterre plus les autres kits disponibles doit correspondre à une enveloppe qui frôle les 100 000 €.
Une somme qui aurait certainement pu être affectée à d'autres postes
En matière de commémoration, avec l'équipe de Patrick Jarry c'est le quoi qu'il en coûte qui prévaut .
Le samedi 26 mars, à 20h30 précises, à toutes les fenêtres, à tous les balcons, dans tous les jardins, les rues, les commerces, la lumière des bougies, veilleuses, torches, ou lampes de téléphone doit marquer la nuit en souvenir du drame survenu en 2002.
Et pour que cela soit encore plus incitatif les rues seront plongées dans le noir huit minutes durant avec l'interruption de l'éclairage public . Une grande cérémonie aux allures staliniennes à laquelle tout le monde est censé participer.
Gare aux dissidents qui ne seront pas dans le noir samedi soir à 20h30 et n'auront pas leur bougie allumée sur leur fenêtre .
Patrick Jarry et son équipe sont restés encore au XXème siècle et même dans les années soixante dix. Une cérémonie sobre aurait été certainement plus poignante mais la municipalité est gangrénée par cette manie commémorative.
L'ancienne maire de Nanterre sera présente à cette occasion.
Vingt ans après c'est aussi l’occasion de se demander pourquoi Richard Durn un homme qui avait vécu et étudié à Nanterre, était impliqué dans la vie associative ( militant de l'association" Réinventons Nanterre" ,trésorier à la Ligue des droits de l'homme et investi dans l'humanitaire) vouait une telle haine envers les élus de la ville et la maire de l'époque au point de basculer dans une folie meurtrière (voir l'article de Libération )
A bientôt si vous le voulez bien